17 janvier 2018

2017, le bilan !

Fig 1. Image de saison
L'an dernier à la même période j'en étais . J'avais écrit le bilan du blog, pensant que je prendrais le temps plus tard de faire un peu le point sur ma vie tout court.

Puis les vacances s'étaient terminées, la motivation m'avait lâchée, et l'inspiration était allée voir ailleurs si j'y étais (spoiler: non !).

Ce soir c'est un peu l'inverse, pas grand chose d'intéressant à raconter sur mon année de blogueuse influençeuse tendance (laissez moi y croire !) mais par contre je ne pense pas avoir vécu d'année aussi riche que 2017 depuis approximativement 1989 qui m'a vu naître.

Si on fait un peu le point, 2015 aura marqué la fin de l'insouciance, l'installation professionnelle chaotique, la psychose en terrasse, le passage un poil trop rapide à l'âge adulte. 2016, après le séisme le reboot, on reprend les mêmes (ou presque) et on repart à zéro. En l'espace d'un été je n'ai plus eu de mec, de boulot, et d'appartement avec baignoire. J'ai passé la fin de l'année à essayer de me reconstruire un semblant d'équilibre en encaissant doucement toutes ces nouvelles.

Je suis rentrée chez moi pour les fêtes et j'en ai chié ma race (pardonnez l'expression mais il est tard!). Tout le monde prenait 8000 pincettes avec moi et ça m'a tellement soûlé que j'ai fini par profiter de mon statut de fille larguée pour chiper le dernier morceau de farce de la dinde de noël. La grande classe.

Fig 2. J'avais le même état d'esprit (ou le même pyjama je sais plus)

Plus le 31 décembre (notre anniversaire de 10 ans avorté) approchait, plus j'avais envie de me terrer au fond de mon lit en attendant que 2017 arrive enfin. J'ai fini par me laisser embarquer par ma meilleure amie à une super soirée avec des copines que j'avais pas vu depuis un peu trop longtemps, et j'ai réussi à presque pas être triste du tout.

Puis je suis rentrée chez moi, j'ai repris le travail, revu mes amis, et réalisé que j'allais mieux, mais surtout que j'allais bien. J'ai laissé une dernière chance à mon ADT, je crois que j'avais besoin de me fixer un ultimatum pour arrêter définitivement les frais. La première déception de 2017 fut la dernière en ce qui le concerne, j'ai renoncé à vouloir me/le changer et on s'est dit "good bye".

Quelques semaines plus tard (et deux dates en demi-teinte plus tard) j'ai écrit à un gentil garçon sur un site de rencontre le jour de la st valentin. Il m'a répondu le lendemain, on s'est rencontrés le surlendemain. On s'est vu 4 ou 5 fois en une dizaine de jour, période pendant laquelle il tentait gentiment de me friendzoner quand je collais ma jambe à la sienne dans le RER.

Fig 3. We did it !

On a commencé gentiment à s'apprécier puis au bout de 2 semaines, le temps que les barrières tombent et qu'on soit réellement nous-mêmes, on a fini par rire ensemble du matin au soir. Cette rencontre a juste chamboulé complètement mes certitudes sur l'amour et les relations. Moi qui ne jurait que par la longévité et l'engagement, j'ai très vite su que lui là, avec sa barbe et ses cheveux qui partent dans tous les sens, c'était celui qui me fallait pour ma vie de maintenant.

Notre relation s'est complexifiée avec les semaines, j'ai appris à lui confier mes angoisses qu'il a a son tour du commencer à gérer. On a adapté nos rythmes, formulé des projets, on s'est donné des surnoms débiles. Il m'a fait une place dans son quotidien, sa colloc et m'a fait découvrir ses passions. On a eu des milliers de conversations pour rattraper tout ce qu'on avait raté toutes ces années.

Fig 4. Je vous laisse deviner quelle tente on avait
La suite vous la connaissez (ou pas), on est partis cet été trois semaines en road trip pour tester un peu notre couple en version 24h/24 et nous motiver à partir faire un tour du monde l'été suivant.

On a pris nos billets fin octobre, et aujourd'hui notre décompte affiche 7 mois et 29 jours 12 jours le jour où cet article est finalement publié.


L'année s'est terminée en beauté avec notre PACS (et là TOUT le monde pose la fameuse question "mais vous êtes ensemble depuis combien de temps ?" "10 mois.. ou presque !") et une grosse soirée avec tout plein de gens trop chouettes en pull de noël et du vin chaud en abondance. Et depuis c'est juste la grosse lune de miel, je saurais pas expliqué.

On s'est vraiment pacsés en mode OKLM/optimisation fiscale/réducs pour le tour du monde. Et finalement comme je l'expliquais dans l'article, ça m'a vraiment ému de voir que ça représentait quand même quelque chose pour lui, alors que mon ex on en avait plus jamais reparlé passé le jour J. Je pense que ça a débloqué pas mal de choses au niveau de mes insécurités, et depuis on est sur notre petit nuage cucu à souhait, c'est tellement le pied.

Fig 5. Finir l'année en pusheen, la base
Bref, 2017 ça a vraiment été l'aboutissement de tous les efforts entrepris depuis la rupture. J'ai du prendre sur moi quelques fois, me faire violence souvent, mais j'ai surtout eu beaucoup de chance de rencontrer un garçon qui me correspond autant.

2018 c'est l'année des plus grands projets encore, l'année où on a décidé de dire fuck see you later au métro-boulot-dodo.


2018 c'est aussi l'année où je suis devenue tata et ça c'est trop le grand bonheur de ma vie.

Merci à tous ceux qui m'ont accompagné cette année, toutes ces personnes trop chouettes que j'ai la chance d'avoir dans ma vie et qui se reconnaîtront <3

9 janvier 2018

I had a dream

J'avais commencé un article cliché bilan 2017 welcome 2018 mais entre temps j'ai oublié mon chargeur chez mes parents, repris le boulot et laissé le brouillon prendre la poussière sur le dark net.

Jeudi dernier après une période de disette de 15 jours j'ai retrouvé mon amoureux et suis restée accrochée à sa jambe tout le weekend, jusqu'à prendre le petit déjeuner avec lui à 4h du mat lundi matin pour profiter encore un peu de sa présence toute tendre (je suis un poil addict je l'avoue).

Fig 1. C'était toutafey nous ce weekend

Hier soir pendant que je l'entendais ronronner de plaisir sous mes gratouillages intempestifs de cheveux (ma seconde passion après lui... nan en vrai j'avoue j'ai aussi une vie) je divaguais un peu en me disant que j'arrivais facilement à me projeter longtemps avec lui.

Autant j'adorais mon ex et j'aurais à l'époque aimé qu'on vieillisse ensemble, autant j'avais toujours cette petite voix au fond de moi qui me disait que la vie de couple pépère jusqu'à 96 ans, c'était pas ce à quoi il aspirait. Qu'il finirait par avoir envie de connaître autre chose, d'autres filles, et je m'étonnais qu'il se soit toujours pas lassé au bout de 10 ans malgré ses grands discours et son envie de liberté (l'avenir me donnerait raison).

Fig 2. Quelques mots d'amour
Bref je voulais dire tout ça à mon cher et tendre, que j'avais envie de l'aimer jusqu'à ce qu'il soit mi-ride mi-cheveu-blanc mais ça restait bloqué au fond de ma gorge. Je suis plutôt du genre expansive mais alors lui il est bloqué au stade du "je te meus" et du "heureusement que je t'aiiii..." (oui on ne se moque pas ce sont ses alternatives au "je t'aime" qu'il a banni de son vocabulaire il y a plusieurs années).

Je m'inquiète pas vu qu'il me répète que j'y aurais droit après notre deuxième gosse.

Je me suis donc endormie contre lui plein de pensées toutes douces et confiantes et j'ai fait un rêve. En vrai, comme d'hab c'était un rêve hyper chelou qui commençait avec une réunion de co-propriété pour un appartement au 38ème étage que j'aurais eu avec mon ex mais rendu entre temps. Mais j'avais quand même envie de m'incruster à la réunion parce qu'une copine m'avait mandaté pour son propre appart (qui était à Toulouse et non à Paris mais c'est un détail pour mon subconscient apparemment).

Bref, je discutais avec une pote de mon amoureux de choses qui n'avaient rien à voir avec la copropriété, quand mon ex se pointe parce que bon il avait cru que sa présence était également souhaitée à cette réunion qui en vrai ne concernait aucun de nous. Bref je m'arrête là pour les détails inutiles du rêve car en vrai je sais que ça n'intéresse personne (et déjà dans le rêve j'en pouvais plus de cette histoire).

Fig 3. En vrai à part les psychanalystes ça intéresse qui ?

La copine de mon mec me dit "hannn c'est chelou que tu aies gardé contact avec ton ex, t'es sûre c'est pas malsain ? Il est pas jaloux ton copain ?" (réaction typique des personnes à qui je raconte ma vie). Je lui dis qu'il n'y a plus de sentiments amoureux entre nous, que c'est bien clair et pour moi et pour lui et que sachant ça mon actuel vit très bien la situation.

Cinq minutes après pile pour me faire mentir, mon ex revient les yeux rougit en mode "faut qu'on parle" et commence à me déballer qu'il regrette la rupture, qu'il s'est trompé et qu'il a fait une connerie, qu'il faut qu'on répare tout ça parce qu'il retrouvera jamais ce qu'on avait ailleurs (la meuf qui a le melon de ouf subconsciemment).

Je lui explique tranquillement que c'est trop tard, que de mon côté je suis dans une relation épanouie, que ce qu'on avait est parti et que ça ne sert à rien d'avoir de regrets. Et là je lui sors la métaphore du siècle (considérant le QI de 15 que j'ai généralement lorsqu'il est question d'argumenter dans un rêve).

Fig 4. Entre temps j'ai guéri
"Tu as pris la bonne décision tu sais, tu t'es peut être trompé sur le diagnostic, sur pourquoi il fallait le faire, mais le traitement administré était le bon et c'est tout ce qui compte aujourd'hui".

Je pensais pas admettre ça un jour aussi simplement, mais le début de réflexion que j'avais eu avant de m'endormir a finalement porté ses fruits pendant la nuit. On s'est pas juste rencontrés trop tôt, on avait des aspirations trop différentes pour faire nos vies ensemble.

Pendant des années nos sentiments nous ont fait mettre ça de côté, ça a finit par le rattraper et il a préféré gérer ça seul que de m'en faire part. La suite vous la connaissez.

Aujourd'hui quand je regarde le garçon qui me dit qu'il me meut les yeux dans les yeux, la petite voix elle s'arrête un moment avant de reprendre "c'est peut être lui le bon en fait".

Fig 5. Définition du "bon"

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