9 novembre 2016

On ne change pas, on met juste les costumes d'autres sur soi (et voilààà)

Fig 1. Le mal

Ok j'avoue, le titre de cet article est complètement dû au fait que l’algorithme youtube (qui me connait si bien) vient de m'imposer cette chanson sur la super playlist basée sur mes goûts musicaux (du très très bon son donc si on me connaît bien).


Mais, signe du destin (ou pas), cette chanson c'est exactement l'opposé de ce que je voulais vous dire ce soir. J'ai vraiment l'impression d'avoir changé depuis le mois de juillet.


J'ai l'impression qu'en me coupant de mon ex, je me suis ouverte au reste du monde.


C'est peut être un peu parce que mon nouveau copain rigole beaucoup à mes blagues (et que du coup je songe à tout plaquer pour animer la matinale de rire&chanson), que mes copines m'ont fait 8000 compliments à la semaine les premiers temps pour essayer de combler ma blessure narcissique, que je suis redevenue la fifille à papa et maman tout l'été, que je reçois plein de messages adorables sur mon blog depuis près de 4 mois, mais en ce moment j'ai plutôt pas mal confiance en moi.

Fig 2. Anarchy in the mall

Je suis possiblement complètement désespérée et en manque de contact humain mais je prends plaisir à échanger des remarques anticapitalistes avec la caissière du BHV, à faire des blagues au vendeur mignon, à prendre des verres avec des gens perdus de vue depuis le lycée (et dieu sait que ça nous rajeunit pas tout ça dites donc!).

Avant je me considérais plutôt comme une fille timide. J'ai jamais eu peur de m'exprimer en public, mais à condition d'avoir des choses intelligentes à dire (parce qu'il faudrait pas non plus que le premier quidam venu puisse s'imaginer que je sois juste une fille un peu cruche non mais oh..).

Et comme je n'ai pas non plus tous les jours un QI de 250 (seulement quand je mange des space cakes en Hollande) ben des fois il s'écoule un temps fou avant qu'une pensée extra-lucide ne traverse mon esprit.


Mais depuis que je me suis faite larguée (et que j'ai démissionné), ma vie est un peu what-the-fuck. Je me dis que j'ai survécu à la plus grosse claque humaine de ma vie et que socialement parlant rien ne peut m'arriver de pire. Vous combinez ça à mon melon naissant et vous comprenez pourquoi en 2 mois j'ai plus échangé avec mon nouveau voisin qu'en 3 ans sur Paris.
 
Fig 3. CQFD

Il faut aussi avouer que je ne peux plus compter sur le capital sympathie de mon ex qui pouvait nous sortir de toute situation relationnelle compliquée avec son sens affiné de la rhétorique et une profonde indifférence pour le regard que les autres portaient sur lui.


Maintenant, c'est comme pour le repassage de mes tenues et la cuisson des coquillettes, je dois me débrouiller seule.


Et finalement, je me rends compte que je m'en sors pas trop mal.





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