8 février 2017

On ne change pas (les autres)

On ne peut pas changer les autres s'ils ne veulent pas changer. 

Fig 1. Tmtc
Cette phrase est d'une évidente banalité. Pourtant j'ai mis des années à arriver à cette conclusion. C'est peut être du à mon égo surdimensionné, au fait que mon existence tourne quand même pas mal autour de ma pomme, ou encore la conséquence des centaines d'heures cumulées de comédies romantiques ingurgitées depuis l'enfance, je ne sais pas.

Mais par exemple, des fois, j'ai l'impression que je peux être heureuse/empathique/enthousiaste (choisissez c'est cadeau) pour deux. Ça demande une grosse dose d'optimisme et d'énergie, mais c'est surtout illusoire et sur la durée ça ne peut évidemment pas fonctionner.

C'est exactement ce qui s'est passé pour ma toute dernière relation. J'ai cru qu'à force d'y croire pour lui et pour moi, de donner à notre idylle une sorte de cadre et de régularité, notre histoire finirait par prendre la forme que je voulais lui donner. Quand j'ai fini par comprendre que malgré toute ma bonne volonté il ne rentrerait pas dans les cases que j'avais tracé pourtant sur mesure pour lui, j'ai décidé de mettre fin à tout ça.

Fig 2. This is the end (beautiful friend)

J'aurais pu me satisfaire de qui il était comme je le faisais depuis des semaines au lieu d'essayer de tout chambouler pour mon petit confort. Mais on ne peut pas changer les autres s'il ne veulent pas changer. Et moi, je ne veux pas changer.

Je veux continuer à m'enthousiasmer quand je reçois un message. Sentir mon cœur s'emballer quand on m'embrasse tendrement. Je veux passer des soirées, des nuits et des weekend avec le garçon qui me plait, sans avoir besoin de tout planifier. Mais surtout, je veux partager tout ça avec quelqu'un qui en a autant envie que moi.

Je sais que rien n'est simple, et qu'aucun couple ne fonctionne sans quelques ajustements de part et d'autre. Il y a les changements qui nous font avancer. Et il y a les compromis que l'on fait avec soi, avec nos aspirations, avec ce qu'on a toujours voulu.

Fig 3. Mode d'emploi
Au début on se dit que ce n'est pas grave, que le bonheur passe avant tout et que ce n'est qu'une petite entorse sans gravité aux règles que l'on s'était fixées.

On hésite d'ailleurs à réécrire ces règles, on se dit qu'il n'y a pas une unique façon d'être heureux. A défaut d'obtenir ce que l'on veut vraiment, on se contente de ce qu'on a. De ce que l'autre nous offre.

Puis j'ai réalisé que j'avais 27 ans et que j'étais trop jeune et pas encore assez désespérée pour faire ce genre de compromis.

Je lui ai demandé s'il voulait changer, il m'a dit que non. Je me suis demandé si je voulais changer, la réponse était la même.

La conclusion s'est imposée à moi, non sans peine. J'étais tellement heureuse que je pensais pouvoir l'être pour deux. Il était tellement triste qu'il ne pensait pas pouvoir être heureux avec moi.

On ne peut pas changer les autres s'ils ne veulent pas changer. CQFD.

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