26 décembre 2017

Une meilleure version de moi-même

Après ma séparation avec mon ex, une fois passée la phase de sidération-kesskissepasse-toutvabienilsestrienpassé, est venue la réjouissante période des regrets. Je revivais nos dernières heures, nos dernières semaines en couple, et je me demandais ce que j'aurais bien pu changer pour nous donner un happy ending.

Fig 1. La rupture, c'est pas gégé !
Je me détestais surtout de n'avoir pas su en profiter à temps, de tout ce bonheur que j'avais à portée de main, que je considérais comme acquis et dont j'oubliais parfois la saveur. Il y'a tellement de scènes que je me suis re-jouées 106 fois en me disant que j'aurais du être moins chiantes ou peut-être juste plus douce.

Pendant des jours je me suis flagellée pour des reproches que j'avais trop rabâchés, des gestes tendres que je n'avais pas eu, et cette dernière soirée où je m'étais endormie trop tôt sans imaginer une seconde que ce serait justement la dernière.

Fig 2. Promesse à moi même
Bref, pour éviter de sombrer je me suis promis que si un jour je connaissais de nouveau ce bonheur, je ne reproduirais pas ces mêmes erreurs et que je saisirai chaque occasion d'être heureuse.

C'est pas un truc que je me suis dit à la légère, non je me le répétais dès que j'avais un coup de mou et j'avais vraiment envie de croire que j'en serai capable.

Près de 18 mois plus tard je peux affirmer qu'aujourd'hui je suis une meilleure personne qu'avant ma rupture.

Je me lasse pas de caresser les cheveux de mon amoureux pendant des heures en l'entendant ronronner de plaisir. Quand un truc me prend la tête, je prends une grande inspiration et j'essaie au maximum d'en parler avec lui de façon bienveillante ou à défaut la plus neutre possible.

J'ai décidé d'arrêter de faire la gueule ou de me muer dans un silence de plomb en attendant que l'autre comprenne de lui même ce qui a pu me peiner. Y'a toujours des moments où mes habitudes reviennent au galop (mutique un jour, mutique toujours), mais une fois que j'ai pris un peu de recul je rétablis systématiquement la communication, et là pour le coup j'ai vraiment de la chance d'avoir un copain plus axé dialogue que rancœur.

Fig 3. Trop de lov'

Tout ce que cette nouvelle vie m'a apporté, le fait de lâcher prise sur les choses, de profiter au jour le jour et d'arrêter de stresser pour un rien, je l'applique également sur mon couple et je vois vraiment la différence. On dira que c'est l'euphorie de notre rencontre, les premiers mois lune de miel, mais je veux croire que dans 10 ans encore je prendrais autant de plaisir à me coucher près de lui et l'étouffer de bisous pour lui souhaiter une bonne nuit (j'avoue en vrai souvent je m'endors comme une loque en plein milieu d'une conversation).

Fig 4. Moi quand j'écris (photo contractuelle)
C'est drôle parce que quand j'écris sur ce blog, ce qui me pousse à faire un peu d'introspection, je parle énormément de ma rupture et de mon ex. Alors qu'au quotidien, c'est vraiment quelque chose qui prend aujourd'hui peu de place dans ma vie.

C'est pour ça que j'écris moins en ce moment, je ne ressens plus comme avant le besoin de poser des mots sur mes sentiments, je suis plus au clair avec moi-même.

Je veux pas lâcher ce blog parce que j'y suis vraiment attachée, il m'a énormément apporté et j'aime beaucoup relire mes articles plus anciens pour voir le chemin que j'ai parcouru.


Quand on lit deuxièmejour, on voit vraiment se dessiner les différentes étapes schématiques de ma "guérison",  mais en vrai ça a été plus progressif, beaucoup de pas en avant, pas mal en arrière, et surtout des pauses nécessaires à tout ce cheminement.

Dans 8 mois mon amoureux tout beau tout neuf et la version 2.0 de moi même on part faire un tour du monde à notre manière, d'ici là je compte mettre toutes ces semaines à profit pour continuer à évoluer dans le bon sens. Je vous tiendrai au courant, promis.

Belles fêtes à tous <3

Fig 5. Le poussin c'est cadeau !

22 décembre 2017

Le remariage

Fig 1. Let's party !
Voilààà, si vous me suivez sur instagram, vous le savez déjà, je me suis pacsée avec mon nouvel amoureux vendredi dernier, 10 mois pile poil après notre rencontre.

On a fait une grosse soirée en entassant une grosse dose de chouettes personnes en pulls de noël dans sa petite maison de banlieue et en les arrosant de vin chaud toute la soirée.

On s'est couchés ivres de pizzas et de bonheur, moi lui répétant inlassablement que c'était vraiment une trop belle fête.

A la base, on avait commencé à en parler pour les avantages fiscaux que le PACS nous offrait (romantisme quand tu nous tiens), puis une fois la date fixée, on s'est fait un peu happés par l'euphorie du moment et on a décidé d'en faire un truc qui nous ressemble. Spontané, simple, joyeux.

J'en avais peu (pas) parlé ici, mais il y a quelques semaines mes insécurités étaient revenues au galop. La séparation avec mon ex, je l'avais actée, digérée, amortie. Mais les semaines d'errance affective qui l'avait précédée, j'avais un peu sous estimé leur impact sur ma nouvelle vie.

Fig 2. Vous en doutiez encore ?
Quand ton mec un peu distant te rabâche pendant deux mois que tout va bien, que c'est pas toi c'est lui, qu'il est fatigué/ malade /en révisions /en partiels /gueule de bois post partiel/ pas d'humeur mais que c'est aucunement ta faute, que tout va bien entre vous... Pour finalement te larguer juste après qu'on ait perdu à l'euro (coïncidence ? Je ne crois pas) alors que t'avais fini par y croire toi que tout n'allait pas si mal, ça a un peu de quoi faire psychoter pour la suite.

Fig 3. Des fois je m'exaspère quelque peu
Du coup quand mon amoureux a commencé son-nouveau-boulot-prenant-aux-horaires-impossibles et qu'il a été un peu moins patient, câlin et de bonne humeur qu'à l'accoutumé, j'ai eu beau en discuter avec lui, me mettre dans la tête que je me stressais pour rien, je n'arrivais pas à faire taire complètement cette petite voix dans ma tête qui me rabâchait "et si ?".

On a discuté (beaucoup), on s'est pris la tête (un peu), puis une fois le rythme pris j'ai recommencé à blottir mes pieds gelés contre les siens toujours chauds sans me poser plus de questions. Mais le voir partager mon enthousiasme à signer ce papier et l'annoncer à tous ses proches, je saurais même pas exprimer correctement ce que ça a remué en moi, mais waw c'est tellement plus fort que ce à quoi je m'attendais.

On s'est peut être pas pacsés pour la plus belle des raisons mais je suis vraiment profondément heureuse que l'on l'ait fait. Je m'attendais pas à être aussi comblée cette année.

Fig 4. Pour rester dans le thème

(oui à la base j'avais commencé à écrire un article un peu conséquent puis je suis tombée sur Love actually - fuck c'est les vacances quoi !)

21 novembre 2017

"Et c'est là qu'on se dit qu'on a pas pris le bon chemin dans sa vie"


Fig 1. Tel est mon destin, je vais mon chemin

"Et c'est là qu'on se dit qu'on a pas pris le bon chemin dans sa vie"

C'est ce que m'a dit mon ex il y'a 4 jours.

On s'était pas vus depuis quelques semaines, peut être 1 ou 2 mois. La dernière fois j'avais fini par mettre un prénom sur mon copain, après plusieurs situations confusantes dues au fait que mon cher et tendre a eu l'idée géniale de s'appeler comme mon frère (oui je vous rassure j'ai depuis changé le nom de mon frère dans mon portable afin d'éviter tout sms alcoolisé fortuit).

Bref, nos projets de tour du monde commençant à s'officialiser dans mon entourage, je voulais en parler à mon ex en tête à tête pour éviter qu'il ne soit gêné de l'apprendre dans d'autres conditions. On se retrouve donc en fin d'aprem, lui en retard (pour changer), et nous dirigeant tranquillement vers le bar il lance de lui-même les hostilités le sujet.

Fig 2. Un jour je vous livrerai mon secret pour trouver des illustrations aussi appropriées 

"Bon alors, vous avez avancé une date pour votre tour du monde ?

- En effet ! (en vrai je dis jamais "en effet" à l'oral hein) Nous partons (notez la meuf en couple insupportable qui parle en "nous") le 29 août prochain !

- Super (à ce moment il le pense vraiment mais [spoiler] ça va pas durer !), vous avez une première idée de votre parcours ?

- Oui !.... (la fille enthousiaste qui essaie de rester poker face) mais tu vas être un peu deg... (préparation psychologique)

- Ahah (rire mi-bon enfant, mi-embarrassé), vous partez en Russie c'est ça ?

- Ui (en enlevant le O pour adoucir la pilule), on commence par là (il encaisse), puis là (il re-encaisse), et on termine par là (la note est lourde! il explose d'un rire mi-gêné mi-gênant)

- Ahahahaha ah oui quand même. (reprenant son air sérieux) Et c'est là qu'on se dit qu'on a pas pris le bon chemin dans sa vie" (je mets en gras parce que c'est le titre de l'article pour ceux qui suivent pas)

Je sais plus s'il a dit ça exactement à ce moment, ni si ce sont les mots qu'il a vraiment prononcé, mais bon WTF quoi le mec a exprimé un semblant de remord pour notre rupture.

Fig 3. On en rêve tous, même Gandhi
Quand tu revois ton ex que tu le veuilles ou non tu comptes un peu les points quoi.

Toi t'as un nouveau boulot chouette (+2) lui il a enfin fini ses études (+2 aussi). 

T'habites en banlieue (-6) mais un appart trop chouette (+4), lui habite sur Paris (+5) mais un logement un peu insalubre (-3).

Là, c'est juste la victoire par KO, le mec qui a pris la décision qui à l'époque a détruit à peu près toute la stabilité de ton existence te dit que c'était peut être pas l'idée du siècle avec le recul. Bref intérieurement je savourais les mots qu'il venait de prononcer, mais surtout je kiffais ne pas partager son point de vue.

Personnellement, j'ai l'impression d'avoir pris la meilleure décision de ma vie en m'embarquant dans cette folle aventure avec mon nouvel amoureux. Je ne regrette pas ma relation avec mon ex, et je n'aurais vraiment pas préféré partir avec lui plutôt qu'avec mon actuel. On n(aurait jamais fait ce genre de projet ensemble, même lui l'a admis juste après.

Ma super copine me dit que je l'épargne vraiment pas quand on se voit, à lui raconter ma nouvelle vie, mes projets etc (et qu'il doit sûrement boire un ou deux verres en rentrant pour s'en remettre). Souvent je lui écris après pour avoir son feed-back, m'excuser de mes maladresses ou de mon trop grand enthousiasme mais il me rassure toujours en me disant qu'il se doit d'être heureux pour moi.


Fig 4. Y'a (toujours) pire que soi

De toutes façons il me connaît, s'il voulait s'épargner mes confidences dégoulinantes il lui suffirait de se rendre moins disponible. Bref, ça serait cool un jour d'avoir son témoignage sur notre rupture, comment il l'a vécu, ce qu'il a regretté et ce que ça lui a apporté. C'est encore un peu tôt je pense mais je vous promets que si c'est le cas je le partagerai avec vous. Quitte à lui demander d'en écrire un article.

En attendant on part dans 9 mois et 1 semaine ..............! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaah !

29 septembre 2017

Vers l'infini et au delà

Fig 1. "Oh non pas un nouvel article sur son mec!"
Bon un jour si ça vous intéresse je vous parlerai de mon nouveau boulot, de mon nouvel appart, de mes nouveaux loisirs. Je pourrais disserter sur l'évolution de mes relations amicales et des rapports familiaux qui rythment mon quotidien.

Je trouve ça limité et limitant d'entrevoir ma nouvelle vie uniquement par le prisme sentimental. Genre la meuf ça y'est elle a un copain elle a réussi à se remettre de sa rupture alors elle nous en parle tous les 2 jours. Sauf que c'est mon blog, et ce soir j'ai envie de parler de mon amoureux et pas de tout le reste (tout ça pour ça j'avoue je suis un troll). 

Donc vous vous souvenez (ou pas), dans mon article de présentation, je vous disais que je voulais écrire sur ce que je ne connaissais pas, et en y repensant, rencontrer son nouveau mec sur internet, c'était un peu (totalement) inédit pour moi.

En vérité un peu avant mes 16 ans j'étais sortie avec un pote de ma cousine rencontré sur une convers groupée de msn messenger (les vrais savent). La différence c'est que j'avais longuement discuté avec lui avant de le rencontrer et lorsque je l'ai finalement croisé en soirée j'avais l'impression de revoir un pote. On avait eu le temps de raconter nos coups de cœur, de blues, d'apprendre à se connaître même à travers un écran.

Fig 2. "Pomme c'est un homme et une femme et c'est tout un programme"

Mon mec m'a dit une phrase et demi avant de me proposer un verre. J'ai appris son prénom 2 minutes avant de le rencontrer (et merde c'était trop tard pour reculer en réalisant qu'il s'appelait comme mon frère). Le statut de "couple" nous est tombé dessus plus ou moins au bout du 4ème date, autant dire qu'on ne se connaissait pas. J'étais heureuse, mais je marchais sur des œufs avec lui.

C'est drôle quand j'y repense à quel point j'appréhendais au début de lui montrer mes faiblesses, lui faire part de mes doutes. Je jouais à la fille cool et finalement ça me plaisait bien de laisser mes problèmes de côté, de pouvoir être une personne nouvelle sans passif/passé encombrant. D'un côté, ça m'a permis d'être résolument plus détendue et même aujourd'hui j'essaie de garder cette optique de relation sans prise de tête.

Fig 3. Des fois on s'engueule même pour des raisons valables
Le jour où il a compris que je pouvais être chiante et stressante j'ai eu peur qu'il parte en courant.

Celui où j'ai réalisé qu'il était parfois (rarement hein) une vraie tête de con je me suis demandée ce que je lui trouvais.


Apprendre à connaître quelqu'un ça demande avant tout du temps, et devoir gérer tout ça en même temps qu'une relation naissante, ça peut être un poil casse gueule.

Chaque nouveau pas a été une prise de risque. Un peu comme quand j'hésite à sauter d'un plongeoir alors que j'étais pourtant hyper sûre de moi en grimpant à l'échelle. Tu te retrouves face au vide avec l'estomac à l'envers, en te disant que ça serait tellement plus simple de finalement remettre ça à plus tard.

Je sais pas si ce qui m'effrayait le plus au final, c'était de me livrer et me montrer vulnérable, imparfaite, ou si je craignais que sa réaction ne soit pas à la hauteur. Ou encore que ce soit trop tôt pour aborder ce genre de sujets.

Fig 4. En vrai je suis plutôt parfaite comme meuf

Il a rencontré une fille qui se disait sûre d'elle, épanouie dans son boulot, comblée par ses amis, sa famille et son chat.

Et au fil du temps il a fallu qu'il compose avec mes angoisses, mes phobies, mes complexes, mes choix impossibles.



Finalement même si c'était effrayant de lui faire part de mes blessures et mes faiblesses, celles que j'avoue à demi-mot pour paraphraser l'autre, la façon dont il a géré et intégré toutes ces nouvelles données m'ont convaincu que je m'étais pas gourée sur sa trombine. Puis dans l'autre sens, si j'avais du me rendre compte que mon mec était une gourde d'incompréhension, j'aurais préféré le savoir rapidement plutôt que tomber de haut au bout de plusieurs mois (la métaphore filée sur le plongeoir vous la suivez toujours?).

La morale de cette histoire c'est qu'avec le recul j'ai adoré faire sa connaissance. Nos discussions jusqu'au bout de la nuit sur nos souvenirs et nos aspirations. Son avis tout neuf sur mes années de remises en question. Aujourd'hui je ne prétends pas tout connaître de lui et tous les sujets ne sont pas aussi faciles à aborder, mais quand je le regarde avant de me jeter à l'eau je sais qu'il ne jugera ni le petit cri que je pousserai en sautant, ni la tête de poulpe que j'aurais en sortant toute mouillée.

Fig 5. Bon y'a à pas à dire de nous deux c'est lui qui saute le mieux

23 septembre 2017

Blablibloulala

Fig 1. Moi qui cherche l'inspiration
Bon, je dois l'admettre, l'amour comblé m'inspire moins que les désirs insatisfaits. Puis y'a une petite part de culpabilité, cette peur de tromper mes lecteurs sur la marchandise, qu'ils arrivent sur un blog censé les aider dans leur rupture et se retrouve avec un recueil de poésie de CM2 sur la courbe de ses yeux et le tour de mon cœur.

Du coup je me désinspire et ce blog désespère. En vrai ma nouvelle vie, je suis en plein dedans. Genre quand je pense à l'ancienne je me dis que je suis vraiment plus heureuse aujourd'hui. Vraiment heureuse tout court en fait.

J'ai rencontré tellement de belles personnes cette année. Des gens que je vois tous les jours ou toutes les semaines, et qui d'un sourire ou d'une phrase rendent mon quotidien beaucoup plus chouette. Des amis qui sont plus qu'une famille pour moi, des bébés gazouillants ou incubant qui viennent parfaire ce joli tableau.

Pour en revenir à ce blog, j'ai invité mon ex et des amis à un apéro improvisé en mon humble demeure. Il était déjà venu chez moi en des circonstances beaucoup moins ragoutantes si vous vous souvenez mais cette fois c'était l'occasion de lui montrer mon intérieur coquet (et non je ne parle plus de l'intérieur de mon estomac).

Fig 2. Moi qui danse avec ma brosse à dent
On a passé un agréable moment et en fermant la porte j'avais un grand sourire sur les lèvres. J'ai même entamé une petite danse de la victoire en me brossant les dents (les joies de la vie en solo) en réalisant que même si j'aime beaucoup mon ex (j'aurais dit presque comme un frangin, mais deux c'est déjà suffisant), notre intimité dans le sens romantique ne me manque plus.

Je suis vraiment contente du lien que l'on a réussi à maintenir, d'avoir réussi à dépasser les déconvenues de notre vie à deux sans que cela signifie l'échec de la relation que l'on entretient depuis plus de 15 ans.

Avec le recul, je considérerai presque notre histoire comme une réussite.

Quand j'avais annoncé ma rupture à ma mère, elle m'avait dit que l'on se remette ensemble ou pas, elle était sûre qu'il continuerait d'être là et de compter pour moi. Et je lui avais limité hurlé dessus, lui soutenant qu'elle délirait et que c'était complètement impossible, comment continuer à être ami après l'avoir autant désiré, comment faire la place à un autre tant qu'il serait dans le champs ?

Fig 3. Je voyais plus la rupture comme ça à la base

Mardi après avoir l'avoir raccompagné à la porte, j'ai rangé un peu, mis mon pyjama, divagué beaucoup, et en me brossant les dents j'ai réalisé que depuis que mon ex était parti, je n'avais eu de pensées que pour mon copain. Ce que j'allais lui préparer à manger demain soir, les anecdotes passionnantes sur ma formidable existence dont il fallait absolument qu'il prenne connaissance, la grimace rigolote qu'il ferait quand je lui ouvrirai la porte (naaan en vrai j'avoue tout il a déjà mon double de clé).

Fig 4. "T'es vraiment une belle personne"
Cette année j'ai fait la connaissance de plein de belles personnes.

Et c'est tellement le bonheur d'avoir tout ce beau monde dans ma vie que ça méritait bien une danse du brossage de dent.

Didadidamda.

Blabibloulala.

3 septembre 2017

Un soir à Venise

Nous sommes rentrés il y'a une petite dizaine de jour de notre road trip. Avec mon copain, on aime bien parler à la première personne du pluriel, à jouer au couple insupportable à base de "nous on kiffe les gyozas" ou "notre film préféré c'est Eternel Sunshine".

"Nous" sommes donc partis près de 3 semaines à la conquête de l'europe-un-peu-à-l'est-mais-pas-trop-quand-même, 3 semaines à regarder nos reflets dans une eau claire et azurée, à partager des plâtrées de pâtes et à dormir collés-serrés dans notre petite tente. 

Ces premières vacances, je les appréhendais un peu. J'ai l'habitude de voyager en couple ou avec des amis, et je sais d'expérience que la cohabitation 24h/24, ça passe ou ça casse. J'avais peur qu'on ait du mal à gérer les petits moments de tensions et qu'il n'arrive pas à se faire à mon tempérament optimisto-stressant. 

Après un petit détour par la Suisse et le lac de Garde, on est arrivés sur Venise en début de soirée. On a beaucoup marché, pris des photos, puis on s'est posés sur un quai, bercés par les vaguelettes des vaporettos qui nous chatouillaient les baskets. On est restés longtemps assis comme ça à se raconter nos vies en s'arrêtant de temps en temps pour profiter du calme, de l'instant présent.

En arrivant j'étais comme submergée par des émotions contradictoires, l'enthousiasme des vacances, les inquiétudes pour la suite, les souvenirs de mon premier séjour sur Venise, la masse de touristes dans laquelle il fallait se frayer un chemin. On s'est assis sur ce quai, il m'a dit qu'il était bien. Je me suis demandée si je l'étais moi aussi.

On a discuté longtemps, les touristes sont rentrés se coucher. Nos baskets étaient définitivement trempées. Il faisait encore chaud. Mon bouillon de pensées discordantes s'était dilué dans les flots environnants. J'étais bien moi aussi.


Fig 1. Photo contractuelle

6 août 2017

Faux départ

Fig 1. Nan L. je ne te dirai pas le vrai nom de la bactérie
Hier soir devait être le début de notre formidable road trip a.k.a virée à l'est a.k.a trois semaines en 207 en amoureux a.k.a tu peux pas test Alceste.

Sauf que mon corps adoré a décidé de me troller et après une virée aux urgences et une courte hospitalisation pour essayer de me remettre d'aplomb, les médecins m'ont interdits de m'éclipser à l'étranger avant d'avoir obtenu de meilleurs résultats (je m'étais pourtant appliquée !) et renvoyé chez ouam.

J'ai donc passé 3 journées en quarantaine me faisant ravitailler et conduire à l'hosto par amie-plus-que-dévouée, à rattraper mon retard sur orange is the new black et essayer de trouver une position confortable pour mes douleurs au ventre (spoiler, il n'y en a pas).

Hier aprèm, après un mieux dans la matinée, j'ai rechuté assez violemment en accueillant mon ex chez ouam a.k.a il a eu droit à la totale a.k.a il m'oubliera pas de si tôt a.k.a pour une fois j'ai fini plus blanche que lui.

Fig 2. J'étais un peu comme une araignée pour lui
(oui il est aussi phobique des araignées)
Il a été très sympa, m'a ravitaillé en médocs, a nettoyé la litière du chat, rassemblé toute ses affaires, mis la petite princesse dans sa cage (en vrai à ce moment précis c'était pas des manières de princesses qu'elle avait), s'est assuré que je n'allais pas décéder avant de repartir et s'en est allé le chat sous le bras.

Il est resté un petit moment et son départ n'a fait qu'accentuer ma solitude immense après près de 4 jours seule sur mon canap... Surtout qu'en grand phobique des germes il respirait à travers un foulard et gardait trois mètres de distance de sécurité.

Bref j'avais dit à mon copain de pas passer, trop mal au bide, trop chiante, trop déprimée, trop contaminante, trop de mauvaise compagnie, trop d'injustice, trop c'est trop quoi. Je commençais à vraiment vivre très mal toute cette histoire. Puis j'ai réalisé que j'étais à court de provisions et je lui ai enfin laissé une chance de m'aider.

Il est venu hier soir et n'est pas reparti depuis. C'est tellement un warrior qu'il ose même me caresser le dos et le ventre quand ça va pas, et me faire des petits bisous sur mon front encore tiède. On a joué aux jeux vidéos, il m'a traîné au parc, dans des magasins, m'a fait manger mes premiers vrais repas (enfin version dose bébé de 6 mois), fait faire des nuits correctes (toujours pour un bébé de 6 mois).
Fig 3. La comparaison s'arrête là (ou pas)

Avec lui, je revis. Si jamais j'en doutais encore.

♥ On part mardi 

16 juillet 2017

1 an après, l'article

Fig 1. Fête nationale
Voilàààààà (à chanter sur cet air), c'est le premier anniversaire de ce blog. C'est drôle, parce que sur cette dernière année, il y'a bien des jours dont je n'ai plus vraiment de souvenirs, mais je me rappelle parfaitement ce 16 juillet 2016 (en vrai j'ai édité l'article juste après minuit mais je l'ai bien écrit le 16).

Fig 2. C'est trop moi

Il y'a un an donc, je venais de passer ma première nuit toute seule dans cet appart toujours remplis de photos et de souvenirs trop tendres pour mon petit cœur tout sec.

Je suis allée courir dans les jardins du château de Versailles, mécaniquement, sans parvenir à m'émouvoir ni de la beauté des lieux ni du calme relatif qu'offrait pourtant cette matinée ensoleillée.


Je suis allée me doucher chez les amis qui s'occupaient de moi depuis l'avant-veille, puis nous sommes parties faire un peu de shopping avec ma copine laissant son mec nous cuisiner un crumble avec mon filleul niché dans son porte-bébé (superman à côté il fait pas le poids).

Je me suis rendue compte 10 minutes après être sortie d'un magasin que le vendeur avait vaguement essayé de me dragouiller, et après avoir rigolé de ma déshabituance du flirt après des années de monogamie j'ai tristement réalisé que j'allais devoir en repasser là un jour pour trouver quelqu'un qui serait tristement différent de mon ex.

Fig 3. J'étais à peu près dans cet état d'esprit mais en pire

Quand je repense à cette journée, je me remémore le flou dans ma tête, la difficulté à réaliser ce qui se passait, la douceur aussi de mes amis qui prenaient soin de ne pas me laisser cogiter trop longtemps. On a joué au scrabble, dîné tous les trois, et je suis partie avec mon petit tupperware pour le lendemain midi (#quiabesoindunamoureuxavecdesamiscommeça?).


Fig 4. Bon je surjoue peut être un peu l'enthousiasme 
Il faisait encore jour quand je suis rentrée me caler sur mon lit avec mon chat, mon ordi, et que j'ai commencé à taper sur un vieil ordinateur les premières lignes de ce blog. Et me voici un an plus tard, un an et deux jour après ma rupture, profondément changée mais toujours aussi enthousiaste à l'idée d'écrire un nouvel article.

Je n'aurais pas le temps ce soir de faire un bilan très approfondi de cette année, mais globalement on peut différencier les six premiers mois des six derniers. De juillet à janvier, concrètement, j'ai fait ce que j'ai pu avec ce que j'avais. J'ai plaisanté ici sur ma bipolarité, mais en vérité c'était exactement ça. J'enchaînais des phases de mieux et de moins bien, dans la même journée, puis la même semaine, puis le même mois. J'ai survécu à noël sans lui, à notre dixième anniversaire de couple avorté, puis je suis rentrée chez moi et me suis surprise à aller mieux.

J'ai d'abord pensé que ce n'était qu'une nouvelle phase up parmi tant d'autres. En fait, je crois que je n'avais plus de raisons d'aller mal. J'étais enfin installée dans ma nouvelle vie, j'avais revu mon ex sans éprouver de nostalgie malaisante, je m'étais parfaitement acclimatée à mon nouveau boulot et ma nouvelle ville d'adoption.

Fig 5. Moral d'acier

Après une énième déception sentimentale, j'ai enfin mis fin à la pseudo relation qui m'unissait à celui qui n'avait jamais voulu dépasser son rôle d'ADT. Je crois que je n'en avais pas été capable avant, parce que je n'avais plus assez d'égo pour estimer mériter mieux que le peu qu'il était capable de m'offrir. Je me raccrochais aux bons moments parce qu'ils adoucissaient toute la tristesse que m'apportaient cette relation et la précédente. Parce que cette ersatz de romance était plus supportable que la solitude qui me pendait au nez.

J'ai pleuré une soirée, fait difficilement mon sac, et me suis embarquée pour une mission humanitaire de quelques jours avec une amie. Me suis pris une grosse claque qui m'a fait relativiser mon malheur. J'ai pas décidé d'être heureuse, j'ai juste réalisé que j'avais déjà tout pour l'être.

Fig 6. Le bonheur c'est pas le but mais le moyen
Après une saint valentin incrustée entre une amie, son mec, et PSG-Barça, j'ai écrit un message sur le site de rencontre sur lequel je m'étais réinscrite quelques jours plus tôt.

Je savais pas vraiment ce que je cherchais, j'avais juste décidé que c'était un bon moment pour se lancer, et que la solution c'était peut être de se confronter à la réalité pour voir où j'en étais.

Et apparemment j'étais prête à faire ce "first step" vers une "healthy relationship" dont parlait ce joli garçon.

Aujourd'hui je suis bien dans mes bottes, bien dans mon couple, mais surtout bien dans ma nouvelle vie. En commençant ce blog, je savais pas combien de temps ça prendrait ni si je parviendrais vraiment à dépasser tous mes regrets.

Fig 7. Life is life

Il y'a un an, la vie était remplie d'incertitudes effrayantes. Aujourd'hui, j'évite de me reposer sur mes certitudes et j'apprécie d'autant plus l'avenir que je n'ai aucune idée des surprises qu'il me réserve.

J'ai tellement été gâtée cette dernière année alors que je pensais avoir touché le fond, que j'ai décidé de profiter au jour le jour du bonheur où qu'il se trouve.

8 juillet 2017

Confessions nocturnes


Fig 1. Cey tout moi















Souvent la nuit je dors.

Mais des fois, je reste éveillée. Juste pour le plaisir d'entendre sa respiration à côté de moi, de me dire que je passerai les prochaines heures à ses côtés, même s'il se réveillera avant moi et qu'on n'échangera qu'un bisou ensommeillé et deux ou trois bredouillis d'ici son départ.

Fig 2. Life's so hard

J'ai pas vraiment peur de le perdre, mais je crois que je garderai encore longtemps le traumatisme du "faut qu'on parle". Quand je m'imagine sans lui ça me rend triste. C'est pas un désespoir insurmontable, maintenant je sais que je suis capable de m'en remettre, que ma vie ne se résume pas à une seule et unique phrase et qu'il ne faut laisser personne avoir la main mise sur notre bonheur.


Mais la vie avec lui est tellement chouette que s'imaginer sans lui c'est comme penser à reprendre le boulot le 26 décembre. C'est comme aller dans un spa qui sent l'oeuf pourri le souffre. Comme sortir de chez le coiffeur et se prendre une averse monumentale. On a compris, c'est pas gégé quoi.

Je pourrais écrire des articles entiers sur la forme que prennent ses yeux quand il éclate de rire. Sur les lapsus dont il a le secret quand je lui caresse les hanches. J'aimerais parvenir à décrire son timbre de voix assuré et rassurant que j'arrive rarement à lui faire perdre malgré toute ma bonne mauvaise foi.

J'aime tout de notre histoire. Notre rencontre, nos premiers dates, les dizaines de souvenir adorables qu'il a semé ces derniers mois. J'aime voir grandir notre relation, mélanger nos intimités, lier nos quotidiens. On avance naturellement sans même y penser, sans se prendre les pieds sur le tapis de l'entrée (et avec moi c'est un exploit).

Fig 3. Je suis la personne la plus insupportable en couple

Je ne sais pas où l'on va, mais je sais que l'on y va gaiement, avec une grosse dose d'affection et deux paires de chaussures de rando. De bonnes chaussures de rando.

18 juin 2017

La solitude (3)

Ce titre fait référence aux précédents articles de novembre et de juillet

Cela va bientôt faire un an que j'ai été poussée de force sauté à pied joints dans cette nouvelle vie. Le plus dur a été évidemment de me retrouver toute seule après avoir vécu toute ma vie en famille, collocation puis concubinage.

Fig 1. En vrai c'est moi qui rassure les autres

Je le répéterai jamais assez, mais dans mon malheur j'ai eu la chance d'être extrêmement bien entourée. J'ai une cellule amico-familiale qui m'a coucougnée (oui je viens du sud) H24 pendant près de deux mois. Un relai presque ininterrompu de câlins, mouchoirs, mots doux et autres crumbles. Des soirées pyjamas aux voyages, des journées au bord de l'eau aux feux d'artifices sur la plage, j'ai vécu à la fois le plus dur et le plus doux des étés.

Fig 2. Moi il y'a 6 mois

La vraie solitude, je ne l'ai jamais connue, et je ne la souhaite à personne. Je pensais être bien placée pour en parler, mais c'était juste mon désespoir qui s'exprimait.

A chaque article un peu triste que j'écrivais, j'avais systématiquement des retours de mes amies pour savoir comment ça allait et si l'on pouvait se voir.




Fig 3. Tmtc
J'ai toujours eu des gens pour m'épancher et me remonter le moral. J'en avais conscience, mais des fois j'avais juste envie d'aller mal dans mon coin et de pleurer sur mon sort un bon coup. Il fallait aussi peut être que tout ça sorte pour passer à autre chose.

Il m'a fallu du temps et une dose de courage pour venir à bout de tous ces cartons remplies de ma vie d'avant que j'avais laissé dans un coin de mon appart. Un bon paquet de nuits à dresser mon chat à dormir collé contre moi sous la couette. Des mois avant de ne plus regretter mon appartement parisien.

Aujourd'hui, je suis heureuse d'habiter seule, de recevoir parents et amis quand ça me chante, de me planquer dans ma chambre avec un bol de céréales et une série quand j'ai la tête à rien d'autre, de jouer de la batterie ou de la flûte sans déranger personne (hmm mes voisins passent pas par là ?).

J'adore passer du temps chez mon copain dans son immense colloc, me siffler des bières dans son jardin et cuisiner pour un régiment. Mais je suis contente de rentrer chez moi, retrouver mon chat et ma tranquilité de pré-trentenaire. Saluer mes voisins, faire mes courses à côté, traîner en ville ou dans le parc.
Fig 4. Quotidien
J'aime vraiment ma vie telle qu'elle est. Quand je repense à ces derniers mois, aux litres de larmes et de sueur versées, je me dis que tout ça valait le coup. Sur le moment on a l'impression de pas en voir la fin, de pas y trouver de sens tellement la situation nous semble absurde. Puis finalement le vent finit par tourner et on porte un regard nouveau sur tout cela.

8 juin 2017

Se remettre avec son ex ?


Quand j'ai rompu avec mon ex, c'était impossible pour moi de mettre un point final à cette histoire. Je me disais naïvement que cette rupture était quelque chose de sain, que ça allait nous être bénéfique de prendre du temps chacun de notre côté, et qu'après l'été on pourrait en rediscuter à tête reposée (et qu'entre temps il aurait réalisé que j'étais vraiment la femme de sa vie).

Fig 1. Mhmhmmhmh

J'ai déjà eu des commentaires de personnes qui me disaient ne pas aimer lire mon blog pour le moment car la rupture était trop récente et qu'ils préféraient se tourner vers des témoignages de personnes qui s'étaient remises avec leurs ex-conjoints et pour qui tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Moi aussi, les premières semaines après le D-day je suivais avec un intérêt pas désintéressé (CQFD) les pérégrinations d'une fille au profil quasi-identique au mien et qui, quelques années après sa séparation était entrain de se rapprocher de son ex avec qui elle était restée une décennie.

Je n'ai jamais su comment cette histoire s'était terminée, sa trace s'étant perdue dans les méandres de l'internet. Je ne sais pas non plus comment sera ma vie dans 1, 5 ou 10 ans. Ni même demain à dire vrai. Je ne vais donc pas déconseiller solennellement à tous les gens qui passent par ici de se remettre avec leurs ex, en mode c'est comme ravaler son vomi ou remettre des vêtements sales (et autres métaphore au goût certain).

Fig 2. Je suis quand même bien contente d'avoir évité ce genre de site

Ce que j'ai voulu dire dans cet article, c'est que penser à retourner avec celui qui nous/qu'on a quitté, dans un certain sens, c'est une solution de facilité (bien qu'il n'y ait pas de voie plus simple que d'autres pour se remettre d'une rupture). C'est rester dans un schéma familier, confortable. Continuer à vouloir suivre le chemin (qu'on avait tracé ensemble) tel que l'on l'avait imaginé.

J'ai longtemps pensé que le courage c'était de se battre pour maintenir son couple à flot. Je reste persuadée que la vie à deux (ou plus) nécessite des efforts et plus ou moins d'ajustements de parts et d'autres. Que sur le moyen/long terme, tout ne coule pas toujours de source (malgré l'amour, l'eau fraîche, toussa). Je sais aussi qu'il existe des personnes qui méritent qu'on remue ciel et terre pour elles.

Mais je pense qu'il faut beaucoup de cran et de force pour passer à autre chose. Je n'oublie pas mon ex, pour la simple raison que j'ai une mémoire de 10 téra et que c'est juste physiquement impossible (#tropdegotuelelego).

Fig 3. Le cliché qui fait du bien
Je crois pas qu'oublier soit la clé ou le graal à atteindre. Se souvenir des bons moments (et des moins drôles) et admettre que ça n'a pas marché, pour des raisons que l'on maîtrise plus ou moins, c'est déjà un pas immense.

C'est tellement facile de raconter tout ça quand on se trouve dans ma position, de nouveau en couple, avec un garçon tellement super chou-ette que j'en perds mon latin. C'est beaucoup plus simple de trouver un sens à tout ça maintenant que je suis heureuse et bien dans mes baskets.

Je sais qu'on a tous des parcours différents après une rupture, et que le bonheur ne se trouve pas forcément au premier coin de rue.

Mais je vous jure que si on m'avait raconté ça l'été dernier je n'y aurais jamais cru. J'aurais jamais pensé retomber sincèrement amoureuse et me dire que je n'y avais pas perdu au change.

Finalement je suis bien contente que mon blog raconte mon histoire et pas une autre. Celle d'une fille qui s'est faite larguée après 10 ans de couple et qui aujourd'hui est profondément heureuse dans sa nouvelle vie, avec son nouveau mec.

Fig 4. Tmtc

8 mai 2017

Mes coups de coeur tattouesques

Pour celles qui me suivent sur instagram ou ailleurs, je me suis faite tattouée pour la première fois en janvier dernier. Je reviendrai peut être un jour vous écrire un peu plus précisément sur les motivations qui m'ont poussé à franchir le cap, mais aujourd'hui ce que je peux vous dire c'est que je suis toujours aussi amoureuse de mon dessin que depuis le moment où je l'ai découvert dans le salon il y'a près de 4 mois.

Fig 1. Bon en même temps c'est un peu le plus beau tattoo du monde quoi

Je ne sais pas si ce tattoo sera le dernier, mais ce que je sais c'est que depuis que j'ai trempé un orteil dans ce monde merveilleux j'ai vraiment du mal à m'en défaire. Ces derniers mois j'ai eu plusieurs coups de cœur pour des artistes dont j'ai eu envie de vous parler ce soir.

Voici donc mon top5 des artistes dont j'actualise frénétiquement les profils. J'ai fait une sélection de plusieurs de mes tattoo préférés pour chacun, je précise que ces choix ont été faits selon mes goûts et ne représentent pas forcément l'intégralité des différents univers artistiques. Je vous encourage donc à aller faire un tour sur leurs comptes instagram (en cliquant sur leurs noms) pour vraiment vous faire une idée.

Fig 1. Bon je suis pas trop objective vu qu'il s'agit de ma tattoueuse


Fig 2. J'ai complètement craqué sur les fleurs de coton et ces tiges ultra graphiques


Fig 3. Je suis archi fan de la finesse des traits et de son univers


Fig 4. Gros coup de cœur pour ses filles plus belles les unes que les autres 


Fig 5. Pas la peine de vous faire un dessin, c'est tout ce que j'aime

Bon je dois avouer que certains des styles se rapprochent beaucoup et qu'en écrivant cet article j'ai eu envie de me faire re-tattouer une dizaine de fois.  Je me suis limitée à 5 artistes ce soir, mais si vous en connaissez d'autres que vous voulez me faire découvrir, n'hésitez pas :)

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