8 juillet 2017

Confessions nocturnes


Fig 1. Cey tout moi















Souvent la nuit je dors.

Mais des fois, je reste éveillée. Juste pour le plaisir d'entendre sa respiration à côté de moi, de me dire que je passerai les prochaines heures à ses côtés, même s'il se réveillera avant moi et qu'on n'échangera qu'un bisou ensommeillé et deux ou trois bredouillis d'ici son départ.

Fig 2. Life's so hard

J'ai pas vraiment peur de le perdre, mais je crois que je garderai encore longtemps le traumatisme du "faut qu'on parle". Quand je m'imagine sans lui ça me rend triste. C'est pas un désespoir insurmontable, maintenant je sais que je suis capable de m'en remettre, que ma vie ne se résume pas à une seule et unique phrase et qu'il ne faut laisser personne avoir la main mise sur notre bonheur.


Mais la vie avec lui est tellement chouette que s'imaginer sans lui c'est comme penser à reprendre le boulot le 26 décembre. C'est comme aller dans un spa qui sent l'oeuf pourri le souffre. Comme sortir de chez le coiffeur et se prendre une averse monumentale. On a compris, c'est pas gégé quoi.

Je pourrais écrire des articles entiers sur la forme que prennent ses yeux quand il éclate de rire. Sur les lapsus dont il a le secret quand je lui caresse les hanches. J'aimerais parvenir à décrire son timbre de voix assuré et rassurant que j'arrive rarement à lui faire perdre malgré toute ma bonne mauvaise foi.

J'aime tout de notre histoire. Notre rencontre, nos premiers dates, les dizaines de souvenir adorables qu'il a semé ces derniers mois. J'aime voir grandir notre relation, mélanger nos intimités, lier nos quotidiens. On avance naturellement sans même y penser, sans se prendre les pieds sur le tapis de l'entrée (et avec moi c'est un exploit).

Fig 3. Je suis la personne la plus insupportable en couple

Je ne sais pas où l'on va, mais je sais que l'on y va gaiement, avec une grosse dose d'affection et deux paires de chaussures de rando. De bonnes chaussures de rando.

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