22 septembre 2016

Histoire de timming

Fig 1. Vroum vroum

Hier j'étais une nouvelle fois entrain de conduire en souriant niaisement (j'ai choqué plus d'un parisien, ils ont vraiment pas l'habitude qu'on leur cède la priorité avec une tête de bienheureux ou qu'on ne leur fasse pas un fuck quand ils nous offrent une jolie queue de poisson) quand j'ai soudain réaliser que cette rupture était vraiment arrivée au meilleur moment dans ma vie.

Ok, j'avoue, c'est complètement en contradiction avec ce que j'avais pu écrire ou encore et un peu partout les premières semaines, mais maintenant avec le recul j'arrive à être un peu plus clairvoyante.

Fig 2. Je sais enfin ce que je veux dans la vie
J'ai 26 ans (ok, il paraît qu'eux aussi vont me larguer dans quelques jours mais je suis plus à ça près), c'est suffisamment jeune pour que mon horloge biologique me laisse encore tranquille quelques années, et suffisamment âgé pour savoir ce que je veux (et surtout ce que je ne veux pas).

J'ai pas à gérer les problèmes de garde d'enfants (celle du chat c'est déjà bien assez de tracas!), pas besoin de prendre d'avocat pour la rupture (un simple passage à la poste et c'est dans la poche), ni de m'arracher les cheveux pour revendre l'appartement (juste à se supporter encore un peu le temps de récupérer la caution).

J'ai certes passé la matinée à faire les 8000 formalités de changement d'adresse et de situation "personnelle" ou "familiale" mais le ratio 1 matinée/ 7 ans de vie commune c'est plutôt bien payé finalement.

Je vais pas dire que cette séparation c'était une promenade de santé ou que si c'était à refaire je prendrai la nouvelle avec enthousiasme et optimisme. Mais maintenant que le gros de l'orage est passé et que je commence à me projeter un peu plus loin je suis plutôt satisfaite de ce que je vois autours de moi.

Je pense que si j'avais eu à gérer tout ça il y'a quelques années (voire quelques mois) j'aurais mis beaucoup plus de temps à m'en remettre. Cette rupture est à arrivée au moment où j'étais enfin en paix avec moi-même. Je venais de reprendre mes études pour commencer ma spécialisation, de lourder mon boulot source de stress et de mal être depuis deux ans, de recommencer la musique et le sport. Dans un premier temps j'ai eu l'impression que la séparation me faisait repartir de zéro, et j'en voulais terriblement à mon ex de m'imposer ça au moment où je commençais à me sentir vraiment bien dans ma vie.

Mais finalement, c'est pas parce que je devais revoir les projets ilsvécurentheureux et eurentbeaucoupdenfants que j'allais perdre tout ce que j'avais construit à côté et qui ne concernait finalement que moi. Pour aller plus loin, je pense même que le fait de savoir où je veux aller humainement et professionnellement, les concessions que je suis prête à faire avec moi même et celles pour lesquelles c'est juste NO WAY, ça va beaucoup m'aider pour mes relations amoureuses.

Fig 3. La vie est dure

J'ai fini par réaliser que les deux derniers mois passés avec mon ex, j'avais beaucoup pris sur moi et toléré des choses que je n'aurais pas du, uniquement pour rester avec lui et essayer de sauver notre couple.

Dans une dizaine de jour j'aurais 27 ans, dix de plus que quand je me suis mise en couple. Aujourd'hui je sais que l'amour ne dure pas forcément toute la vie, qu'il faut faire beaucoup de concessions pour trouver un équilibre qui convienne à tous les deux (et qu'elles évoluent au long des années) mais je ne veux plus jamais compromettre mon équilibre et mon bonheur pour essayer de sauver les meubles (comment ça c'est la définition d'être amoureux?).

Fig 4. Any way
Je suis pas débile, je sais que je finirai par faire des choses stupides ("parce que je l'aimeeee putain personne peut compreeeeeeeendre"), je ferai des erreurs, je souffrirai, je ferai souffrir [...].

Mais je sais pas j'ai l'impression qu'avec mon bagage, du haut de mes 26 ans, 11 mois et 20 jours, je suis un peu mieux armée pour affronter la vie et être heureuse qu'il y a 10 ans.

Et c'est cool.


20 septembre 2016

Lecteurs du soir, bonsoir !

Fig 1. Ceci n'est pas une idée
Alors aujourd'hui j'avais prévu d'écrire des articles ultra profonds sur l'ambivalence du sentiment amoureux ou sur l'interprétation que l'on peut faire de nos rêves et de ceux des autres (mhhhh)...

Mais en fait ce soir mon cerveau c'est tellement de la guimauve à la violette que je suis incapable d'aligner trois idées sans qu'une pensée puérile à l'eau de rose vienne contrarier mes projets. Faisons avec.

Du coup maintenant j'hésite entre pondre un texte chiant et cucu, ne rien écrire du tout, et faire des cartons (fin la troisième option n'en est pas vraiment une... #procrastination).


J'en suis à un tel niveau de glandage aujourd'hui que je n'ai toujours pas éteint le dvd que j'ai terminé vers 18h et dont la musique d'ambiance du menu principal tourne maintenant en boucle depuis plus de 4h (sachant que le morceau dure environ 45 secondes, dans combien d'écoutes vais-je finir par balancer ma théière pour exploser les baffles hifi?).

Fig 2. Le divorce des Brangelina à côté c'est de la gnognotte
Hier je me suis pris la tête avec mon ex qui a décidément du mal à comprendre qu'une rupture c'est pas à la carte et qu'il ne peut pas un jour disparaître en disant adieu à 9 ans et demi de couple, et le lendemain exiger que je lui rende 8000 services (non non je suis pas du tout marseillaise ou aigre comme meuf rassurez vous).

Comme on est néanmoins de grands adultes responsables tout ça s'est terminé par une discussion franche sur le pas de la porte où on a préféré débattre sur la distribution de la vaisselle plutôt que de s'envoyer les dîtes assiettes sur la tronche (on y arrive finalement !).

J-5 avant le déménagement donc. J'en suis toujours au degré 0 du désencombrement. Je désespère mes amies (fin surtout une mais elle me fait tellement culpabiliser que j'ai l'impression que la terre entière m'en veut... notons quand même que malgré tous ses efforts je n'avance toujours pas ^^). J'ai finalement abandonné l'idée de me faire un lit en palette (toujours ce gros problème de flémingite aïgue) et j'ai préféré commandé le futon le plus confortable du monde (#litàADT).

Fig 3. "Raphaël a l'air d'un ange mais c'est un diable de l'amour"

Aujourd'hui j'ai été très sage, mon amant adolescent et moi-même avons pris le bus ensemble pour la première fois (oh dis donc vous !), nous sommes allés déjeuner plus radins-plus malins dans un restaurant argentin grâce à l'opération tous au restaurant (non non c'est pas avec mes trois lecteurs que j'ai droit à des articles sponsorisés, c'est juste LE bon plan des deux semaines !), avons testé des matelas pendant 1 heure en tout bien tout honneur, puis nous sommes rentrés boire un thé devant le meilleur pixar de tous les temps avant de nous quitter gentiment.

Fig 4. Moi quand on me parle de cartons !

C'est tellement la belle vie de pas bosser et de papillonner toute la journée....


Bon je vais quand même essayer de faire 1 ou 2 cartons pour me donner bonne conscience !


Des bises à tous :)



18 septembre 2016

First date

Aujourd'hui, le garçon avec qui je sors (ouais, du haut de mes 14 ans, je me suis enfin décidée à lui demander s'il voulait bien sortir avec moi) m'a dit que lors de notre premier date je lui avais fait penser à Bridget Jones.

Fig 1. 5 minutes avant le "drame"

J'ai immédiatement rompu avec lui (puis je suis revenue sur ma décision une fois que la serveuse lui a amené son croque framboise chocolat blanc #sensdespriorités) et après moult discussions enflammées je n'ai jamais admis (et encore moins publiquement) qu'il avait raison... Mais bon partons du principe qu'il n'est pas complètement zinzin et que j'étais peut être un peu too much ce jour là (et encore à l'époque il ne savait pas que 8 jours plus tard nous serions en Normandie).

Avec le recul, j'aurais peut être choisi une robe moins habillée, mis un rouge à lèvre un peu plus discret, des chaussures plus confortables. Je serai partie plus en avance et j'aurais pris le métro (pour éviter l'effet "coucou, je viens de me taper la butte de Montmartre à la nage"). J'aurais choisi un resto plus cosy, je l'aurais pas laissé m'inviter (#machoman) et j'aurais pris un parapluie pour ne pas écourter notre rencard.

Fig 2. On est tous akward à un premier rendez vous de toutes façons

Je pense que tout le soin que j'avais pris pour me préparer, et qui était censé me donner la force nécessaire pour affronter ce retour sur le ring, était juste la marque d'un grand manque de confiance en moi quant à ma supposée inexpérience en nouvelles relations.

Je pensais que mon accoutrement dernier cri était signe d'assurance alors que lui s'est tout de suite dit "ah oui... d'accord... elle a VRAIMENT pas dragué depuis 10 ans #lafillequienfaitdestonnes".


Le fait est que quand on connait la suite de l'histoire et la métamorphose du nouvel ADT en licorne au miel de citronnier (ça veut juste dire qu'il est devenu très cucu) on ne peut pas complètement donner raison au méchant monsieur qui insulte une gentille fille qui était juste venue faire des bisous et boire du chai latte (mais bon apparemment au moins un de ces actions est interdite dans les coffee shop).

Fig 3. Notre premier selfie
Tout ça pour dire à toutes les personnes qui s'apprêtent à partir en date et préfère gaspiller leurs dernières minutes à lire ce blog plutôt qu'à se passer du fil dentaire entre les molaires (no jugement, chacun ses priorités). Soyez vous mêmes (attention slogan pub meetic à l'approche). Si vous avez envie d'en faire des tonnes, de venir en robe de soirée dans un bar roots, en gilet en poil de cul de moutons dans un trois étoiles, en jean-t shirt, en chaussettes-sandales, faites donc.

Le plus important est ailleurs et même si la première impression n'est pas la meilleure, il vous reste au moins 30 minutes pour vous rattraper (ou 2h, si comme moi vous partez de loin et que vous prenez l'option brunch).

Puis honnêtement je suis tellement cool comme fille que même en legging léopard il aurait accepté de me revoir (#deuxsemainesetdéjàlemelon).


17 septembre 2016

Le divorce

Fig 1. Papier officialisant le divorce

Aujourd'hui j'ai reçu les papiers officialisant notre séparation (ok, on est pas passés devant monsieur le maire mais un greffier c'est déjà pas mal).

Je crois qu'en ce moment, je suis plus triste de quitter mon appartement que mon ex.

Et je suis pas vraiment malheureuse de partir car je suis tombée amoureuse de mon nouveau duplex.

En gros j'ai reçu les papiers officialisant notre séparation et c'est passé comme une lettre à la poste (si vous me le permettez !).

CQFD.


L'autre jour en me réveillant je me suis rendue compte que j'en étais à la phase "dégoût quasiment physique". C'est drôle parce que mon expérience en rupture est très limitée, mais je me souviens avoir ressenti exactement les mêmes sentiments pour mes deux précédents copains. Ce moment où tu te dis "mais comment j'ai pu être aussi proche de ce garçon ?", où tu as du mal à simplement t'imaginer lui donner la main, où tu frissonnes (dans le mauvais sens du terme, les frissons c'est la vie sinon !) à l'idée de l'embrasser de nouveau.

Fig 2. Moi quand on me parle de mon ex
J'ai été tellement affectueuse avec mon ex que je ne pensais pas pouvoir ressentir de tels sentiments envers lui. C'est fou à quel point on oublie vite. J'ai oublié notre proximité, le goût de ses lèvres et son odeur. J'ai oublié le regard bienveillant que je portais sur lui. J'ai oublié ce que je pouvais bien lui dire en l'appelant tous les soirs en quittant le boulot.

J'aurais toujours de la tendresse pour lui parce que c'est d'abord un ami cher avant d'être ma première longue relation. Je ne suis pas mécontente de le croiser ou d'entendre sa voix mais là j'aspire surtout à m'éloigner de lui suffisamment longtemps pour que ce chapitre de ma vie soit définitivement clos.

Je n'ai aucune amertume, je suis juste lasse de toutes ces formalités à accomplir pour acter la rupture alors que dans ma tête je suis déjà entrain de passer à autre chose.



Sinon pour les bonnes nouvelles de la semaine :

Fig 3. A kaway potato a day [...]
- J'ai signé mon nouveau contrat de travail hier (en croisant très fort les doigts derrière mon dos, pas pratique pour parapher 812 pages)

- Je continue de déménager tranquillement (c'est à dire que j'en suis à 5% environ du gros débordélage-rebordélage) en faisant des allers retours dans mon nouvel appart trop cool dont j'ai eu les clés lundi (danse de la joie)

- J'ai vu plein de copines et de bébés trop choux toute la semaine (bon ok, seulement un bébé mais c'est tellement le plus beau et le plus tendre qu'il mérite bien un pluriel)

- J'ai passé une semaine très cucu et je m'apprête à passer un weekend tout aussi cucu (mais quand est-ce qu'elle fait ses cartons celle là ? JOKER)


Beau weekend pluvieux à tous <3



15 septembre 2016

Just do it

Fig 1. Jack is so cool
Avant j'étais vraiment du genre à tout intellectualiser. J'essayais de rationaliser la moindre de mes émotions, de ses réactions, de nos conversations.

Après la rupture j'ai vraiment fait un reboot cérébral comme je vous en parlais ici les premiers jours. J'ai du réapprendre à marcher sans lui, à tenir des conversations de plus de trois phrases, à me retenir de pleurer devant mes collègues et mes patients, à m'orienter dans une grande surface, à écrire des messages censés.

J'ai finalement retrouvé la quasi totalité des mes capacités cognitives avant de retomber dans le cucu de mes 14 ans. En ce moment je dois gérer une bipolarité plus complexe que celle des débuts. Beaucoup plus agréable également. Des dilemmes du style : je fais trois cartons pour avancer dans mon déménagement ou je vais discuter de la crise grecque au jardin du Luxembourg? J'envoie un smiley qui rougit ou avec des petits coeurs ? Je termine cet article ou je rejoins ma copine à la défense ?

Depuis hier, je retrouve mes vieilles habitudes et j'essaye de mettre des mots sur ce que je ressens. De faire la part de cucu, de projection, de réalité et de sentiments dans tout ça. Bien entendu j'en suis profondément incapable parce que tout est si nouveau pour moi. Alors j'ai décidé de faire des cartons au lieu de continuer à emmêler les six neurones qui gèrent plus ou moins ma vie en ce moment.

Fig 2. Illustration de merde #4564
Puis j'ai entendu une chanson. Quand elle s'est terminée je me suis rendue compte que je souriais bêtement depuis 3 min 30. Je me suis dit que j'étais tellement heureuse qu'il fallait que j'écrive un article. Puis j'ai réalisé que j'avais rendez-vous avec ma copine dans 1h. Et je me suis dit "oh et puis mince ce ne sera que le 156ème article qui se termine sur un pied de nez!"

14 septembre 2016

THE date

Bon je vous en ai pas trop parlé ces derniers jours parce que ce blog est parcouru par de nombreux yeux indiscrets (oui oui), que je suis timide/discrète/superstitieuse (rayez la mention inutile) et que j'ai toujours 14 ans mais bon tant pis je me jette dans la mer de la cucu-attit-ude et advienne que pourra.

J'ai rencontré un gentil garçon. 

Fig 1. Ah ah ah. ah.
 On a partagé beaucoup trop de tasses de thé, de glaces et de sangria que la raison ne l'autorise. On a marché tellement longtemps dans Paris que mes pieds en garderont les stigmates pendant des années. On a entrepris la cartographie des parcs de la capitale en grignotant des trucs plus ou moins hispters. On a vu un film où les protagonistes avaient en moyenne 12,5 enfants. On a passé tellement de chouettes moments que j'aurais du mal à tous les énumérer.

Mardi matin, on est partis en Normandie sur un coup de tête (et un coup de tête à 23h30 quand on veut éviter les bouchons le lendemain, ça fait mal). Je vous raconterai quand je serai rentrée parce que là visiblement ma tête est toujours bloquée là bas. C'était planant. Avoir son permis à 14 ans c'est vraiment trop cool de la life.

Fig 2. Etretat
 J'avais pris le package all inclusive soleil, vagues aux reflets azurés, odeur d'herbe coupée et coccinelles en folie. J'ai passé une annonce "échange french kiss contre cours d'italien accélérés". Le gentil garçon a mordu à l'hameçon.

C'était tendre et romantique. Ni les vaches ni les nonnes envoilées n'osaient nous déranger.

Il faisait beau. Du genre vraiment beau.

Fig 3. Eglise Saint Joseph du Havre

On a filé au Havre manger dans un petit resto en bord de mer. Il faisait tellement chaud qu'on a pensé s'arrêter faire une sieste dans l'église d'Auguste Perret (fin ça c'était surtout mon idée débile #droitdasile).

On a débattu sur la couleur des plus beaux vitraux. J'ai voté pour le côté rose bien sûr (j'ai une réputation à tenir).

On transpirait la guimauve et le sirop de violette.

Puis j'ai voulu voir Honfleur et on a vu Honfleur.

Les routes de Normandie sont presque aussi chouettes que leurs plages, leurs champs et leurs cidres.

Cet article est de plus en plus décousu.


 Là on était bien.
Fig 4. Le port d'Honfleur

Là on était très bien.
Fig 5. La plage de Trouville-Sur-Mer

Là on était encore plus bien que très bien.
Fig 6. Coucher de soleil avec nuage foireux


Fig 7. Paradis sur terre
On a partagé une dernière crêpe et on a pris la route du retour.

Ça tombe bien parce que je crois que les crêpes c'est à peu près le seul truc sur lequel on s'entend culinairement parlant.

Je trouve quand même que pour une fille de 14 ans j'ai des supers idées de rencard. Le garçon était d'accord avec moi sur ce point.


Maintenant j'écoute de la musique cucu (que je n'assumerai pas même ici) en pensant à lui... Cucu is the new cool.

Vaffanculo a tutti.

11 septembre 2016

L'article qui ne disait pas son nom

Fig 1. 14 ans ET rebelle
 Partons du principe que j'ai 14 ans.

  (..silence gêné..)

Le truc trop cool quand on a 14 ans mais qu'en fait on est adulte, c'est que le champ des possibles qui s'ouvre à nous est juste monstrueux. On peut sortir quand on veut, rentrer à pas d'heures, traîner sur l'ordi jusqu'à 4h du mat, manger des trucs trop cool, s'acheter des conneries, faire la grasse mat... (bon ok ça ça s'applique surtout aux filles larguées qui viennent de démissionner #lagrandevie !).

 Je pense que l'on profite plus de ses 14 ans quand on en a 26 que sur le moment. Pas uniquement pour les raisons pratiques, matérielles et libéralistes que je viens d'évoquer, mais surtout parce qu'à 14 ans on n'arrive pas à apprécier l'insouciance et la futilité de notre quotidien à leurs justes valeurs.

Quand on a des rendez-vous à gérer, des impôts à payer, un appart à déménager, des obligations plus ou moins professionnelles et qu'on se réveille un matin en ayant de nouveau 14 ans, on oscille en permanence entre un "AAAAaaaaaaaah mais c'est trop bien la vie" et un "oh mon dieu je suis vraiment trop niaise en ce moment achevez moi".

Avoir 14 ans à Paris ça n'a rien à voir avec ce que j'ai pu vivre dans ma petite bourgade "provinciale".

Fig 2. Souvenirs souvenirs
Quand j'étais ado, le seul endroit un peu cucu de ma ville c'était une minuscule place où tu descendais par quelques marches pour t'installer sur un banc en pierre en face d'une fontaine qui n'avait de fontaine que le nom.

Mais bon à 14 ans quand on avait rien d'autre à se mettre sous la dent, c'était déjà le summum du romantisme et on ne comprenait pas le peu d'engouement des adultes quand on leur parlait de cette place "qui est juste l'endroit LE PLUS COOL de la ville".


Bien sûr on avait pas assez d'argent pour se payer une pizza au restaurant juste au dessus donc on passait à la mie câline acheter un super-cookie (si vous ne connaissez pas le principe du super cookie vous avez juste raté votre adolescence) qu'on partageait en se regardant dans le blanc des yeux.

Alors quand on a 14 ans, qu'on est adulte, qu'on a vécu son adolescence quasiment à la campagne et qu'on est à Paris, that's THE dream. En ce moment j'ai l'impression que ma vie c'est une comédie améri-cucu-aine où l’héroïne en chie vachement au début mais qui finit plutôt bien. Sûrement l'effet quais de seine, jardins parisiens, balade à Montmartre tout ça tout ça.

Voilà. Voilààà. Je vais m'arrêter là parce que sinon l'ado de 14 ans qui a pris le contrôle de mon hémisphère droit va transformer cet endroit en skyblog kikoolol. Et je vous promets que PERSONNE n'a envie de voir ça.

10 septembre 2016

Yolo

Fig 1. Idée de cadeau #8240
Comme je vous le disais avant hier, en ce moment je suis juste heureuse (et c'est déjà beaucoup). Être heureux, ça balaye le stress, la fatigue, les petites déceptions du quotidien (genre les gens qui ratent un bus alors que le prochain est littéralement dans 3 semaines), les formalités qui donnent mal à la tête et les minuscules bobos aux pieds.

 Hier après m'être rendue une semaine trop tôt (non le bonheur n'éloigne pas la connerie) à une trentaine de kilomètre de chez moi (et je vous promets que 30km en région parisienne à 18h c'est loin d'être une blague) et alors que j'hésitais entre dormir sur place pour attendre 23h pour repartir et rentrer directement dans les Pyrénées (vu que finalement ça prendrait aussi longtemps) je suis tombée sur cette chanson et genre pour la première fois de ma vie je l'ai vraiment comprise (genre avec les tripes, frissons, déclic surjoué comme au théâtre et tout !).

Parfois on regarde les choses telles qu'elles sont en se demandant pourquoi. Parfois on les regarde telles qu'elles pourraient être en se disant pourquoi pas.

Même après 158 écoutes en boucle à chaque fois que j'entends cette phrase je suis là "ah mais oui mais c'est ça ! c'est tout à fait ça !! elle est forte n'empêche !" (je parle pas toute seule chez moi je vous rappelle que j'ai un chat...).

Si je devais revenir il y'a deux mois, sur le radeau dans lequel ma copine ramait depuis deux heures après que j’eusse transformé son salon en piscine municipale (retour des métaphores et emploi du subjonctif plus que parfait un samedi matin à 8h je crois que le bonheur me transcende) je me dirais exactement les mots qu'elle a prononcé ce soir là :

Je te dis pas que ça va aller mieux, parce que là c'est juste inconcevable pour toi. Mais je te promets que dans quelques temps tu repenseras à tout ça et ce sera plus aussi douloureux. Et je serai là pour te dire "AH tu vois que j'avais raison !"
Fig 2. #jesuisunpetitchat

Alors aujourd'hui, je l'admets devant la France entière réunie sur ce blog, Laurie, tu avais raison ce soir là et tous les soirs qui l'ont suivi d'ailleurs. Sur le moment j'entendais pas vraiment ce que tu me disais et je me contentais d'osciller la tête le nez plongé dans mon thé brûlant. Mais faut croire que tes mots se sont fixés dans un coin de ma tête en attendant que je puisse les comprendre un jour.

Avec tout ça j'allais oublier la chanson. Alors enjoy !



8 septembre 2016

La routourne (tourne)

Fig 1. Archive vidéosurveillance du salon
Hier mon ex est passé à l'appartement pour récupérer des papiers. J'en ai profité pour lui demander de trier diplomatiquement (et sans bain de sang) bouquins et dvd.

Alors petit aparté mais si vous êtes du genre à offrir des cadeaux aux "couples" plutôt qu'aux "individus" c'est juste la pire idée du siècle.

(mais Oriane ne t'inquiètes pas j'ai réussi à garder Shokuzai en feignant de sacrifier Melancholia que j'aime pas vraiment en fait) 

#jesuismachiaveliqueetjassume.


Fig 2. Définition du cool zen et détaché
J'étais cool, zen et détachée, il faisait beau, j'avais passé une bonne journée, je me sentais bien (et humble, comme d'hab).

Lui venait d'essuyer un énième refus pour un logement, sortait d'une journée de boulot, n'avait pas pu profiter du beau temps j'imagine, et en plus il s'était coupé les cheveux (du coup intérieurement je me suis dit que pour une fois j'avais vraiment le droit de penser que ça lui allait pas les cheveux courts sans culpabiliser).

Je bullais sur mon canapé en le voyant s'agiter dans mon champs de vision entre les livres, les papiers et l'imprimante.

Avant de partir je l'ai surpris fixer longuement le chat avec une détresse infinie dans le regard, vraiment j'ai du y regarder à deux fois pour être bien sûre que c'était le fauve du salon qui le mettait dans un état pareil (et pas une apparition foudroyante de la dame blanche). Et là ça a fait un déclic dans ma tête. Là, à ce moment précis, 18h32 et 44 secondes, il vivait la rupture plus mal que moi. Qu'il regrette Douchka, notre super appart, ou ma prune, peu m'importait. Le voir triste m'a fait réaliser que j'étais heureuse en ce moment, que la vie était belle et légère et que je comptais bien en profiter tant que ça durerait.

Je n'ai pas eu envie de le consoler, pas eu envie de l'enfoncer non plus, j'ai simplement détourné le regard pour le laisser gérer seul sa nostalgie ou ses regrets.

Tout ça pour dire qu'en ce moment, je suis bien. Juste bien, et ça me va très bien (ça tombe bien). Je me surprend à sourire niaisement dans la rue quand une idée chouette me traverse la tête. Je n'ai pas d'autres projets que d'être heureuse aujourd'hui, et pour la première fois je crois que je m'en donne vraiment les moyens. Finalement il n'y a pas meilleure guide que l'expérience. Hormis peut être l'intuition. Alea jacta est.

Fig 3. La citation des minions c'est cadeau. Non non ne me remerciez pas !


6 septembre 2016

Souvenirs (2)

Fig 1. Idée tattoo #65765                                             
L'Immobile reprend tantôt sa course folle
Glisse péniblement sur l'oblongue rigole
Elle chancelle, hésitante, peine à continuer
Pique du nez soudain sans propre volonté
Tant l’attrait de l'abstrait lui est déjà futile
Face au bonheur passé des souvenirs puérils :
Nostalgie du couffin, requiem de la couche.
En proie à des regrets multiples et farouches,
La Goutte d'Eau ne cède enfin à Galilée
Que la fatalité d'un poids peu désiré.
« Si je volais encore j'aimerai parvenir
A toucher de mes ailes ce berceau de désir,
Ce tendre îlot natal aux azures profondes
Ou se mira, dit-on, juste quelques secondes,
L'amour personnifié en un reflet chéri,
Tendre époque que celle du début de ma vie »
Et la Larme se meurt imperceptiblement
De ce temps qui l'arrache à ton reflet grisant
Quand son sillon fatal, tracé sur mon visage
M'éloigne doucement l'angélique mirage
 

25 décembre 2007


5 septembre 2016

Ecrire

Fig 1. "Ecrire, c'est mettre en ordre ses obsessions"



 L'écriture a toujours fait partie de ma vie, en témoignent les dizaines de carnets intimes et les kilos de correspondances qui encombrent ma chambre chez mes parents.

J'ai tenu plusieurs blogs avant celui-ci, plus ou moins futiles ou agréables à lire, avant d'arrêter définitivement il y'a plus de sept ans.

C'est drôle parce qu'avec le recul, c'est le regard bienveillant de mon ex qui m'a permis d'améliorer ma prose les premières années, de me rendre compte de mes tics et maladresses. Je me suis transcendée pour simplement essayer de le toucher.

J'ai retravaillé mes textes pendant des heures pour parvenir à lui montrer quelque chose qu'il puisse considérer, ou à défaut apprécier un minimum.

Cela m'a permis de sortir de ma zone de confort et de m'essayer à des registres que je n'aurais pas envisagé sans lui. Entendons nous bien, il ne m'a jamais rien demandé de tout cela et tenait absolument à ce que je garde mon indépendance, dans ce domaine comme dans tous les autres. C'est moi seule qui ait essayé de rentrer dans son moule pour qu'il me flatte, et surtout qu'il m'estime.

Paradoxalement si ces années sont celles qui m'ont permis de véritablement progresser, c'est à cette époque que j'ai arrêté d'écrire. Je crois que je ne me suis jamais sentie légitime. Enfin si, jusqu'à mes 14 ans, j'étais pleine d'orgueil à chaque fois que je ramenais une super note d'expression écrite. Mes professeurs prenaient régulièrement mes travaux en exemple, je débordais de suffisance et d'amour propre.

Fig 2. On avait pas d'ipad nous à l'époque !
En classe de troisième on avait du écrire une critique de film. Comme à l'époque j'étais déjà cucu et fleur bleue, j'avais écrit une superbe éloge de "Moulin Rouge" qui était "juste trop bow quoi!". On a été deux à avoir la meilleure note ce jour là, moi et.. mon ex. (je sais, c'est plus poli de dire "mon ex et moi" mais c'était pour laisser courir un peu de suspense).

En lui rendant sa copie, la prof l'a bassement gratifié d'un "comme j'ai pas réussi à trouver sur quel site internet tu avais pompé ta critique j'ai été obligée de te mettre 18/20" (ce qui est drôle c'est qu'en en reparlant des années plus tard j'étais toujours énervée contre la remarque de la prof alors que dans sa tête c'était resté comme un beau compliment).

Je me suis retournée discrètement et je lui ai demandé de me montrer son travail. Franchement je m'en souviendrais toute ma vie je crois genre je l'ai lu, je me suis retournée pour le regarder, je l'ai relu, je me suis re-retournée. Mon cerveau oscillait entre "non mais c'est du génie d'avoir fait un pamphlet ironique au lieu des 26 autres déclarations d'amour cinématographique" et "comment j'ai fait pour être amie avec ce mec aussi longtemps sans m'être rendue compte de son talent" ?

Bref, vous l'avez tous vu arriver, le gros complexe d'infériorité que je me traîne depuis des siècles. Une fois en couple avec lui, je me sentais presque illégitime d'écrire. C'est drôle parce que je n'ai jamais été autant inspirée que quand j'étais amoureuse, j'aime beaucoup relire mes anciens articles, mais il aura fallu cette rupture pour que j'arrive enfin à écrire pour moi, sur moi, et sans autre jugement que le mien.

Fig 3. Scanner cérébral



4 septembre 2016

Home sweet home

Fig 1. Désolée du manque d'articles en ces temps obscurs!
Comme toutes les personnes qui frôlent la bipolarité (alternant des périodes d'hyperactivité compulsives et d'autres d'hibernation intense) mon appartement est un élément central de ma vie.

Je lui accorde une place tellement sentimentale qu'il m'est déjà arrivé de pleurer une baignoire ou une porte d'entrée peinte en bleu après un déménagement.

Depuis que j'ai quitté la maison familiale, j'ai vécu successivement dans une chambre d'un foyer de bonnes sœurs (sadiques bien sûr, pour accentuer le côté tragique de la chose), dans une collocation avec une copine, dans une collocation avec mon ex et son colloc' (deuxième erreur tragique), dans une petite maison coquette (mais désuète) et finalement dans cet appartement bourgeois d'un quartier populaire de Paris (#gentifrication).

Après trois années d'expériences professionnelles plus ou moins instructives (j'ai testé pour vous le patron psycho, la trithérapie anti VIH et une version édulcorée du burn out), j'ai décidé de quitter les portes de Paris pour m'installer au cœur des Yvelines. Certes, je dois être la seule personne en dessous de 30 ans qui a plus de vie sociale sur Saint Germain en Laye que sur Paname. Mais j'ai surtout craqué pour la facilité du cadre de vie, qui permet à une vieille comme moi de rentrer crevée du boulot passé 20h et d'avoir toutes les commodités possibles et inimaginables à moins de 5 minutes à pied.

Fig 2. Le dilemme de ma vie
J'adore Paris et je continuerai d'y passer le weekend, mais honnêtement quand on bosse en semaine on quitte rarement son arrondissement.

Alors c'est chouette quand on a son copain ou une bande pote pas loin, mais quand on a personne de proche à cinq arrondissement à la ronde, ben on est seul.

Et quand on a vécu 9 ans et demi en couple, la solitude, on l'aime bien mais avec parcimonie quoi (c'est pourquoi on garde le chat).


Bref, je quitte sans regret un quartier que j'aime énormément pour repartir à zéro dans un nouveau cocon. Ce sera le premier vraiment à mon image, sans compromis à faire sinon avec mon chat. Je n'ai pas eu l'espace extérieur et la baignoire que je fantasmais, mais j'ai la chance d'avoir la place suffisante pour ranger mon bordel, mes projets et mes rêves.



Fig 3. Plan en 3D de l'appartement


Vendredi prochain, j'aurais les clés de mon bonheur en main. Et c'est un duplex (#dansedelajoieeeee).

1 septembre 2016

Que serais-je sans toi ?

Fig 1. En vrai j'écris sur l'ordi mais c'est moins sexy
Aujourd'hui nous sommes jeudi et j'ai décidé d'arrêter les bilans hebdomadaires et d'écrire tout simplement. Ces dernières semaines j'ai beaucoup réfléchi et essayé d'intellectualiser la rupture. J'ai repensé au cheminement progressif qui s'était opéré depuis plusieurs semaines, notamment dans mon rapport à l'ex.

"L'ex", rien que ce mot, j'avais beaucoup de mal à l'utiliser. Je continuais souvent de dire "mon copain" quand j'évoquais des sujets lambdas avec des personnes pas forcément au courant tellement il m'était inhabituel de l'utiliser spontanément. Aujourd'hui il fait partie intégrante de mon vocabulaire sans aucune connotation.


Les premiers jours, c'était juste impossible de m'imaginer sans lui sans frôler l'apoplexie (ou du moins la mini crise d'angoisse). Mon cerveau était bloqué comme une vidéo youtube qui ne parvient pas à charger alors qu'on clique frénétiquement pour avancer la bande. Mais littéralement, je ne pouvais pas me projeter à plus de 24h car continuer sans lui était formidablement inconcevable.

Puis j'ai commencé à réaliser, tantôt avec douceur, tantôt avec brutalité. La détresse a laissé rapidement place à la tristesse. J'ai mis plus d'un mois à vraiment prendre conscience de ce que la rupture impliquait, et près d'un mois de plus à finalement l'accepter.

Après la rupture, j'ai eu du mal à descendre mon ex du piédestal sur lequel il trônait depuis des années (vous pouvez demander à mes copines à quel point j'insupportais mon monde à prendre systématiquement sa défense). J'avais grandi avec une idée, une vision de lui, et je refusais d'admettre que j'avais pu rester dans le faux si longtemps.

Fig 2. Illustration de qualité #56765

Il y'a quelques semaines, je lui ai envoyé un magnifique message (honnêtement ça doit être un des plus beaux sms envoyé depuis la création de la rupture) pour lui dire tout ce que j'avais sur le cœur avant de le laisser partir. Ce à quoi il a répondu "blabla intello - désemparé moi aussi - fioritures plus ou moins poétiques - t'es trop bien meuf - considérations philosophiques - tu vas chopper d'autres mecs t'inquiètes- salutations distinguées mais pas trop cordiales non plus pour pas que tu te fasses trop de films- signé L'ex"



Et moi je lui ai répondu un message tout à fait pathétique avec le recul (vous voyez que j'arrive à juger objectivement de mes sms) qui se résumait à "c'est facile pour toi - chouinage égocentrique - tu me dis de trouver un autre mec - blabla qui se croit intéressant - au mieux je pourrais QUE retrouver ce que j'avais avec toi - léchage de botte - et au pire ce sera moins bien - pleurnichage - je suis perdante dans tous les cas !"


Fig 3. Mon ex et le reste du monde
Parce qu'en fait, à ce moment de cheminement de la rupture dans mon cerveau, dans ce que je commençais à ré-envisager de la relation amoureuse, en gros y'avait mon ex tout en haut de la pyramide des mecs biens et les autres garçons ne pouvaient être au mieux qu'à son niveau (avec une écrasante majorité en dessous bien sûr sinon la vie c'est trop simple).

Je ne voulais pas d'une nouvelle histoire avec un autre, mais d'un duplicata de la nôtre avec n'importe qui. Parce que je me disais qu'on était trop bien ensemble, que c'était la seule version rassurante de l'amour que je connaissais et maîtrisais à peu près.




 Alors autant vous le dire tout de suite, c'était peut être une étape nécessaire du travail de deuil de la rupture (et patati et patata) mais c'était surtout des grosses foutaises, personne n'est irremplaçable pour personne. Objectivement mon ex il était quand même plutôt un "boyfriend high level", c'est un beau mec, très cultivé, sympa, drôle et plutôt ouvert, mais c'est juste un mec quoi. Comme y'en a approximativement 3 milliards d'autres sur terre. C'est pas parce que je trouverais pas pommettes plus craquantes que les siennes au réveil que je ne m'émouvrais plus jamais d'un sourire ou d'une fossette.


Finalement ça a pris un peu de temps, mais j'ai commencé à laisser traîner mon regard dans le métro, à frissonner en frôlant un inconnu, à lever les yeux au ciel de la seule façon mignonne que je connaisse en débattant en soirée, à m'enthousiasmer pour une phrase, pour un mot, pour un compliment. J'ai recommencé à sourire le cœur léger en pensant à l'avenir.

Et pour la première fois depuis longtemps, sans avoir eu besoin de mon ex pour ça.

Fig 4. "If you don't know where you're going, any road will get you there" Lewis Carroll

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