6 août 2017

Faux départ

Fig 1. Nan L. je ne te dirai pas le vrai nom de la bactérie
Hier soir devait être le début de notre formidable road trip a.k.a virée à l'est a.k.a trois semaines en 207 en amoureux a.k.a tu peux pas test Alceste.

Sauf que mon corps adoré a décidé de me troller et après une virée aux urgences et une courte hospitalisation pour essayer de me remettre d'aplomb, les médecins m'ont interdits de m'éclipser à l'étranger avant d'avoir obtenu de meilleurs résultats (je m'étais pourtant appliquée !) et renvoyé chez ouam.

J'ai donc passé 3 journées en quarantaine me faisant ravitailler et conduire à l'hosto par amie-plus-que-dévouée, à rattraper mon retard sur orange is the new black et essayer de trouver une position confortable pour mes douleurs au ventre (spoiler, il n'y en a pas).

Hier aprèm, après un mieux dans la matinée, j'ai rechuté assez violemment en accueillant mon ex chez ouam a.k.a il a eu droit à la totale a.k.a il m'oubliera pas de si tôt a.k.a pour une fois j'ai fini plus blanche que lui.

Fig 2. J'étais un peu comme une araignée pour lui
(oui il est aussi phobique des araignées)
Il a été très sympa, m'a ravitaillé en médocs, a nettoyé la litière du chat, rassemblé toute ses affaires, mis la petite princesse dans sa cage (en vrai à ce moment précis c'était pas des manières de princesses qu'elle avait), s'est assuré que je n'allais pas décéder avant de repartir et s'en est allé le chat sous le bras.

Il est resté un petit moment et son départ n'a fait qu'accentuer ma solitude immense après près de 4 jours seule sur mon canap... Surtout qu'en grand phobique des germes il respirait à travers un foulard et gardait trois mètres de distance de sécurité.

Bref j'avais dit à mon copain de pas passer, trop mal au bide, trop chiante, trop déprimée, trop contaminante, trop de mauvaise compagnie, trop d'injustice, trop c'est trop quoi. Je commençais à vraiment vivre très mal toute cette histoire. Puis j'ai réalisé que j'étais à court de provisions et je lui ai enfin laissé une chance de m'aider.

Il est venu hier soir et n'est pas reparti depuis. C'est tellement un warrior qu'il ose même me caresser le dos et le ventre quand ça va pas, et me faire des petits bisous sur mon front encore tiède. On a joué aux jeux vidéos, il m'a traîné au parc, dans des magasins, m'a fait manger mes premiers vrais repas (enfin version dose bébé de 6 mois), fait faire des nuits correctes (toujours pour un bébé de 6 mois).
Fig 3. La comparaison s'arrête là (ou pas)

Avec lui, je revis. Si jamais j'en doutais encore.

♥ On part mardi 

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