9 janvier 2018

I had a dream

J'avais commencé un article cliché bilan 2017 welcome 2018 mais entre temps j'ai oublié mon chargeur chez mes parents, repris le boulot et laissé le brouillon prendre la poussière sur le dark net.

Jeudi dernier après une période de disette de 15 jours j'ai retrouvé mon amoureux et suis restée accrochée à sa jambe tout le weekend, jusqu'à prendre le petit déjeuner avec lui à 4h du mat lundi matin pour profiter encore un peu de sa présence toute tendre (je suis un poil addict je l'avoue).

Fig 1. C'était toutafey nous ce weekend

Hier soir pendant que je l'entendais ronronner de plaisir sous mes gratouillages intempestifs de cheveux (ma seconde passion après lui... nan en vrai j'avoue j'ai aussi une vie) je divaguais un peu en me disant que j'arrivais facilement à me projeter longtemps avec lui.

Autant j'adorais mon ex et j'aurais à l'époque aimé qu'on vieillisse ensemble, autant j'avais toujours cette petite voix au fond de moi qui me disait que la vie de couple pépère jusqu'à 96 ans, c'était pas ce à quoi il aspirait. Qu'il finirait par avoir envie de connaître autre chose, d'autres filles, et je m'étonnais qu'il se soit toujours pas lassé au bout de 10 ans malgré ses grands discours et son envie de liberté (l'avenir me donnerait raison).

Fig 2. Quelques mots d'amour
Bref je voulais dire tout ça à mon cher et tendre, que j'avais envie de l'aimer jusqu'à ce qu'il soit mi-ride mi-cheveu-blanc mais ça restait bloqué au fond de ma gorge. Je suis plutôt du genre expansive mais alors lui il est bloqué au stade du "je te meus" et du "heureusement que je t'aiiii..." (oui on ne se moque pas ce sont ses alternatives au "je t'aime" qu'il a banni de son vocabulaire il y a plusieurs années).

Je m'inquiète pas vu qu'il me répète que j'y aurais droit après notre deuxième gosse.

Je me suis donc endormie contre lui plein de pensées toutes douces et confiantes et j'ai fait un rêve. En vrai, comme d'hab c'était un rêve hyper chelou qui commençait avec une réunion de co-propriété pour un appartement au 38ème étage que j'aurais eu avec mon ex mais rendu entre temps. Mais j'avais quand même envie de m'incruster à la réunion parce qu'une copine m'avait mandaté pour son propre appart (qui était à Toulouse et non à Paris mais c'est un détail pour mon subconscient apparemment).

Bref, je discutais avec une pote de mon amoureux de choses qui n'avaient rien à voir avec la copropriété, quand mon ex se pointe parce que bon il avait cru que sa présence était également souhaitée à cette réunion qui en vrai ne concernait aucun de nous. Bref je m'arrête là pour les détails inutiles du rêve car en vrai je sais que ça n'intéresse personne (et déjà dans le rêve j'en pouvais plus de cette histoire).

Fig 3. En vrai à part les psychanalystes ça intéresse qui ?

La copine de mon mec me dit "hannn c'est chelou que tu aies gardé contact avec ton ex, t'es sûre c'est pas malsain ? Il est pas jaloux ton copain ?" (réaction typique des personnes à qui je raconte ma vie). Je lui dis qu'il n'y a plus de sentiments amoureux entre nous, que c'est bien clair et pour moi et pour lui et que sachant ça mon actuel vit très bien la situation.

Cinq minutes après pile pour me faire mentir, mon ex revient les yeux rougit en mode "faut qu'on parle" et commence à me déballer qu'il regrette la rupture, qu'il s'est trompé et qu'il a fait une connerie, qu'il faut qu'on répare tout ça parce qu'il retrouvera jamais ce qu'on avait ailleurs (la meuf qui a le melon de ouf subconsciemment).

Je lui explique tranquillement que c'est trop tard, que de mon côté je suis dans une relation épanouie, que ce qu'on avait est parti et que ça ne sert à rien d'avoir de regrets. Et là je lui sors la métaphore du siècle (considérant le QI de 15 que j'ai généralement lorsqu'il est question d'argumenter dans un rêve).

Fig 4. Entre temps j'ai guéri
"Tu as pris la bonne décision tu sais, tu t'es peut être trompé sur le diagnostic, sur pourquoi il fallait le faire, mais le traitement administré était le bon et c'est tout ce qui compte aujourd'hui".

Je pensais pas admettre ça un jour aussi simplement, mais le début de réflexion que j'avais eu avant de m'endormir a finalement porté ses fruits pendant la nuit. On s'est pas juste rencontrés trop tôt, on avait des aspirations trop différentes pour faire nos vies ensemble.

Pendant des années nos sentiments nous ont fait mettre ça de côté, ça a finit par le rattraper et il a préféré gérer ça seul que de m'en faire part. La suite vous la connaissez.

Aujourd'hui quand je regarde le garçon qui me dit qu'il me meut les yeux dans les yeux, la petite voix elle s'arrête un moment avant de reprendre "c'est peut être lui le bon en fait".

Fig 5. Définition du "bon"

0 commentaires:

Enregistrer un commentaire

Dernières humeurs

Vous en voulez plus ?