28 août 2016

Les petites joies de la rupture

Fig 1. Humour en promotion

Aujourd'hui j'ai reçu un message de mon ex, qui doit normalement me céder l'appartement (et le chat!) ce soir avant qu'on le rende définitivement fin septembre.

Bref, monsieur était visiblement très fier de m'annoncer qu'il avait réussi à détartrer la cuvette des toilettes (sa vie est également trépidante, vous comprenez maintenant comment on a pu rester ensemble aussi longtemps) et que pour ce faire il avait utilisé (et c'est apparemment une idée de génie, mais de génie incompris) ma poire à jus de cuisine.

Si jamais je vous invite à manger le poulet rôti un dimanche midi je comprendrais tout à fait que vous refusiez.

La bonne nouvelle c'est que comme cette fois l'appartement ne restera inoccupé que quelques heures, il n'aura pas à couper l'eau. Parce que fréquemment (deux fois en neuf ans pour ce genre de conneries je vous jure qu'on trouve ça fréquent), quand je pars en vacances avant lui et que je lui laisse la responsabilité de fermer l'appartement, monsieur est pris d'une envie frénétique de "bien faire", envie qu'il ne parvient visiblement pas à soulager en tournant un pauvre robinet.

Fig 2. Portrait de couple
Alors il cherche ce qui lui reste à faire et qu'il pense avoir oublier. Parce que j'ai tellement insisté avant de partir que ça pouvait pas être aussi simple (mais comme il a pas franchement écouté il s'en souvient plus trop). Mais qu'il peut pas m'appeler pour que je lui répète parce qu'il a peur de se faire engueuler (parce que je voyais bien qu'il écoutait pas mais qu'il m'a soutenu que si).

Monsieur décide donc de se lancer dans la chasse aux prises électriques (félicitons l'initiative, elles sont rares), puis craignant d'en avoir oublier, il finit par avoir l'idée du siècle et de couper le courant. Le courant qui alimente toutes les lampes qui risqueraient de provoquer un incendie s'il en oubliait une. Le courant qui permet à la tv et aux décodeurs de rester en veille et donc potentiellement de griller en cas d'orage foudroyant. Le courant qui risque de provoquer un court-circuit au niveau du disjoncteur et de faire cramer l'appartement. Le courant qui sert surtout à garder le frigo et le congélateur (genre un vrai congélateur, d'1m60 de haut, sinon c'est pas drôle) en marche pendant nos semaines d'absence.

Fig 3. Coucourico

Malheureusement son raisonnement n'ira pas aussi loin. Feu les mars glacés et la poule congelée.


Bon je vais m'arrêter là sinon dimanche je risque de le manger seule mon rôti.


(Finalement on en trouve des bons côtés à la rupture)

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Ahahahah ! Mon ex m'a fait le même coup. Le plus drôle c'est quand on est rentrés de nos 4-5 semaines d'absence, après un festival de musique de 4 jours, le dimanche soir, complètement crevés et sales.

J'ouvre la porte de l'appartement en prenant une inspiration parce que je me doute bien qu'il n'avait pas fait comme j'aurais fait c'est à dire ranger ce qui traînait et laver un coup par terre. Une odeur étrange me parvient aux narines, j'allume la lumière. Oh, ça ne s'allume pas. Et lui tout fier : "j'ai coupé le courant pour faire des économies". Je lui dis "... et bien évidemment tu as vidé le frigo et le congélo ?" Silence. Je me dirige vers le frigo. J'ouvre. 4/5 semaines de putréfaction dans la face. Il était pour laisser ça là et voir le lendemain, je ris nerveusement. Non faut le faire ce soir, et demain, je reçois une amie pour quelques jours, c'est merveilleux, pas de frigo, fin août. Du coup il m'a regardé vider et nettoyer le frigo, les bras ballants, se sentant certainement un peu con.

Le frigo était pourri de l'intérieur, impossible de rattraper l'odeur ou quoi, donc on a dû jeter et en racheter un. Il venait d'avoir un an ce petit frigo, paix à son âme.

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