30 août 2016

Quelques nouvelles

Je suis rentrée sur Paris dimanche soir. Avec ma super-maman, on a réussi à monter un frigo toutes seules au 3ème étage (ok, j'avoue tout, j'ai un ascenseur, mais sortir un frigo d'une voiture c'est déjà un exploit). J'ai retrouvé mon colloc' de chat et les joies de la cohabitation (#pipisurlecanapé).

On a filé sur Saint-Germain-en-Laye dès le lundi pour commencer la course le marathon aux logements.

Fig 1. Cucu-Land ou l'histoire de ma vie

Quinze visites en 2 jours et demi (vous aviez oublié mon côté control-freak ?). Comme j'ai pas raté un épisode de chasseurs d'appart depuis l'été dernier, j'ai plein de réflexes chelous comme compter les prises électriques et ouvrir les robinets d'eau. J'ai même sorti à un agent immobilier que comme on était en rez-de-chaussée il y avait peu de risques que le débit soit faible (il a du croire que je bluffais mais il a quand même acquiescé).

Fig 2. Ce blog manquait (cruellement) de narval
J'ai réalisé que je commençais à me re-projeter ailleurs quand ma mère a critiqué l'appartement qui me faisait le plus de l 'œil :

 "Mais non tu peux pas dire ça, cette cuisine elle est parfaite pour décorer ses bûches de noël au dernier moment ou allumer des bougies d'anniversaire sans gâcher le suspense"  

(oui, je ne transige pas sur la qualité des soirées que j'organise! ça y'est, le côté psychorigide vous est revenu ?). 


J'ai aussi profité des allers-retours dans les Yvelines pour passer un entretien pour un job qui s'est super bien passé. Je dois y retourner pour rencontrer la deuxième boss mais si je vous dis que l'endroit est spécialement conçu pour accueillir les enfants et que de ce fait mon le fauteuil est bleu turquoise avec des paillettes, vous comprendrez bien que ce boulot est (juste) fait pour moi. La route pour y aller est des plus agréable, l'environnement bucolique tranche complètement avec les avenues bétonnées de Seine-Saint-Denis (et promis, je me plaindrais pas du dépaysement !).

Fig 3. All you need is love
Bref, si j'ai toujours le cœur serré à l'idée de quitter mon dixhuitième chéri, ses pentes et ses bô-bun (il y a une vie en dehors de belleville et du 13eme hein !), je suis impatiente d'emménager dans ma nouvelle ville, de commencer une nouvelle activité professionnelle, d'aller courir ailleurs que sur le béton entre deux voitures, de faire du vélo sans squatter les lignes de bus, de me plaindre des travaux du RER A (et mettre 2h45 à rentrer chez moi après une soirée, dédicace à qui-se-reconnaitra), de tester le resto suédois et de me mettre à pokemon-go (ou pas).

Demain si j'ai encore un cerveau après les visites je vous raconterai ma fabuleuse épopée chez les agents immobiliers.


Bonne soirée à tous :)

29 août 2016

Chanson du soir

Je suis fatiguée ce soir, j'ai visité pleins d'appartements aujourd'hui et marché toute la journée.

Je voulais juste partager avec vous une chanson de Souchon que j'aime beaucoup. C'est marrant parce qu'à chaque fois que je l'entends à la radio (une fois par an environ) j'oublie systématiquement la fin.

A écouter jusqu'au bout donc. Belle soirée à tous  :)


28 août 2016

Les petites joies de la rupture

Fig 1. Humour en promotion

Aujourd'hui j'ai reçu un message de mon ex, qui doit normalement me céder l'appartement (et le chat!) ce soir avant qu'on le rende définitivement fin septembre.

Bref, monsieur était visiblement très fier de m'annoncer qu'il avait réussi à détartrer la cuvette des toilettes (sa vie est également trépidante, vous comprenez maintenant comment on a pu rester ensemble aussi longtemps) et que pour ce faire il avait utilisé (et c'est apparemment une idée de génie, mais de génie incompris) ma poire à jus de cuisine.

Si jamais je vous invite à manger le poulet rôti un dimanche midi je comprendrais tout à fait que vous refusiez.

La bonne nouvelle c'est que comme cette fois l'appartement ne restera inoccupé que quelques heures, il n'aura pas à couper l'eau. Parce que fréquemment (deux fois en neuf ans pour ce genre de conneries je vous jure qu'on trouve ça fréquent), quand je pars en vacances avant lui et que je lui laisse la responsabilité de fermer l'appartement, monsieur est pris d'une envie frénétique de "bien faire", envie qu'il ne parvient visiblement pas à soulager en tournant un pauvre robinet.

Fig 2. Portrait de couple
Alors il cherche ce qui lui reste à faire et qu'il pense avoir oublier. Parce que j'ai tellement insisté avant de partir que ça pouvait pas être aussi simple (mais comme il a pas franchement écouté il s'en souvient plus trop). Mais qu'il peut pas m'appeler pour que je lui répète parce qu'il a peur de se faire engueuler (parce que je voyais bien qu'il écoutait pas mais qu'il m'a soutenu que si).

Monsieur décide donc de se lancer dans la chasse aux prises électriques (félicitons l'initiative, elles sont rares), puis craignant d'en avoir oublier, il finit par avoir l'idée du siècle et de couper le courant. Le courant qui alimente toutes les lampes qui risqueraient de provoquer un incendie s'il en oubliait une. Le courant qui permet à la tv et aux décodeurs de rester en veille et donc potentiellement de griller en cas d'orage foudroyant. Le courant qui risque de provoquer un court-circuit au niveau du disjoncteur et de faire cramer l'appartement. Le courant qui sert surtout à garder le frigo et le congélateur (genre un vrai congélateur, d'1m60 de haut, sinon c'est pas drôle) en marche pendant nos semaines d'absence.

Fig 3. Coucourico

Malheureusement son raisonnement n'ira pas aussi loin. Feu les mars glacés et la poule congelée.


Bon je vais m'arrêter là sinon dimanche je risque de le manger seule mon rôti.


(Finalement on en trouve des bons côtés à la rupture)

27 août 2016

Juste un rien

J'avais commencé à vous pondre (oui oui les articles je les ponds) un petit récapitulatif de mon mois d'août de vadrouilleuse avec plein de photos et tout, mais mon ordinateur de dépannage en a décidé autrement et je vais donc devoir improviser autre chose.

Alors comme je suis fatiguée et que j'ai encore mes valises à faire je vais vous laisser écouter une petite chanson (que j'aime beaucoup beaucoup), ça vous prendra autant de temps que de lire un article bâclé, et moi je vais pouvoir commencer à plier mes petites culottes.





26 août 2016

5 films à voir sur le chagrin amoureux

Fig 1. Le maïs c'est toute ma vie
En ce moment je suis à fond (mais à fond!!!) sur Orange is the new black et je délaisse un peu le cinéma, mais promis, je m'y remet bientôt (dès que j'aurais réussi à connecter 5 ou 6 neurones pour arriver à suivre l'intrigue).

En essayant de faire la liste de mes films préférés l'autre soir (ma vie est trépidante, je sais) je me suis rendue compte qu'il y en avait plein qui évoquaient la rupture amoureuse, les sentiments contrariés, l'après.

Et que j'ai eu envie de revoir.

Et de vous faire découvrir.


Let's start.

1) Bright Star - Jane Campion



Alors je dirais même que c'est LE film à voir sur l'amour (et pas seulement sur le chagrin amoureux). Quand il est sorti, je suis allée le voir trois fois au cinéma (alors qu'il n'y a aucun autre film que je sois allée voir ne serait-ce que deux fois, c'est dire l'exploit). C'est juste beau. Un chef d'oeuvre. Mon film préféré au monde. Avec ça si vous êtes pas convaincus.


2) Eternel Sunshine of the Spotless Mind - Michel Gondry



Donc voilà le film qui faisait tenait le titre de film préféré avant de découvrir Bright Star. Mais en vérité ça fait tellement longtemps que je ne l'ai pas vu qu'il se pourrait bien qu'il le re-détrône un jour à son tour. Bref, de toutes façons, un film avec Kate Winslett c'est forcément une réussite (bon et puis Jim Carrey il est cool aussi hein.). Je veux pas vous spoiler l'histoire, c'est juste du génie.

3) La reine des pommes - Valérie Donzelli



Honnêtement je ne l'ai vu qu'une fois il y a plusieurs années et je n'en garde que peu de souvenirs, hormis que j'avais adoré le pitch. Après sa rupture, Adèle se met à rencontrer différents garçons pour oublier son ex. Tous les personnages masculins qu'elle rencontre sont joués par le même acteur (Jérémie Elkaïm que j'aime d'amour !!) qui interprète également le personnage de l'ex. C'est le premier film de Valérie Donzelli (que j'aime aussi d'amour, pas de jaloux!), avec toutes les maladresses adorables que ça implique.


4) Dans Paris - Christophe Honoré



Encore un de mes réalisateurs français préférés (on est à trois sur quatre déjà ils s'en sortent bien les frenchy niveau rupture amoureuse). Et c'est pas uniquement parce qu'il y a Romain Duris (et Louis Garel...). Pas uniquement parce que ça se passe à Paris. Et pas uniquement parce que c'est Alex Beaupain qui a composé les musiques. Un peu des trois en fait.

5) Sans Sarah, rien ne va - Nick Stoller



Alors il faut que je vous avoue que je suis une grande fan des films de Judd Apatow and Co sinon vous allez pas comprendre ce que ce film fait dans ce top 5. Là on est vraiment dans le pathétique de la rupture poussé à l'extrême. C'est pas le film de l'année mais je me souviens avoir bien rigolé. Je crois que c'est par celui là que je vais commencer mon marathon film de rupture finalement ^^



Ehhh si vous avez des films à me conseiller en commentaire je suis GRAVE preneuse. Hors sujet ou pas ! Les commentaires vous sont ouverts !

25 août 2016

Si six scies scient six cyprès, six cent six scies scient..?

Fig 1. Moment de régression passagère 


1, 2, 3, j'ai quitté chez moi,
4, 5, 6 je rentre à Paris


(oui pour la rime on prononce Pariss', comme le Comte dans Roméo et Juliette CQFD)


J-3 avant le retour à la réalité et à la grisaille parisienne (comment ça il fait beau ?). Mais avant ça, voici le bilan de cette sixième semaine.

Globalement, cette semaine a été l'une des plus compliquées depuis le début, mais paradoxalement je pense que c'est celle qui m'a fait le plus avancer. C'est marrant parce qu'à chaque fois que ça va mieux j'ai vraiment l'impression que je vais plus jamais replonger, alors que l'expérience des dernières semaines m'a prouvé le contraire mainte et mainte fois (et plouf!).

Fig 2. Y'a pas que moi qui ait pris un plat cet été #JO2016

Mon cerveau doit être vraiment borné, je crois qu'il est aujourd'hui du niveau de celui d'un gamin de 5 ans : vous voyez les grosses crises au supermarché pour un paquet de dragibus qui durent 2 heures et se répètent toutes les semaines même s'il a intégré le fait que les bonbons c'était no way...? Voilà.

Il a donc fallu ces derniers jours accepter que j'avais (légèrement...) brûlé ou du moins sous-estimé certaines étapes dans le processus de deuil de la relation, et donc revenir un peu en arrière pour pouvoir vraiment avancer. Comme je l'expliquais ici, j'ai vraiment eu un déclic en écoutant l'émifion sur le chagrin d'amour, et je conseille à toute personne en pleine rupture de prendre le temps de s'y intéresser deux minutes.

Cette semaine est donc celle où j'ai commencé à lâcher prise et à réaliser que ça allait prendre du temps avant de digérer ces neufs dernières années. Pas dans le sens où je regrette quoi que ce soit, mais plutôt qu'il allait falloir faire une croix sur des centaines d'habitudes et en fait quelque part réapprendre à vivre sans lui (même si je crie au monde entier que je suis une fille in-dé-pen-dan-te depuis des années).

Fig 3. Allez c'est parti on y croit.
En vérité je crois que je n'avais pas réalisé l'ampleur du phénomène, même si tout le monde me répétait depuis six semaines que quand même 9 ans et demi ça s'oublie pas comme ça (à part si on s'appelle Kate Winslett et qu'on joue dans Eternel Sunshine of the Spotless Mind... #spoiler).

Aujourd'hui j'ai conscience du chemin qu'il me reste à parcourir. J'ai laissé toutes mes rancœurs et mon ressentiment sur le bord de la route, ils étaient de toutes façons trop lourds à trimbaler.

Je ne compte pas reprendre ma vie là où je l'avais laissée mais tracer un nouvel itinéraire différent, et me laisser guider uniquement par mes propres désirs et intuitions.



Bonne route à tous <3



24 août 2016

Lâcher prise.

Fig 1. Pour bien commencer la journée

Je crois que le plus difficile dans l'après rupture, c'est justement de lâcher prise (mais je vous avais déjà spoilé dès le titre de mon article). Et c'est dur pour plusieurs raisons.

Déjà, à partir de quand peut-on (vraiment) lâcher prise ? Personne n'aime souffrir, personne n'aime rester triste des semaines entières. On a envie d'aller mieux, de reprendre le cours normal de notre vie là où on l'avait laissé quelques jours plus tôt. Il ne faut pas confondre le "lâcher prise" (désolée mais je vais répéter cette expression 150 fois dans l'article, c'est lourd, mais je n'ai pas trouvé de synonyme) avec le fait de passer à autre chose trop tôt en occultant volontairement son chagrin.

Le premier conseil que je peux vous donner (vu que je ne l'ai absolument pas appliqué), c'est d'accepter la rupture. Les jours qui ont suivi notre séparation, je répétais à qui voulait l'entendre que pour le moment, je reprenais ma vie en main, dans l'optique de me remettre avec lui dans un ou deux ans (le temps que sa crise d'ado lui passe), et que d'ici là de toutes façons j'aurais forcément fini par l'oublier et que du coup si on se remettait finalement pas ensemble ce serait pas si grave.

En faisant ça je voulais simplement atténuer ma peine, repousser l'échéance le plus loin possible jusqu'à ce que la tristesse disparaisse d'elle même (comme par magie, la vie est trop bien faite !). Même si cet espoir m'a aidé à tenir les premières semaines, ça n'a fait que retarder mon travail de deuil de la relation. Et c'est d'autant plus dur de revenir en arrière, de reprendre toute cette tristesse à la base quand on est persuadé de commencer à aller mieux.

Fig 2. "Alors ça y'est c'est le grand jour, tu t'en vas" - Cali

Si je vous dis tout ça, c'est que pour pouvoir lâcher prise, il faut d'abord intégrer le fait que la rupture est définitive et qu'on n'a pas d'emprise dessus (surtout quand on se fait plaquer en fait... dans l'autre situation, ben je sais pas trop... le dernier copain que j'ai plaqué c'était par sms et j'avais 16 ans #uneautrevie). C'est le deuxième paramètre à intégrer. Pour une control-freak comme moi, c'est très dur également.

Comme je vous le disais ici, j'ai peur des regrets. Ce n'était pas envisageable d'accepter cette rupture sans lui avoir dit tout ce que j'avais sur le cœur. J'ai eu la même démarche avec l'amie avec laquelle j'avais rompu également ce 14 juillet dernier (j'en parlais si tu te souviens), et qui m'a finalement recontactée, plus de 7 semaines après mon message de mise au point (elle n'était pas à un jour près visiblement). En lisant sa réponse j'ai compris qu'elle n'était ni prête à se remettre en question, ni à faire d'efforts, mais avant de couper court j'ai eu besoin de lui renvoyer un dernier message pour lui expliquer mon ressenti par rapport à tout ça (et une fois que c'est fait elle peut bien se torcher avec ou le relire tous les soirs en pleurant, ce n'est plus mon problème).

Pour certains, écrire des lettres sans réponse sur des brouillons (et les brûler à minuit un soir de pleine lune) suffira, mais moi j'aime que tout soit clair pour tout le monde et que tout un chacun soit au courant de ce que j'ai au fond du crâne (ahhh vous comprenez mieux l'idée du blog maintenant!). Une fois que l'on est clair avec soi-même (et avec l'autre si besoin), que l'on a mis de l'ordre dans ses idées, que l'on a accepté le caractère définitif de la chose, on peut commencer à lâcher prise et à passer à autre chose.

Fig 3. La meuf qui a pas trop regardé les JO du tout
J'ai l'impression que pour moi, cette digestion se fait progressivement, morceau par morceau. J'ai commencé par lâcher prise sur le déménagement, à accepter l'idée qu'on allait rendre ce super appartement et quitter ce super quartier (un bon gros steak de lâcher prise quoi!).

Deux jours après, de retour sur Toulouse où on a vécu 6 ans, j'ai du lâcher prise sur le fait qu'on irait plus jamais à la piscine découverte en couple, ça paraît tout con quand on vient de digérer un gros changement de s'accrocher à des détails comme ça, mais c'est tout sauf anecdotique.

Sur le moment, ayant ce pincement au coeur en voyant l'eau turquoise dans laquelle on avait du se baigner 3 ou 4 fois tout au plus, je me suis dis que c'était un énième retour en arrière, qu'en fait je n'étais toujours pas passée à autre chose. Avec le recul, c'était juste un paramètre que je n'avais pas encore intégré (ni digéré du coup), simplement parce que je n'y avais pas encore pensé (ben oui quand tu viens de te faire larguer le premier truc que tu te dis c'est pas "oh ben merde je pourrais plus le couler à la piscine en m'accrochant sur lui comme un gros boulet pendant qu'il essaye de battre son record de crawl").

Fig 4. Oui j'ai juste tapé résilience sur google image
J'ai donc commencé à lâcher prise le weekend dernier, après 5 semaines de séparation. J'aurais peut être pu le faire plus tôt si je m'y étais prise autrement, peut être que c'était pile le temps qu'il me fallait, maintenant j'ai compris que c'était un processus qui allait prendre du temps, de l'énergie, et des heures de musique revigorante mais qu'à la fin cette rupture serait complètement derrière moi.

Ah ben ça y'est j'ai trouvé un synonyme.

La résilience.



23 août 2016

Ces chansons qui me boostent le moral

Fig 1. Je devrais peut être me refaire une frange !
Maintenant que je commence à identifier mes moments de blues, il faut aussi que j'apprenne à trouver ce qui me fait du bien dans ces moments là.

Comme beaucoup des congénères de mon âge, j'ai été élevée avec un lecteur cd/cassettes, Henry Dès et les Beatles dans les oreilles toute la journée (merci maman, merci papa). J'écoute de la musique chez moi, en voiture, dans le métro, en courant, dans mon bain, quand j'épluche des légumes, quand je révise des cours, quand je soigne des patients, quand je fais la sieste (liste non exhaustive).

Bien sûr chaque chanson est propice à un moment, et aujourd'hui je ne vais pas vous parler de la musique que je savoure quand je me vernis les pieds (ça pourra faire l'objet d'un second article s'il y a des amateurs!) mais de ces morceaux qui me mettent le sourire aux lèvres quand j'en entends les premières notes et me font sentir comme Leo quand il crie "I'm ze kiiing of ze world !! yiiihaa"

Alors bien entendu il y'a des chansons honteuses dans le lot hein ! Mais qui pourra me lancer la  pierre ? Alors je vous préviens on va commencer assez fort...

Julien Clerc - Ce n'est rien


Alors ce n'est pas une excuse mais ma mère a bourré mon cerveau malléable d'enfant de sa voix chevrotante à tel point que petite je voulais appeler ma fille Niagara (jusqu'à ce qu'elle brise mes rêves en m'expliquant que ce n'était pas un vrai prénom). D'ailleurs en la réécoutant ça veut dire quoi exactement "Tu vas faire monter la sève" ...?!?!!

Kim Wilde - Cambodia


Alors là je crois que cette chanson c'est universel. Elle me fait le même effet qu'à Romain Duris déprimé depuis des semaines par un chagrin d'amour (d'ailleurs maintenant que j'y pense je crois qu'il faut à tout prix que je revois "Dans Paris"). Mais je vous promets que quand je suis dans la rue et que j'entends cette chanson dans mes écouteurs, je ne marche plus, je flotte.




The Killers - When you were young 


Cette chanson je l'écoutais tous les jours  quand j'allais au boulot, la mort dans l'âme, dans un cabinet pourri il y'a 3 ans. Si je vous raconte que je suis allée en Espagne pour un super festival de rock, que j'ai chopé la turista en mangeant une salade mal lavée et que j'ai passé le concert entier de Brandon Flowers dans un hôtel à 10km de là à vomir mes tripes, pour entendre mon petit frère me raconter le lendemain que "C'était trop bien, il a même joué When you were young !!". AHhhhhhhhhhhhhhhhh! Ma vie n'est qu'une succession de longues déceptions en fait !




Indochine - L'aventurier


Un jour j'ai demandé à mon père où il avait mis le vieux lecteur vinyle qu'on avait quand on était petits. Il me l'a donc installé dans ma chambre et m'a sorti les quelques disques qui lui restaient. En tombant sur celui là il m'a confié "ahhhh quand j'étais étudiant je passais des heures à l'écouter en boucle sur mon lit en fermant les yeux". C'était le début de ma longue histoire d'amour avec Nicola Sirkis (qui a l'âge de mon père en fait, creepy!)




Train - Drive By


Non mais celle là aussi je sais pas, c'est chimique, je l'entends, passé le "New York and Santa FeoOow" je suis direct en vacances sur la route de la plage, même si en vrai il fait 3 degré et que je suis bloquée sur le périph' parisien. Non mais sérieux, c'est la coolitude absolue cette chanson quoi !




Sia - Chandelier


Bon ça, c'est typiquement la chanson que je mets quand je veux me motiver pour faire le ménage. Et généralement je finis par lâcher mon balais pour attraper mon chandelier (oui, je suis une vraie adulte, j'ai un chandelier chez moi!) et à chanter beugler les paroles en le prenant pour un micro. Tu rajoutes à ça le fait que le clip c'est une vraie allégorie de ce qu'il se passe dans mon cerveau ces jours-ci (les grands écarts en moins) et Sia mérite amplement sa place dans ce listing.




La Reine des Neiges - Libérée, Délivrée


Là, c'est le moment où vous me détestez instantanément tous et toutes.  Alors ok, on l'a entendu des tellement de fois qu'elle nous sort par les oreilles (surtout si on a des neveux ou un petit frère de... attendez... 24 ans !) et qu'il suffit qu'on en parle pour l'avoir dans la tête pour une durée de 24h renouvelables. Mais bon, moi je peux l'écouter 236 fois dessuite juste pour entendre "je ne reviendrai pas, le pas-sé est pas-séhé!. J'assume! (ou presque). Et en version française of course !




The Cure - Boys don't cry


Non mais cette chanson aussi, c'est la chanson post rupture remotivante par excellence. La musique, les paroles tout y est. Quand t'as l'impression d'être juste une énorme faille narcissique, que personne ne t'a jamais aimé et ne t'aimeras plus jamais. Et qu'en fait tu réalises que t'es pas la seule à souffrir, c'est juste que t'es un peu plus faillible humaine et que tu laisses tes émotions prendre le dessus mais qu'en vrai, c'est pour tout le monde pareil. 

J'en profite pour passer une annonce ! Qui veut bien m'accompagner au concert des Cure sur Paris en novembre prochaiiiiiiiiiiin ?






Bien entendu, cette liste n'est pas exhaustive. Vous pouvez aisément rajouter le répertoire complet de Jean-Jacques Goldman, des Beatles, un peu de Miley Cirus et de Taylor Swift (même si ça aussi je l'assume que très moyennement), du Of Monsters and Men, la BO de Juno, du Bonnie Tyler, Linkin Park, The Offprings et tout ce qui concerne de près ou de loin Pete Doherty, Brian Molko ou Sting.

22 août 2016

Top 10 des messages des sites de rencontre

Fig 1. Nan elle exagère.... quoi que... .... ... !

Comme je vous l'expliquais hier, je me suis désinscrite au bout de quelques jours du site de rencontre (réputé plutôt pas trop relou) sur lequel je m'amusais à tchater depuis peu.


Comme toutes les filles qui viennent de s'inscrire (et qui sont du coup propulsées en premières pages sur l'étal du boucher), j'ai reçu des dizaines de messages, plus ou moins relous, plus ou moins vulgaires, et plus ou moins flatteurs pour l'égo.


Il y a deux types de premiers messages que l'on t'envoie.


Les mecs qui se sont cassés le cul à lire ton profil comprenant ta liste de boys-band préférés et le nom des petits poneys que tu avais à 8 ans. Et qui du coup te font des allusions (plus ou moins subtiles) au fait qu'ils ont pris le temps de le regarder, qu'ils s’intéressent donc à toi, et que tu n'es pas qu'un simple pseudo sur un site impersonnel (c'eyy trow bow quoi!).


Il y a aussi les mecs qui envoient à la chaîne des messages à un maximum de filles (genre pêche au filet, chalutier, tir groupé, tmtc) en se basant sur la probabilité qu'il y aura au moins 1% de réponse, et si vous avez gardé vos bases de maths, 1% de 38750 ça fait déjà pas mal !

Donc là je vais vous faire un TOP 10 des messages reçus le premier jour restés sans réponse mais qui ont eu le mérite de me faire rire (ou pas!). Bien sûr j'ai aussi discuté avec des mecs très sympas et/ou très choux mais aujourd'hui on va faire un peu dans le bashing des sites de rencontre (c'est plus vendeur).


1) Celui qui a lu ton profil de travers



Fig 2. Tout le monde comprend que je parle de coquillettes au beurre devant les experts ?


2) Celui qui a trop joué à Pokemon-Go

Fig 3. Ok, j'avoue, le CQFD de la fin a failli m'avoir (#CQFDaddict)


3) Celui qui écoute les podcasts de Rire&Chanson


Fig 4. Quoi de n'oeuf ?


4) Celui qui est perspicace


Fig 5. Je suis la seule à avoir des frissons quand on oublie l'inversion du verbe lors de l'interrogation ?


5) Celui qui prend le métro à Barbes


Fig 6. Envoie "rateau" au 76800 c'est plus rapide !


6) Celui qui mène une double vie (en mode chacal)


Fig 7. Sinon tu connais gleeden ?


7) Celui qui est resté bloqué en 1983 (même s'il était pas né à l'époque)


Fig 8. Ça existe les gens qui draguent comme ça dans la "vraie" vie ?


8) Celui qui est BG, le sait, et en profite


Fig 9. Ben alors ta maman t'a pas appris à dire bonjour ?


9) Celui qui passe du coq à l'âne


Fig 10. Mhmhmhm...mhmhm... non.


10) Celui qui veut SURTOUT pas d'un plan cul


Fig 11. Oh putain la psychologie inversée ça marche trop ! J'ai trop envie maintenant ! Merde !


Allez pour terminer un petit bonus. La punchline que je n'ai jamais osé envoyer parce que je suis une gentille fille (ou pas!) qui croit un minimum au karma (ou pas...) et ne veut pas se faire assommer par un grêlon de 3kg500 en sortant de chez elle au prochain orage. Mais bon on va dire que je l'ai pensé très fort !

Fig 12. Poo poo pi(pi)dou

Il va s'en dire que je remercie tous les gentils messieurs qui ont participé à l'élaboration de cet article (et m'ont permis de pondre un post facile sans effort ! quoique avouez que vous avez été bluffés par la qualité des photomontages label ghost-buster). Surtout restez comme vous êtes.

21 août 2016

Step by step

Hier soir pour m'endormir après une journée compliquée j'ai écouté l'émifion sur le chagrin d'amour et ça m'a beaucoup aidé à comprendre ce que je traversais. Déjà ça m'a fait du bien de voir que je n'étais ni la seule schizophrène, ni le seul boulet qui s'incruste chez ses amis pour pas rester seul.

Fig 1. Je suis une gentille patate


Ensuite j'ai réalisé que se remettre d'une rupture, c'était plus compliqué que simplement décider d'aller mieux et d'écrire des articles tous les jours pour s'en persuader. Qu'il y avait toute une série d'étapes, plus ou moins rigolotes à passer avant de finir par accepter la situation et de passer à autre chose. Je me suis rendue compte qu'il ne suffisait pas d'un mois pour se remettre d'une histoire de neuf ans, et que la route était encore longue.

Fig 2. La gamine ultra flippante
Alors j'ai fait un peu de ménage hier soir. J'ai supprimé toutes ses photos sur facebook et instagram (bon.. ok... je les ai sauvegardé avant... mais j'ai toujours du mal à me débarrasser des vieux souvenirs ça n'est pas spécifique à monsieur mon ex!). Je me suis désinscrite du site de rencontre sur lequel je m'amusais à tchater depuis quelques jours (et ce, sur conseil d'un mec inscrit sur ce même site, la vie est drôle parfois ^^).

Et j'ai ghosté le covoitureur de l'autre jour qui me harcelait littéralement de messages pour aller boire un verre/faire un tennis/partir en rando/aller au spa/improviser un weekend sur Bordeaux (ok, je sais, c'est mal, mais j'ai jamais prétendu être une gentille personne!).


Donc voilà, maintenant je vais m'autoriser à aller mal. A regarder des séries tout l'aprem dans mon lit parce que la vie est une pute (et que y'a que des mecs pour inventer des expressions aussi misogynes et que notre société patriarcale elle pue du cul). A manger des schroumpfs à 3h du mat en regardant des sports incompréhensibles (sérieux ? qui peut être doué à la fois en escrime et en équitation à part Dartagnan ?) et en gueulant sur ces arbitres à la con (naaaan mais la chanson du programme de GRS était beaucoup mieux que celle de la russe, ça méritait au moins un 8).

Fig 3. Autoportrait de profil en mouvement
Je vais arrêter de lui en vouloir d'avoir gâché mon été/mes vacances/notre dixième année/ma vie. Je vais arrêter de trouver des excuses à son comportement de chaton. Je vais arrêter de me dire qu'on est faits pour être ensemble et qu'on finira forcément par se retrouver dans quelques années.

Je vais simplement continuer à vivre, à avancer comme on me l'a appris c'est à dire un pied devant l'autre, pas après pas, jusqu'à ce que mes petits petons se fassent à leur nouvelle pointure et que les ampoules cicatrisent complètement..

(Et voilà comment terminer un article au pied levé avec une métaphore du meilleur goût !).

20 août 2016

Ce moment de flottement

Fig 1. Si vous cherchez une idée cadeau
Depuis que je suis petite, je déteste ce que j'appelle "les moments de flottement". En gros pour moi c'est le laps de temps qu'il te reste avant un changement dans ta vie, un changement d'environnement, un truc qui va se passer dans pas longtemps quoi.


Je m'explique, la première fois que j'ai réellement compris mon inefficacité et le caractère inutile de mon existence pendant ces moments de flottement c'était l'année de mon concours. A cette époque j'essayais de bosser au moins 8h par jour, et chaque minute d'attention portée à autre chose qu'à mes cours faisait pousser des champs entiers de culpabilité dans ma tête.


Pourtant, plus j'approchais du moment où je devais prendre le train pour rentrer chez mes parents ou dans ma ville étudiante, plus j'étais dans l'incapacité de travailler. J'étais tellement dans l'attente de ce trajet que je devenais incapable de me projeter sur autre chose, comme si de toutes façons je n'aurais pas le temps de faire tout ce que je voulais donc autant ne rien faire du tout. J'ai donc appris à identifier à l'avance ces moments où je serai de toute façon beaucoup moins efficace pour arrêter de me mettre la pression et m'organiser d'autres plages de révisions plus sereines.

Les moments de flottement, c'est quand tu as eu la bonne idée de réserver ton vol retour à 14h et que tu te demandes si ça vaut vraiment le coup de profiter encore 2h de la ville (alors que tu seras déjà entrain de stresser sur le temps de trajet jusqu'à l'aéroport) ou si tu ferais pas mieux de t'octroyer une ultime grasse mat (et "gâcher" ta dernière matinée là bas).

C'est quand à Noël tu essayes de passer du bon temps avec ta famille en sachant que tu pars dans une heure. C'est quand il te reste deux jours à bosser avant la fin de ton préavis de démission. C'est quand tu déménages à l'autre bout de la France dans une semaine et que tu es incapable d'apprécier une soirée avec tes amis.

Fig 2. Idée cadeau #2
Quand je me suis faite quitter ce 14 juillet, que monsieur a commencé à parler déménagement préavis carton et blablabla, je lui en ai mais tellement voulu de me gâcher mes vacances. Pas seulement parce que j'allais être triste et groggy une bonne partie de l'été, mais parce que je savais que j'arriverai pas à les apprécier vraiment. Que je resterai toujours dans l'attente de mon retour sur Paris, du nouvel appartement à trouver, des cartons à commencer, du compte joint à fermer, du pacs à défaire, de l'abonnement canal plus à résilier..

Cela faisait des années que je n'étais pas rentrée dans le sud plus d'une semaine d'affilée. J'avais tout prévu, j'avais largué mon boulot, je m'étais promis de pas regarder les annonces durant tout le mois d'août (bon ça c'était déjà raté d'avance ^^), j'allais passer au moins 3 semaines chez moi dans les Pyrénées pour revoir tout le monde, profiter de la montagne, de la mer et de l'Espagne. Je venais de valider la première partie de mon diplôme avec les meilleures notes de ma promo. J'étais tellement heureuse que c'en était presque indécent...

Et voilà on est le 20 août, j'ai encore une semaine à passer ici avant de rentrer mais j'arrive plus à profiter, je suis dans ce putain de moment de flottement où je n'ai qu'une envie c'est de retourner sur Paris pour me trouver un appart et passer à autre chose. Et en même temps je veux pas vraiment tourner la page non plus. Puis en même temps on est samedi et il pleut quoi. Je vais rester sous la couette je crois.

Fig 3. Cri du lit (ou du coeur)

19 août 2016

Les 5 points positifs de la rupture

Il y'a une dizaine de jour, mes amies se sont mis dans la tête d'essayer de me trouver des idées d'articles pour quand l'inspiration viendrait à manquer (ça arrive même aux meilleurs d'entre nous hein...). Et donc l'une d'elle m'a sorti, triomphante, que je devrais faire un article sur les bons côtés de la rupture.

Ma première réaction fut "No way!", la seconde "T'as craqué", la troisième "Non mais y'a pas de points positifs à une rupture que l'on subit, au mieux on trouve quelques consolations".

Bon du coup, je ne sais pas si j'écris plus cet article parce que j'ai changé d'avis ou parce que je suis en plein syndrome de la page blanche, le fait est que j'ai reconsidéré cette option et que je me lance aujourd'hui (sans savoir jusqu'où cela va me mener!) dans le TOP 5 des conséquences plutôt heureuses d'une séparation.


1) Tu peux être relou (sans qu'on t'en tienne rigueur)



Fig 1. Moi dans mes bons jours
Et si en plus t'as tes règles (et que tu le fais savoir en toute classe, mode "Mais où est ce que j'ai mis ce putaiiiiiin de tampon je l'avais à l'instant !!??!! Ah non pardon, il est déjà dans ma fouffe.."), là tu obtiens le permis maxi-relou-hystérique-ascendant-porte-de-prison.

Tu peux te permettre un retour en arrière à l'âge de 4 ans sans que personne n'y trouve à redire. Et quand finalement tu atteins le level maximum de la chiantitude et que tu finis par t'auto-soûler, personne n'accepte tes excuses ("Mais non, c'est bien normal, ça arrive à tout le monde d'hurler sur le serveur quand il te ramène un coca light à la place d'un coca zéro...").



2) Ta côte de popularité augmente



Fig 2. Le gif insupportable - je vous ai dit que j'étais relou ?
Dès que la nouvelle commence à se disperser auprès de ton entourage, tu reçois des messages ou des appels sympas d'amis ou de cousins éloignés qui viennent prendre de tes nouvelles ou te changer les idées.

Ton téléphone te fait la gueule car d'habitude le mois d'août c'est aussi sa période de congé, mais même quand ils sont au fin fond de l'indonésie en trail et sans réseau, les gens arrivent à t'envoyer une mouette voyageuse pour te montrer qu'ils pensent à toi. Un mec perdu, dix amis retrouvés.




3) Tu dors bien



Fig 3. Sinon vous savez ce qu'il vous reste à faire
Surtout si ton mec a la bonne idée de te plaquer en période caniculaire ou que tu es médaille d'or dans la discipline de l'enroulage de couverture. Tu vas vite te rendre compte qu'il n'y a pas que 2 ou 3 positions possible dans un lit, mais que toutes les diagonales sont envisageables. Si tu as trop chaud, pas besoin de retourner ton coussin, tu as un deuxième oreiller tout frais qui n'attends que toi.

Si tu es insomniaque, tu n'as pas à supporter la respiration ulcérante d'un conjoint qui dort comme un bébé à tes côtés (quand il ne ronfle pas). Et aucun risque de se faire surprendre par un réveil mal réglé autre que le tien à 7h du mat un dimanche matin.

4) Ton temps libre est multiplié par 2 (ou 3, ou 4, selon la règle de la dé-fusion)



Fig 4. On a aussi le nez en commun
Tu n'avais pourtant pas l'impression de passer ta vie avec lui mais tu te rends vite compte que tous ces projets couture/album photo/musique/marathon de série que tu repoussais depuis si longtemps, ben finalement tu as largement le temps de les faire.  J'aurais jamais eu autant de temps à consacrer à mon blog si j'étais encore en couple.

D'ailleurs, on est bien d'accord, personne ne lit les blogs de couple ? C'est insupportable de voir des gens qui s'aiment et qui sont heureux et qui n'ont jamais de cernes malgré les batailles nocturnes de couette et d'oreillers. D'ailleurs où ils trouvent le moment pour s'occuper de leur blog ?

5) Tu es maître de tes choix



Fig 5. Moi qui entre à "Maison du monde"

Plus besoin de galérer 110 ans pour choisir une destination de vacances, un film au cinéma, un meuble chez ikea, un indien ou un burger. Plus besoin de compromis sur la taille du nouveau canapé ou sur l'épaisseur du papier toilette.

Plus besoin d'aller manger chez la belle mère ou d'avoir peur de le gêner quand tes parents investissent (oui c'est le terme!) l'appartement pour une semaine.

Bon quand tu es balance comme moi, c'était parfois pratique d'avoir quelqu'un pour trancher à ta place...


Mais il faut bien grandir un jour ou l'autre non ?




18 août 2016

Cinq semaines.

Fig 1. En vrai je suis calée dans mon lit
Il est 15h18 quand je commence cet article. Cela fait une vingtaine de minute que j'ai allumé mon ordinateur et que je me tortille les cheveux à la recherche de l'inspiration (oui les axones de mes neurones sont accrochés au niveau des racines de mes follicules pilleux, du coup quand j'entortille une mèche, mon cerveau entre en ébullition, CQFD). Puis je vais sur mon blog relire les derniers articles parce que visiblement je peux pas compter sur mon ciboulot aujourd'hui.

Il est donc 15h17 passé de quelques secondes quand je réalise que cela fait 5 semaines aujourd'hui que je me suis pris ce raz-de-marée émotionnel en pleine figure, sans pouvoir l'esquiver en plongeant la tête, sans prendre le temps de fermer les yeux et me boucher le nez. J'ai été aspirée par une sorte de gros rouleau compresseur qui m'a rejeté sur le sable quelques de mètres plus loin, gueule contre terre.

Ce qui ne nous tue pas nous inspire des proverbes à la con. Le fait est qu'aujourd'hui hormis quelques courbatures et deux ou trois hématomes récalcitrants, je me suis remise de ma prodigieuse frayeur dans les vagues (promis j'arrête cette métaphore interminable à la fin de cette phrase!) et même si je suis encore un peu frileuse à l'idée de replonger un pied dedans, j'aime toujours m'asseoir au bord de l'eau et regarder le balancement de la houle.
Fig 2. J'essaye de rendre cet article plus optimiste !

Bref, tout ça pour dire qu'il m'a fallu une demi-journée pour réaliser que cela faisait 5 semaines que je m'étais faite lourdée. Une demi-journée, alors que jusqu'ici j'attendais cette échéance hebdomadaire de pied ferme, avec un empressement teinté de mélancolie. Pourtant, je n'arrive pas vraiment à me réjouir de cette indifférence que j'assimile plus à une sorte de résignation que de véritable progrès.

Je me persuade que je fais le bon choix en maintenant la distance entre lui et moi (et quand j'ai des doutes je m'en vais relire cet article pour me remettre les pendules à l'heure) mais je n'arrive pas à faire taire cette petite voix au fond de mon crâne qui me dit que merde, c'est l'amour de ma vie, et qu'il aurait mérité que je me batte un minimum pour lui au lieu de renoncer au bout de deux heures.

Fig 3. Et hop

Je n'ai plus peur de souffrir, je n'ai plus peur de pleurer, mais j'ai peur des regrets. J'ai peur de me retourner dans 3, 6 ou 24 mois, et de me dire que j'aurais du faire autrement. Peut être qu'en relisant ce blog dans quelques temps, j'y trouverai le parfait mode d'emploi de la rupture. Mais pour le moment j'avance dans l'inconnu, et j'espère juste que la route que je prends est la bonne.



17 août 2016

Ma chanson de rupture

Fig 1. J'ai toujours eu la grosse tête
..Dam di dam..

Si vous vous appelez Kathy ou que vous avez compris d'où venait le nom de ce blog (sinon faut faire un tour ici, c'est la base !), vous savez déjà que j'aime d'amour Etienne Daho.


Si vous avez déjà été largué(e), vous savez aussi que généralement y'a une chanson qu'on écoute en boucle ou qu'on chante mélancolique dans la voiture ou dans sa salle de bain en se brossant les dents (à éviter quand même car ça fout du dentifrice partout).



Alors avant de vous faire découvrir cette chanson et son clip fabuleux made by Jean-Pierre Jeunet (oui Clémence c'est le réalisateur d'Amélie Poulain), quelques petites précisions :

- Même après 978 560 écoutes je n'ai toujours pas compris les paroles (ni le titre, cela va s'en dire)

- Oui je chante en yaourt après le premier "si tu viens n'attends pas qu'"... qu'... qu'au bout du corps d'eau non quand elle danse..??

- Mon passage préféré (hormis les "bibop" et les "dam di da") que je chante en hurlant dans ma voiture depuis des années c'est "Je m'étourdis ça ne suffit pas à m'faire oublier que t'es plus làààà ! J'ai gardé cette photooooo pour toi ce photomaton que t'aimais pôôôô" (mais maintenant je le chante en le pensant vraiment quoi ! tmtc!)


Bon si vous n'avez toujours pas compris de quelle chanson il s'agit c'est vraiment que vous avez vécu sans radio ces trente dernières années.



16 août 2016

Souvenirs.

Fig 1. Portait de Suzanne Valadon - De Toulouse-Lautrec

Y'a un poète que j'aime plus que Musset. Je le garde tout au chaud au fond de mon petit être, ou au creux de ma main. Je le protège, je sais que pour un amour si précieux la vie peut être très dure et les désillusions douloureuses. 

Alors je noue délicatement un foulard autours de ses jolis yeux et je lui raconte ce qu'il se passe au dehors. Je le guide quand il se fourvoie, je le ramasse quand il tombe, je le panse quand il se blesse. J'avais même pensé à l'attacher aux chaînes de mon cœur, mais je sais à présent que ce n'est que quand il s'épanouit aussi bien près que loin de moi qu'il est le plus beau.

Alors j'ai détaché le foulard. Je lui ai dit "Tiens, prend là cette liberté si chère à tes yeux et aux miens, et va t'en, sauve toi avant que le mal ne soit fait, avant que je ne puisse plus supporter ta perte !". Il a hésité, tout ébloui par cette luminosité nouvelle, et a fait quelques pas, plus assurés qu'à l'ordinaire.

Je me suis sentie toute petite, tellement petite devant ce magnifique amour que j'avais vu grandir depuis si longtemps sans m'être jamais rendu compte de l'ampleur qu'il avait pris.

Alors mon amour se retourna, me tendit la main avec un sourire et me dit "Il n'y a pas d'amour sans toi"



7 décembre 2007

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