18 novembre 2016

Le reste de ma vie

Fig 1. Illustration de qualité #4567
C'est drôle parce que j'ai eu d'abord l'idée d'écrire cet article, avant de réaliser qu'aujourd'hui ça faisait exactement 4 mois que j'avais commencé à écrire ce blog.

Quatre mois que j'ai eu l'idée de ce titre, le deuxième jour du reste de ta vie (qui s'est transformé en "ma" vie quand j'ai fini par assumer que c'était vraiment moi qui m'étais faite larguer ^^).

Et je crois que finalement je n'ai compris que très récemment tout ce que cette nouvelle vie impliquait.



Il y a donc un peu plus de 4 mois, j'ai perdu la personne la plus importante de ma vie. Ce n'est pas la fatalité ou un platane sur le bord de la route qui nous a séparé, c'est lui qui a décidé de partir.


Fig 2. Là on est vraiment dans l'émotion pure
 Le premier jour après la rupture, j'étais incapable d'aligner trois lettres au scrabble ou d'avoir une pensée qui dépassait le stade "sujet-verbe" (on en était même pas au complément d'objet c'est dire). Le deuxième jour la copine qui avait obtenu ma garde depuis le premier soir a essayé de me changer l'esprit en me traînant faire les boutiques, et finalement le soir en me retrouvant seule j'ai repensé à son idée de blog et je me suis dis que c'était pas si bête.

Mais revenons en au titre, puisque c'est le sujet de ce soir et qu'il est déjà tard. Je me suis jetée corps et âme dans cette nouvelle vie, pour fuir l'ancienne qui était trop difficile à assumer mais aussi avec une certaine curiosité. J'ai mis des mois à comprendre qu'un retour en arrière ne serait pas possible, et qu'il fallait vraiment tirer un trait définitif sur tout ce dont j'avais l'habitude avec lui.


Je pense qu'avant de passer à autre chose, il faut prendre le temps de déconstruire tout ce qu'on a mis si longtemps à bâtir et qui nous semble simplement naturel aujourd'hui. Chose que je n'ai absolument pas faite, vu que dans mon empressement à aller mieux, j'ai grillé pas mal d'étapes. Du coup, quand je me suis retrouvée vraiment seule, j'ai réalisé que je n'avais pas du tout fait le deuil de sa présence. Je suis passée par une période où dès que je me posais plus de cinq minutes, il me manquait.


Fig 3. Tourne tourne petit moulin
Une rupture, c'est vraiment un deuil. Quand son absence me pèse, je ne songe même pas à l'appeler ou à me pointer sous son balcon avec ma flûte pour lui faire la sérénade. Je ne saurais pas l'expliquer, mais j'ai l'intime conviction qu'il n'est plus la personne que j'ai connu. De toutes façons je pense que je ne veux pas qu'il la soit, car cela rendrait la séparation encore plus difficile.

Je crois que renoncer à lui, à son amour et à son amitié, c'est une des choses les plus dures que j'ai eu à faire dans ma vie. Même si ça m'a permis de vivre de nouvelles expériences plus qu'enrichissantes (un article est en prévision là dessus don't worry ^^), il m'arrive régulièrement de penser à mon quotidien avec lui avec nostalgie ou envie.



Il y a un peu plus de 4 mois, j'ai perdu la personne la plus importante de ma vie. Pour ne jamais revivre ça, j'ai décidé que dorénavant, la personne la plus importante de ma vie, ce serait moi.


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