24 octobre 2016

I'm still standing (yeah yeah yeah)

Non non je ne vous ai pas abandonné de nouveau. J'ai juste des journées bien remplies et des projets plein l'agenda.

Fig 1. First lesson

J'ai commencé mes cours d'anglais médical la semaine dernière. Je caresse toujours le rêve de m'expatrier au Royaume-Uni l'an prochain mais je dois vous avouer que j'ai quelques appréhensions à sauter dans le grand bain all by myself like Bridget.

Après des années à me croire forte et indépendante j'apprends doucement à apprivoiser la solitude et à assumer seule mon caractère de merde fille qui sait ce qu'elle veut (ou pas).

Je rentre de trois jours sur Lyon. J'étais tellement heureuse de revoir mon groupe d'amis, mais je dois avouer que j'ai aussi apprécié passer des moments toute seule.


Je me souviens qu'avant, quand je partais en solitaire, mon seul objectif était de remplir ma journée au maximum pour me sentir efficace et avoir plein de choses à raconter. Maintenant j'arrive à prendre du temps et à flâner sans culpabiliser de ne pas exploiter à fond les moments passés dans telle ou telle ville.

Fig 2. No comment

Cette semaine je pars deux jours sur Calais essayer de soulager un peu ceux qui en ont (vraiment) besoin.

Je vous passerai mon analyse (peu pertinante) sur le merdier de la situation mais j'avoue que tout ça me motive à partir ailleurs (même si dans ce cas l'Angleterre n'est pas le choix le plus pertinant...).

Si vous voulez lire sur le sujet des avis plus intéressants que le mien je peux vous envoyer ici ou .





Comme je fais le pont de la toussaint après la fin de la mission j'envisage de continuer la route jusqu'en Belgique ou aux Pays Bas pour quelques jours de vacances (mais elle bosse quand la fille en fait ?). Je n'ai toujours rien organisé parce que je ne suis pas encore sûre de moi mais plus l'échéance approche plus la perspective de ce petit voyage en solitaire m'enchante.

J'ai l'impression que la vie est moins facile quand on vis seule, mais qu'elle est aussi moins plan-plan. C'est le (gentil) revers de la médaille.


Fig 3. I'm such an anarchist

Je veux vraiment partir sur Londres l'an prochain en fait.



Dieu de la motivation faites en sorte que ce projet ne foire pas.



(maintenant que je l'ai écris ici je suis obligée de m'y tenir hein ?)


18 octobre 2016

Someone I used to know

Fig 1. La question se pose
C'est très difficile d'expliquer où j'en suis avec mon ex. C'est déjà pas vraiment clair à 100% dans ma tête, alors pour vous transposer mes ressentis (à minuit passé...) on est pas sortis de l'auberge. Mais bon comme j'aime relever les défis (dixit la fille qui sautait du premier palier d'escalier chez elle à l'âge de 7 ans) je vais me lancer.

Mon ex ne me manque pas, du moins sa personne ne me manque pas. Je n'ai pas envie de lui écrire, de l'appeler ou de le croiser par hasard (ou autre plan foireux) dans la rue. J'ai toujours ce sentiment de rejet quand je pense à une quelconque proximité physique avec lui.


Le petit ami qu'il a été me manque parfois. Il a tellement changé sur la fin de notre relation que quand je repense à un bon souvenir, j'ai l'impression que c'était une autre vie, un autre garçon, une autre fille. Je sais que j'étais profondément amoureuse de lui mais je n'arrive plus à me remémorer l'intensité de mes émotions.

Samedi, pour la première fois depuis un moment, j'ai du lâcher prise sur un souvenir à la con. Je bossais au cabinet, j'écoutais un patient me dicter son adresse, la journée était presque terminée. Le mec habitait rue des pinsons.


Fig 2. En vrai je croyais que c'était moche un pinson
Pinson, c'était vraiment un sobriquet débile dont je l'affublais pour me moquer gentiment de lui. Le genre de surnom bêta que t'assumes pas devant les autres mais que tu peux répéter des dizaines de fois quand il n'y a que lui.

Ça m'a fait du mal de me dire que je devais aussi tirer une croix sur ce pinson là. Autant oublier le connard qu'il a été les dernières semaines, c'est un jeu d'enfant. Autant j'ai parfois la nostalgie de la personne qu'il était, même si c'est souvent difficile pour moi de me le rappeler.


L'ami qu'il était avant que l'on sorte ensemble est celui qui me manque le plus. C'est étrange mais j'ai l'impression que même s'il redevenait l'adorable loulou que j'ai connu j'ai définitivement trop souffert pour éprouver de nouveau de l'amour pour lui, et connu trop de sentiments ambiguës pour revenir à notre relation initiale d'amitié. Peut être que c'est le manque de recul qui me laisse penser ça ou que nous sommes arrivés au bout du chemin que l'on devait parcourir ensemble.

Je n'ai plus pour le moment cette volonté de maintenir un lien avec lui. Je ne veux ni le haïr ni garder les stigmates de son absence. Ce soir j'ai regardé la vidéo de notre séjour à Bruges qu'on avait tourné il y'a quelques mois. Je me souviens qu'en rentrant je m'étais dit avec orgueil qu'on était tellement bien que plus rien ne pouvait nous arriver. Effectivement on avait l'air bien. Il avait l'air de quelqu'un de bien, et j'avais l'air amoureuse.

En fait c'était vraiment une autre vie.

Fig 3. "Il était une fois il y'a fort fort longtemps"

16 octobre 2016

Film du soir, bonsoir

En tant qu'apprentie célibataire bien clichée (la teinture blonde, le chat, toussa toussa) et comme apparemment certains me trouvent quelques ressemblances avec je suis allée voir hier soir le dernier Bridget Jones avec une amie (pour trouver de l'inspiration).

Honnêtement vu le matraquage marketing des dernières semaines je m'attendais vraiment à une grosse daube. Mais comme j'en avais aussi entendu du bien de la part de vrais gens (et non d'anonymes achetés conquis sur facebook) je me suis laissée tenter.

En vrai j'ai beaucoup (mais beaucoup!) rigolé. Puis c'était chou, émouvant, plein d'espoir, nostalgisant, bref, parfait pour une fille cucu comme moi. Mais même si vous êtes plus humour cynique que guimauve vous allez kiffer. 

Puis bon Mark Darcy quoi. Je sais pas si on a besoin d'autres arguments après ça.

Bref je le conseille à toutes les filles désespérées comme moi et aux autres. Je crois que ce soir je vais me (re)taper les deux premiers pour le plaisir (#kiffersondimanchesoir).




14 octobre 2016

Quando sei qui con me

Fig 1. Moi avant ma coloration carnage

Ces dernières semaines, sans le blog, je dois admettre que j'étais un peu perdue.  En plus de m'occuper et m'avoir redonné un semblant de vie sociale les premiers jours après la rupture, j'ai l'impression qu'écrire ici m'a vraiment permis d'avancer dans mes réflexions, et donc dans ma vie.


Les derniers jours de septembre ont été éprouvants car j'ai été complètement submergée par un flot d'émotions contradictoires, sans pouvoir m'arrêter cinq minutes pour mettre de l'ordre dans mes pensées.


Malgré la violence de la situation et des mots il a bien fallu garder la tête haute jusqu'au bout pour remettre l'appartement à neuf (et récupérer la caution parisienne exhorbitante qui permet d'acheter au moins 12 club-sandwichs au wagon bar d'un TGV Lyon-Paris). J'ai pu compter sur le soutien (et les biskotos) de mes amis et de ma famille mais ce soir j'ai égoïstement envie de vous parler de quelqu'un d'autre.


Fig 2. First teddydate 
J'ai rencontré M. à la fin du mois d'août.

Quand ma mère (venue en soutien logistico-cautionnel pour l'appartement) m'a annoncé qu'elle comptait partir un jour plus tôt, j'ai sauté de joie dans ma tête (c'est ma mère quand même, je veux pas lui briser le coeur !) en pensant que j'allais pouvoir m'organiser ce first date dans la foulée.

Je m'étais faite jolie et mon cerveau avait déjà mis en boîte 88 564 projections et 142 fantasmes.

Mais en fait c'était pas grave. Ce rencard aurait pu être complètement foireux qu'il aurait eu le mérite de m'avoir fait passé une agréable semaine à rêver d'un gentil jeune homme.

Je revendique le droit à kiffer ce frisson de l'inconnu, à se faire des films à l'eau de rose rien qu'en lisant une phrase, à regarder une photo en boucle en essayant de saisir la personne.

J'ai écrit un article sur l'amant de transition, mais clairement, ce n'était pas pour moi. Moi je suis incapable d'embrasser un garçon en me disant que demain je ne l'embrasserai plus. Si j'aime rouler un patin un soir, pourquoi est-ce que ça serait différent au petit matin ? Je me suis donc laissée embarquer (ou je l'ai embarqué, question de point de vue) dans une relation aussi douce que limpide.

Fig 3. En vrai quand il paie l'addition il se fait insulter 
Si M. m'a aidé à traverser ce mois de septembre c'est qu'il m'a permis de regagner un peu de confiance alors que j'avais la self-estime d'une serpillière usagée (le principe d'un bon ADT quoi). Mais là où il m'a pris de cours c'est qu'il m'a fait réaliser qu'il y avait sur cette terre des mecs au moins aussi bien que mon ex et qui méritaient qu'on se remette de nos ruptures.

Du coup mon jeune cerveau prépubère a eu du mal à analyser toutes ces nouvelles données. Dans la famille Indécision je voudrais la fille qui sait toujours pas où en sont ses sentiments pour son ex et qui a rencontré un mec trop chouette qui lui donne plein de papillons dans le bas ventre mais que quand même on est pas censés passer aussi vite à autre chose après 9 ans de couple mais en même temps lui je l'aime bien alors que mon ex il me sort par les trous de nez.

Je vais vous spoiler la fin de cet article, mais un peu plus d'un mois après, je ne suis pas beaucoup plus avancée (d'où l'intérêt de développer ma réflexion sur cet article comme je l'ai explicité dans l'introduction de ce texte, faut suivre les enfants !). En vérité, j'ai pas vraiment envie d'en savoir plus. Après 9 ans et demi à me persuader de la perfection de mes sentiments, aujourd'hui je savoure ce bordel d'émotions.

Fig 4. Terrain de jeu

J'ai rencontré un mec qui me rend heureuse. Demain il sera peut être plus là, demain je trouverai peut être nos conversations moins intéressantes, demain il en aura peut être marre de mon caractère, mais là aujourd'hui quand je l'embrasse ou qu'il me prend dans ses bras j'ai juste envie que ce moment ne s'arrête jamais.

J'en suis à ce stade magique où l'on n'a pas besoin de penser à l'avenir, où l'on se contente de marcher main dans la main d'une façon tendrement cucu. Ce stade où s'il disparaît, il aura été une parenthèse enchantée dans une période plutôt sombre et chaotique. Ce stade où tout reste à construire, sans obligation aucune.

Dans cette histoire, la seule personne en transition, c'est moi. Lui se contente d'être un amant. Mon amant.

12 octobre 2016

Toc toc toc ?

Fig 1. Ou comment faire fuir ses lecteurs dès la première image

...Y'a quelqu'un ?

Je reviens par la petite porte après vous avoir m'avoir laissé pour morte (si si ça se dit j'ai mailé l'académie française!) pendant de nombreux jours (sauf pour ceux qui me stalkent sur instagram où j'essaie de poster quelques instants de vie !). Shame on me ! En vrai mon ordi m'a de nouveau lâché (#mortàlafnac) et celui de substitution était perdu rangé au fond d'un carton (comment ?? elle est toujours dans ses cartons ???).

Fig 2. Moi quand je relis mon blog
Bon bien sûr la première chose que j'ai faite en arrivant ici (après la poussière bien sûr #femmeparfaite) c'est de relire le dernier article que j'avais posté avant de faire ce ghost général de 3 semaines. J'ai ri jaune quand j'ai vu écrit "le gros de l'orage est passé" alors qu'on était le 22 septembre. Ah ah ah.

La dernière semaine de septembre a été relativement horrible (je dis bien relativement car j'ai déjà marché sur un lego une fois). Mon ex a été impitoyable/injuste/relou/insultant/odieux (n'en rayez aucun c'est cadeau). Il m'a fait endosser le rôle de la méchante et mal-organisée madame qui ne fait aucun effort sinon celui de lui pourrir la vie. Honnêtement pour avoir passé 9 ans et demi avec moi je crois qu'il a oublié ce que ça donnait quand j'étais vraiment chiante et revancharde.

Bien sûr tout ce temps je n'ai été qu'un chaton tendre plein de douceur et j'ai pas compris d'où tombaient tous ces reproches. Je crois que mars devait être aligné avec son trou du cul. Bref, on a rendu l'appartement, on s'est encore chamaillés à propos de la crise grecque (ou de l'argent qu'il me devait, j'ai pas bien compris), il a fini par me souhaiter un bon anniversaire et on est passés à autre chose (c'est à dire au silence radio).

Fig 3. Selfie du 29/09 - CQFD


Fig 4. Ce conseil vaut également pour les pizzas
J'ai donc emménagé dans mon nouvel appart de banlieusarde bourgeoise et j'ai eu 27 ans. J'ai inauguré mon salon encartonné en invitant deux amies et en mettant le feu à ma cuisine (dans le but secret de faire venir des pompiers sexy mais on a malheureusement réussi à contrôler l'incendie par nous même... arf..). Elles m'ont offert des torchons parce qu’apparemment je suis sale comme fille (j'ai vraiment des amis en or je n'arrête pas de le répéter).

J'ai mangé deux gâteaux d'anniversaire ce jour-là parce que je suis grosse c'était également mon premier jour dans mon nouveau boulot et pour faire la fille sympa j'ai amené un moelleux trois chocolats. On l'a partagé avec toute l'équipe en débriefant cette première journée et c'était trop chouette. Pour le moment ce job me plaît énormément, j'ai vraiment l'impression d'avoir trouvé ma voie et je bénis tous les jours Sainte Apolline de m'avoir donné la force d'aller voir ailleurs (en vrai je m'autocongratule surtout, dieu n'y est pour rien!). 


J'ai également reçu deux jolies bande-dessinées de la part de mon ADT (qui n'en est plus vraiment un, me glisse-t'on à l'oreillette !) en souvenir d'une exposition qu'on avait faite ensemble (ohlalaaaa) à l'institut suédois...  On continue nos balades adolescentes au bord de la seine en mangeant des glaces et en jouant de la flûte (ouais je suis le genre de meuf qui se balade en ville avec ses instruments "au cas où"). Je continue de l'épater avec mes plans de folie et je m'incruste un peu trop chez lui quand j'ai des obligations parisiennes. C'est chouette et j'ai eu 15 ans il y'a une semaine.

Je vous promets d'être plus assidue maintenant que j'ai retrouvé un clavier, un peu de matière grise, et quelques minutes de temps libre. J'ai plein de (belles) choses en tête que j'ai envie de partager avec vous. Bonne soirée à tous.



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