16 juillet 2017

1 an après, l'article

Fig 1. Fête nationale
Voilàààààà (à chanter sur cet air), c'est le premier anniversaire de ce blog. C'est drôle, parce que sur cette dernière année, il y'a bien des jours dont je n'ai plus vraiment de souvenirs, mais je me rappelle parfaitement ce 16 juillet 2016 (en vrai j'ai édité l'article juste après minuit mais je l'ai bien écrit le 16).

Fig 2. C'est trop moi

Il y'a un an donc, je venais de passer ma première nuit toute seule dans cet appart toujours remplis de photos et de souvenirs trop tendres pour mon petit cœur tout sec.

Je suis allée courir dans les jardins du château de Versailles, mécaniquement, sans parvenir à m'émouvoir ni de la beauté des lieux ni du calme relatif qu'offrait pourtant cette matinée ensoleillée.


Je suis allée me doucher chez les amis qui s'occupaient de moi depuis l'avant-veille, puis nous sommes parties faire un peu de shopping avec ma copine laissant son mec nous cuisiner un crumble avec mon filleul niché dans son porte-bébé (superman à côté il fait pas le poids).

Je me suis rendue compte 10 minutes après être sortie d'un magasin que le vendeur avait vaguement essayé de me dragouiller, et après avoir rigolé de ma déshabituance du flirt après des années de monogamie j'ai tristement réalisé que j'allais devoir en repasser là un jour pour trouver quelqu'un qui serait tristement différent de mon ex.

Fig 3. J'étais à peu près dans cet état d'esprit mais en pire

Quand je repense à cette journée, je me remémore le flou dans ma tête, la difficulté à réaliser ce qui se passait, la douceur aussi de mes amis qui prenaient soin de ne pas me laisser cogiter trop longtemps. On a joué au scrabble, dîné tous les trois, et je suis partie avec mon petit tupperware pour le lendemain midi (#quiabesoindunamoureuxavecdesamiscommeça?).


Fig 4. Bon je surjoue peut être un peu l'enthousiasme 
Il faisait encore jour quand je suis rentrée me caler sur mon lit avec mon chat, mon ordi, et que j'ai commencé à taper sur un vieil ordinateur les premières lignes de ce blog. Et me voici un an plus tard, un an et deux jour après ma rupture, profondément changée mais toujours aussi enthousiaste à l'idée d'écrire un nouvel article.

Je n'aurais pas le temps ce soir de faire un bilan très approfondi de cette année, mais globalement on peut différencier les six premiers mois des six derniers. De juillet à janvier, concrètement, j'ai fait ce que j'ai pu avec ce que j'avais. J'ai plaisanté ici sur ma bipolarité, mais en vérité c'était exactement ça. J'enchaînais des phases de mieux et de moins bien, dans la même journée, puis la même semaine, puis le même mois. J'ai survécu à noël sans lui, à notre dixième anniversaire de couple avorté, puis je suis rentrée chez moi et me suis surprise à aller mieux.

J'ai d'abord pensé que ce n'était qu'une nouvelle phase up parmi tant d'autres. En fait, je crois que je n'avais plus de raisons d'aller mal. J'étais enfin installée dans ma nouvelle vie, j'avais revu mon ex sans éprouver de nostalgie malaisante, je m'étais parfaitement acclimatée à mon nouveau boulot et ma nouvelle ville d'adoption.

Fig 5. Moral d'acier

Après une énième déception sentimentale, j'ai enfin mis fin à la pseudo relation qui m'unissait à celui qui n'avait jamais voulu dépasser son rôle d'ADT. Je crois que je n'en avais pas été capable avant, parce que je n'avais plus assez d'égo pour estimer mériter mieux que le peu qu'il était capable de m'offrir. Je me raccrochais aux bons moments parce qu'ils adoucissaient toute la tristesse que m'apportaient cette relation et la précédente. Parce que cette ersatz de romance était plus supportable que la solitude qui me pendait au nez.

J'ai pleuré une soirée, fait difficilement mon sac, et me suis embarquée pour une mission humanitaire de quelques jours avec une amie. Me suis pris une grosse claque qui m'a fait relativiser mon malheur. J'ai pas décidé d'être heureuse, j'ai juste réalisé que j'avais déjà tout pour l'être.

Fig 6. Le bonheur c'est pas le but mais le moyen
Après une saint valentin incrustée entre une amie, son mec, et PSG-Barça, j'ai écrit un message sur le site de rencontre sur lequel je m'étais réinscrite quelques jours plus tôt.

Je savais pas vraiment ce que je cherchais, j'avais juste décidé que c'était un bon moment pour se lancer, et que la solution c'était peut être de se confronter à la réalité pour voir où j'en étais.

Et apparemment j'étais prête à faire ce "first step" vers une "healthy relationship" dont parlait ce joli garçon.

Aujourd'hui je suis bien dans mes bottes, bien dans mon couple, mais surtout bien dans ma nouvelle vie. En commençant ce blog, je savais pas combien de temps ça prendrait ni si je parviendrais vraiment à dépasser tous mes regrets.

Fig 7. Life is life

Il y'a un an, la vie était remplie d'incertitudes effrayantes. Aujourd'hui, j'évite de me reposer sur mes certitudes et j'apprécie d'autant plus l'avenir que je n'ai aucune idée des surprises qu'il me réserve.

J'ai tellement été gâtée cette dernière année alors que je pensais avoir touché le fond, que j'ai décidé de profiter au jour le jour du bonheur où qu'il se trouve.

8 juillet 2017

Confessions nocturnes


Fig 1. Cey tout moi















Souvent la nuit je dors.

Mais des fois, je reste éveillée. Juste pour le plaisir d'entendre sa respiration à côté de moi, de me dire que je passerai les prochaines heures à ses côtés, même s'il se réveillera avant moi et qu'on n'échangera qu'un bisou ensommeillé et deux ou trois bredouillis d'ici son départ.

Fig 2. Life's so hard

J'ai pas vraiment peur de le perdre, mais je crois que je garderai encore longtemps le traumatisme du "faut qu'on parle". Quand je m'imagine sans lui ça me rend triste. C'est pas un désespoir insurmontable, maintenant je sais que je suis capable de m'en remettre, que ma vie ne se résume pas à une seule et unique phrase et qu'il ne faut laisser personne avoir la main mise sur notre bonheur.


Mais la vie avec lui est tellement chouette que s'imaginer sans lui c'est comme penser à reprendre le boulot le 26 décembre. C'est comme aller dans un spa qui sent l'oeuf pourri le souffre. Comme sortir de chez le coiffeur et se prendre une averse monumentale. On a compris, c'est pas gégé quoi.

Je pourrais écrire des articles entiers sur la forme que prennent ses yeux quand il éclate de rire. Sur les lapsus dont il a le secret quand je lui caresse les hanches. J'aimerais parvenir à décrire son timbre de voix assuré et rassurant que j'arrive rarement à lui faire perdre malgré toute ma bonne mauvaise foi.

J'aime tout de notre histoire. Notre rencontre, nos premiers dates, les dizaines de souvenir adorables qu'il a semé ces derniers mois. J'aime voir grandir notre relation, mélanger nos intimités, lier nos quotidiens. On avance naturellement sans même y penser, sans se prendre les pieds sur le tapis de l'entrée (et avec moi c'est un exploit).

Fig 3. Je suis la personne la plus insupportable en couple

Je ne sais pas où l'on va, mais je sais que l'on y va gaiement, avec une grosse dose d'affection et deux paires de chaussures de rando. De bonnes chaussures de rando.

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