4 septembre 2016

Home sweet home

Fig 1. Désolée du manque d'articles en ces temps obscurs!
Comme toutes les personnes qui frôlent la bipolarité (alternant des périodes d'hyperactivité compulsives et d'autres d'hibernation intense) mon appartement est un élément central de ma vie.

Je lui accorde une place tellement sentimentale qu'il m'est déjà arrivé de pleurer une baignoire ou une porte d'entrée peinte en bleu après un déménagement.

Depuis que j'ai quitté la maison familiale, j'ai vécu successivement dans une chambre d'un foyer de bonnes sœurs (sadiques bien sûr, pour accentuer le côté tragique de la chose), dans une collocation avec une copine, dans une collocation avec mon ex et son colloc' (deuxième erreur tragique), dans une petite maison coquette (mais désuète) et finalement dans cet appartement bourgeois d'un quartier populaire de Paris (#gentifrication).

Après trois années d'expériences professionnelles plus ou moins instructives (j'ai testé pour vous le patron psycho, la trithérapie anti VIH et une version édulcorée du burn out), j'ai décidé de quitter les portes de Paris pour m'installer au cœur des Yvelines. Certes, je dois être la seule personne en dessous de 30 ans qui a plus de vie sociale sur Saint Germain en Laye que sur Paname. Mais j'ai surtout craqué pour la facilité du cadre de vie, qui permet à une vieille comme moi de rentrer crevée du boulot passé 20h et d'avoir toutes les commodités possibles et inimaginables à moins de 5 minutes à pied.

Fig 2. Le dilemme de ma vie
J'adore Paris et je continuerai d'y passer le weekend, mais honnêtement quand on bosse en semaine on quitte rarement son arrondissement.

Alors c'est chouette quand on a son copain ou une bande pote pas loin, mais quand on a personne de proche à cinq arrondissement à la ronde, ben on est seul.

Et quand on a vécu 9 ans et demi en couple, la solitude, on l'aime bien mais avec parcimonie quoi (c'est pourquoi on garde le chat).


Bref, je quitte sans regret un quartier que j'aime énormément pour repartir à zéro dans un nouveau cocon. Ce sera le premier vraiment à mon image, sans compromis à faire sinon avec mon chat. Je n'ai pas eu l'espace extérieur et la baignoire que je fantasmais, mais j'ai la chance d'avoir la place suffisante pour ranger mon bordel, mes projets et mes rêves.



Fig 3. Plan en 3D de l'appartement


Vendredi prochain, j'aurais les clés de mon bonheur en main. Et c'est un duplex (#dansedelajoieeeee).

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