28 janvier 2017

La La Land

Fig 1. 20 ans d'amitié qui se terminent
par une phrase malheureuse


Hier soir je suis allée au cinéma avec un couple d'ami (c'est ma spécialité en ce moment de traîner avec des couples qui veulent bien de moi!).

On est allés voir La La Land dont je n'avais absolument pas entendu parler avant le battage médiatique du métro parisien et les conseils d'une autre amie.

Alors je vous préviens tout de suite, étant en amour transi depuis des années devant Ryan Gosling et ayant passé mon adolescence à mater en boucle Moulin Rouge et Across the universe, cet article va être complètement subjectif et dithyrambique.

J'ai l'impression que dans tous les films qui m'ont marqué, la musique a une place très importante.

Du Petit Dinosaure à Bright Star, en passant par Titanic, Eternel Sunshine of the spotless mind, La guerre est déclarée ou encore Drive (date du début officiel de mon idylle avec Ryan mais il ne le sait pas encore), je suis du genre à réécouter les bandes originales des heures durant pour rester encore un peu dans l'atmosphère si particulière de ces longs métrages.

Je ne sais pas si ce genre de film peut toucher n'importe qui, mais il est sûr que depuis hier La La Land m'a complètement retourné la tête. Pour vous la faire courte c'est du cucu dansant et entraînant, la copine avec qui j'étais a même quitté la salle en faisant des arabesques pendant que son mec qui avait subi les deux heures de film la regardait sans trop comprendre.

Alors que la personne qui me servait de meilleure amie jusqu'à il y a environ 25 minutes, se mate Blue Valentine et La La Land et on en reparle après si j'accepte de lui ré-adresser la parole.

Fig 2. Ryan vite fait mon cul !

Et pour les autres filez-y avant qu'il ne remporte ses 809 oscars et qu'on vous tanne à longueur de journée avec les "keu-ment ??? tu ne l'as pas encore vu ??? mais il est TROP bien pourtant !"

(Et si vous tardez pas trop vous aurez même le plaisir jouissif de pouvoir balancer cette phrase à une grosse partie de votre entourage).
La VF est interdite of course.

24 janvier 2017

Retrouvailles

Fig 1. J'avais un concert après, moi !
Dimanche midi, j'ai revu mon ex.

Je lui avais envoyé un sms avant les fêtes pour savoir s'il retournait dans notre petit patelin et si l'on pourrait s'y croiser, mais comme il n'y rentrait pas on a convenu de se revoir sur Paris. A la base je lui avais proposé de se rencontrer pour débriefer un peu notre rupture maintenant que les passions étaient retombées, au final je crois qu'on a parlé de tout sauf ça.

On a passé un bon moment, on s'est donnés des nouvelles de tout le monde (sauf de sa mère, étrange...), on a ri, j'ai postillonné un bout de salade et on s'est quittés en se promettant de se revoir à l'occasion. Sur le moment c'était plutôt léger et agréable de le revoir.

Et finalement les jours qui ont suivi j'ai pas mal cogité.

Je ne pense pas que je puisse renouer d'amitié avec lui pour le moment. C'était trop naturel dimanche pour être vraiment sain. Je le connais toujours par cœur, je sais ce qui va le faire rire, le forcer à réagir ou l'émouvoir gentiment. Si on enlève sa nouvelle écharpe et son pantalon flambant neuf probablement acheté en soldes, c'était la même personne que j'ai côtoyé toutes ces années.

Je suis passée par plusieurs stades de réflexion. Est-ce que l'on peut vraiment faire le deuil d'une vie heureuse ? Je veux dire, quand on était dans une relation négative qui nous tirait vers le bas ou nous empêchait de nous épanouir, même si c'est compliqué, j'imagine qu'on peut se raccrocher à ça pour avancer ?

Fig 2. Rompre avec un canard c'est plus simple

Des fois quand je me balade à Paris, je croise le chemin de mon ancienne vie. Une sortie de métro que j'avais l'habitude d'emprunter, une boulangerie où je m'arrêtais en rentrant. Ça m'arrive de laisser glisser mon imagination et de me demander où j'en serai aujourd'hui si on ne s'était pas séparés. Si j'attendrais sur le même quai, si je prendrais la même baguette.

Objectivement et sans vous mentir, je suis heureuse dans ma nouvelle vie. J'ai pris beaucoup d'assurance, trouvé une voie professionnelle qui me plait vraiment, rencontré un chouette garçon. J'ai mis de l'ordre dans mes relations, mon appartement, et surtout j'ai réussi tout ça toute seule.


Fig 3. Bipolarité mon amour
L'avenir ne me fait plus peur, j'ai la conviction qu'il me reste plein de trucs chouettes à vivre, et même s'ils sont différents des plans que j'avais méticuleusement échafaudés dans mon petit cerveau torturé ces dernières années, c'est pas grave, je ferai avec.

Même si j'ai eu relativement peu de copains avant mon ex, ça m'arrive de tomber sur des photos d'eux à l'étranger ou avec leurs nouvelles copines et de me dire que j'aurais pu être là avec eux. Je ne fais pas de projection, c'est juste drôle d'imaginer les différentes vies auxquelles j'ai délibérément renoncé, ou pas.

Mais je ne pense pas en être encore à ce stade avec lui. De vraiment être capable de faire la différence entre une vie imaginaire ou fantasmée.

Fig 4. That's SO ME !
Je suis convaincue que c'était une bonne chose de le revoir dimanche. Ça m'a permis de vraiment tourner la page des prises de tête du déménagement et de ne plus appréhender de le croiser par hasard sans savoir comment réagir. De me confronter à cette nouvelle version de lui qui n'a plus de sentiments amoureux pour moi.

Finalement, cette rencontre qui était plutôt chouette et spontanée a remué pas mal de choses par la suite. J'aurais sans doute pu m'effondrer sous le poids de ces interrogations auxquelles je n'ai toujours pas toute les réponses. Mais je suis persuadée que c'est comme ça que l'on avance, en se confrontant à la réalité, et en se posant les bonnes questions.

Et j'ai furieusement envie d'avancer.

18 janvier 2017

Les présentations


Bon. Je me suis offert une tablette graphique. J'ai vraiment du mal à dessiner quelque chose qui me ressemble vraiment, mais je vous promets, je vais m'entraîner !

En attendant, les autres sont pas trop ratés je suis assez fière de moi ^^



 Mais mon talent ne s'arrête pas là. J'ai réussi à puiser dans ma mémoire pour me souvenir du prochain visage que je n'ai pas vu depuis.. fiou... des siècles !


Comme il n'y a pas que les mecs dans la vie, je vous présente très bientôt mes amis, ma famille... quand je les dessinerai assez bien pour ne pas qu'ils se vexent... :)

Merci pour votre indulgence !




15 janvier 2017

Entre deux O

Ce soir je me demande quand est-ce que l'on peut vraiment dire que l'on est passé à autre chose... Quand on est heureux dans notre nouvelle vie ? Ou quand l'ancienne ne nous manque plus ?

Fig 1. Non ce n'est pas le motif de mon prochain tattouage

Je me souviens, le lendemain de ma rupture, je suis allée courir en forêt pour simplement arrêter de penser. Et soudain, j'ai entraperçu l'immensité du temps qu'il me restait à vivre sans lui. J'en ai eu le vertige, la nausée presque. J'ai accéléré le rythme pour vraiment arrêter de cogiter sur tout ça.

Passer à autre chose, d'accord, je peux l'envisager. Concrètement je ne pense vraiment pas qu'il puisse un jour réparer ce qu'il a cassé. C'est triste de renoncer à lui, mais je ne me sens plus capable de reconstruire quelque chose avec mon ex alors que j'ai déjà eu tant de mal à me relever toute seule.

Mais j'imagine que c'est quand même normal que la vie avec lui me manque. Je veux dire, c'est franchement plus simple d'avancer à deux que tout seul, surtout quand tous les gens autour de soi sont dans cette configuration. Puis j'étais heureuse, c'est plutôt sain d'aspirer au bonheur non ?

J'ai l'impression d'être sortie complètement rincée de cette histoire. C'était facile de l'aimer. Aujourd'hui mes sentiments sont plus emmêlés qu'un casse tête chinois. Je sais plus si l'amour c'est bêtement une histoire de contexte et de moment opportun, une question de volonté, ou juste un formidable hasard.

Fig 2. Mais bon sang mais c'est bien sûr

J'imagine que ça reviendra un jour. Les projections, les projets, l'évidence. Je suis même pas triste. Peut être un peu blasée si vraiment je dois le concéder. Mais en fait d'un certain côté, ça me repose de ne plus avoir à penser à tout ça. De n'avoir que mon chat et ma pomme à gérer au quotidien.

Quand je vois les efforts que font certains pour maintenir leurs couples à flots, pour ne pas se retrouver seul, j'ai vraiment de la peine. Mais d'un autre côté, je me dis qu'il y a quelques mois, si je m'étais retrouvée à leur place, j'aurais été bien incapable de partir moi aussi.

Bon maintenant va pour conclure cet article décousu qui part dans tous les sens. En ce moment je ne me projette plus et ça me va plutôt bien. Mon cœur est au repos, mon cerveau occupé à d'autres tâches. Ils continuent d'assurer leurs fonctions primitives, apprécier une discussion, un sourire ou une photo. Penser à quelques souvenirs heureux. Savoir ce qui nous fait plaisir et ce que l'on préfère éviter.

Fig 3. "It's alive!"

Je suis heureuse, je ne sais pas si c'est contextuel, une question de volonté, ou juste un formidable hasard.

10 janvier 2017

La reprise

Fig 1. Les vannes sont ouvertes
Comme je vous l'expliquais dans mon dernier article, cette période de fêtes a été un peu compliquée.

Je pensais avoir un nouveau passage à vide en rentrant, et à vrai dire il s'est produit exactement l'inverse.

Je me rends compte que finalement ma nouvelle vie est beaucoup plus adaptée à mon "célibat" que l'ancienne, restée en partie chez mes parents. Là bas, mon propre reflet me rappelait mon ex. Quelque chose de désespéré dans les yeux j'imagine.

Vendredi matin, après avoir pleuré un bon coup en écrivant l'article sur mes grands parents, j'ai longuement regardé le miroir de ma salle de bain, un peu groggy, mais surtout profondément surprise de n'y trouver que cette silhouette que je connais si bien. J'ai réalisé que je ne voyais pas du tout mon ex dans cet appartement.

Fig 2. Life is cucu
J'ai été la première étonnée de la douceur de cette semaine de reprise. Les retrouvailles avec mes amis, les regards amoureux que me lançait mon filleul entre deux cuillères de riz, le plaisir de retourner travailler dans une ambiance qui sent encore un peu les rêves d'enfants et la cannelle, mon frère et ma belle sœur venus se réchauffer quelques jours en France...

En fait, je crois que tous les efforts que j'ai fournis, plus par instinct de survie que par réelle conviction, pour essayer de me construire un quotidien plutôt chouette sont entrain de porter leurs fruits.

Moi qui me targuait de vouloir bouger à tout prix dès septembre je me surprends à imaginer ma vie encore quelques temps dans ce coin. J'ai des dizaines de projets en tête, et en bonne balance que je suis, en ce moment je change de futur comme de culotte (et je suis plutôt clean de ce côté).

Mais ce qui me laisse penser qu'en ce moment ça va plutôt bien, c'est qu'aujourd'hui, rester ici en est un.

6 janvier 2017

Les fêtes

Fig 1. Look casual esprit de noël
Ce serait mentir que de dire que ces premières fêtes sans mon ex n'ont pas été plus compliquées que les autres.

Je ne parle pas des vacances en général, car mes parents ont l'habitude de me voir glander en pyjama toute la journée et glandouiller sur l'ordi des heures durant (#décompression).

Mais pour Noël on a l'habitude de recevoir la famille proche (et moins proche) pendant plusieurs jours, et outre la quantité phénoménale de boulot que ça demande quand on reçoit une trentaine d'adultes à manger, il a fallu y ajouter toute l'énergie pour faire bonne figure et montrer que "ça va!" avec un grand sourire.

Sauf que la maison de mes parents c'est un labyrinthe piégeux, remplis de souvenirs tendres et (il faut l'avouer) encore un poil douloureux.

Comme je vous l'expliquais ici il y'a plusieurs mois, j'ai l'impression que la rupture consiste en une longue succession de "lâcher prise", et en gros, quand je rentre dans cette ville où l'on s'est rencontrés il y'a 16 ans, c'est un peu plus compliqué que le reste du temps.

On a traîné dans ces rues, dans les pièces de cette maison tellement de fois que je croise son esprit malin derrière chaque porte de chambre ou de placard. Il est devenu le vilain fantôme que j'ai toujours craint de rencontrer dans cette immense et vieille baraque.

Fig 2. Bienvenue au club
Il faut aussi dire qu'hormis mon grand père, il n'y avait que des couples chez nous pendant les fêtes. Je crois que lui et moi on avait un peu de mal. Mon grand père il me parle souvent de son passé, de ses souvenirs avec ma grand mère. C'est drôle parce que toute ma vie j'ai eu l'impression que mes grands parents n'étaient pas si heureux ensemble.

Ma mamie avait le même caractère de chien que mon père (et moi), et ils s'envoyaient gentiment bouler à longueur de repas de famille. Mais depuis qu'elle est tombée malade puis décédée, j'ai réalisé tout l'amour qu'il y avait entre eux et que j'avais occulté pendant des années avec mes a priori.

J'aime bien l'écouter raconter, mon grand père, j'ai l'impression qu'il a vécu tellement de vies différentes qu'il ne radote presque jamais. Souvent il s'inquiète de savoir comment je vais, si ça se passe bien au boulot, si je suis heureuse à l'autre bout de la France.

Fig 3. En vrai mon papy il a pas de lunettes
J'aime pas qu'il s'inquiète, mon grand père, du coup j'insiste toujours sur les bons côtés, je positive et change gentiment de sujet si celui-ci est un peu sensible. Je lui raconte jamais rien de trop trop personnel.

J'ai mis près d'un mois cet été à lui avouer que je m'étais séparée, parce qu'il ne comprenait déjà pas que je puisse partir en vacances sans mon ex aussi souvent (et sans lui écrire de lettre tous les jours) alors une rupture définitive ça devait lui sembler inconcevable.

Mon ex aimait beaucoup mes grands parents et c'était réciproque. Il rigolait toujours aux blagues de mon papy et se resservait 3 fois de la purée de ma grand mère.

Des fois ça me rend un peu triste de me dire que c'est le seul de mes copains qui aura eu la chance de les connaître tous les deux.

Dimanche dernier, mon grand père m'a demandé, tout désolé, si c'était vraiment fini avec mon ex. Je crois en fait que ça m'a plus touchée qu'attristée, que pour une fois il m'interroge sur un sujet aussi personnel. Alors j'ai pris une grande inspiration et j'ai répondu :

"Oui. Mais ça va"

2 janvier 2017

To Do List 2016 - Les résultats


Le suspense est à son comble et je reçois tous les jours des centaines de messages inquiets de lecteurs qui me demandent si je suis parvenue à remplir avec succès tous les petits objectifs que je m'étais fixée en novembre.

Comme lors de ma première to-do-list de cet été vous allez voir qu'il y a du raté.. et du moins raté.

Finir de vider mes cartons :

Je sais pas comment font les gens normaux, mais pour tout ce qui est ménage/rangement, je suis 1000 fois plus efficace sous la pression.

Et mes parents qui viennent squatter quelques jours dans mon appartement, c'était juste la pression qu'il me fallait pour venir à bout des derniers cartons.

Fig 1. Je suis même parvenue à monter un meuble toute seule
alors que ikea disait que c'était impossible !
J'ai du réaliser quelques exploits de dernière minute (aller à ikea un dimanche, charger 8 caisses chez emmaus solo en ayant garé la voiture super loin, passer la serpillère 10 minutes avant leur arrivée et souffler sur le sol pour qu'il sèche).

Je les ai finalement trouvé sur mon perron en sortant la dernière poubelle (vous avez dit "perfect timing"?).

Me remettre à la couture :

Fig 2. A l'intérieur j'ai brodé un petit mot cucu #onserefaitpas
Ok, ok, je n'ai pas été hyper productive, mais en même temps je n'avais pas comme objectif d'ouvrir une boutique en ligne de créas!

J'ai quand même eu le mérite de coudre de nouveaux boutons sur mon joli manteau beige, réparer les poches du jean de mon frangin et confectionné un étui à lunettes pour mon ADT amélioré.



Continuer le topbodychallenge

Fig 3. Mon secret, la culpabilité !
 Bon là encore on se refait pas, j'ai arrêté à mi-parcours pour la 134ème fois de l'année je pense.

J'hésite à reprendre en ce premier lundi de janvier (la symbolique des dates j'adore, dixit la fille qui s'est mise en couple un 31 décembre pour se faire larguer un 14 juillet) mais j'ai l'impression qu'un énième échec me fera définitivement renoncer à l'image de la fille persévérante que je me faisais de moi-même.


Commencer mon mémoire :

Fig 4. Testé & approuvé
J'attends les premières correction de ma prof depuis déjà plusieurs semaines et je dois avouer que je ne m'empresse pas de la relancer.

Mais j'ai trouvé un sujet cool et une façon encore plus cool de l'envisager, et j'ai envie d'emmener mon travail le plus loin possible.

Alors promis en 2017 je passe à la vitesse supérieure.



Jouer de la batterie sur scène :

Fig 5. Queen of the Yvelines
J'ai finalement vaincu mon tract pour me ridiculiser un peu mais grandement kiffer.

Ma prof que j'aime d'amour m'a préparé une série d'exercices pour donner l'illusion de gérer sur tout style de musique et improviser un peu du coup je me fais des gros kiffs sur youtube.

Et il me tarde troooop la prochaine jam session :)



Tenir ma comptabilité à jour

J'ai passé une partie de mes vacances à rattraper mon retard et je n'ai toujours pas terminé. La compta c'est la mort. La mort par la compta. CQFD.


Dernières humeurs

Vous en voulez plus ?