5 août 2016

Ces 5 choses qui ne me manqueront pas

Franchement depuis trois semaines je me suis bien retenue de tomber dans l'ex boyfriend bashing, que ce soit sur ce blog ou auprès de mes amies (ce qui même tendance à les énerver vu que je prends systématiquement sa défense comme s'il s'agissait d'un pauvre chaton abandonné le long d'une route).

La convalescence après une rupture me semble relativement longue et pénible, mais de temps en temps j'arrive à trouver une raison de me réjouir, un truc auquel je n'avais pas pensé jusqu'ici et qui me fait jubiler intérieurement, du « ahhhhh ça, ça va pas me manquer » au « halleluiaaaaa, I'm free ! ».

Aujourd'hui on va faire un petit top 5 pour commencer :

1) Ma belle-mère


Alors là je vous vois venir ! Han les clichés, la fille qui supporte pas la compétition avec sa belle mère qui fait des meilleures lasagnes (faux!) et appelle son fiston chéri toutes les 5 minutes (re faux!). Non, mon ex belle-mère (quel bonheur de l'écrire!) c'est un cas psy à la Dr House, que j'ai eu la gentillesse et la patience d'aider mon copain à gérer pendant des années sans aucune reconnaissance hormis quelques coups de canifs amicaux dans le dos par-ci, par-là. Je me suis toujours demandée si elle feignait la sympathie quand je venais aux repas de famille, mais étant donné qu'elle n'a pris aucune de mes nouvelles depuis la rupture, je crois avoir trouvé la réponse !

2) Sa phobie des pailles



Fig 1. La revanche d'une paille
Non mais ça aussi, c'est comme la belle-doche, il faut le croire pour le voir. Mon ex ne supportait pas (et c'est un euphémisme, je l'ai vu essayer de détruire des pailles à mains nues!) le bruit d'aspiration quand on termine un verre et qu'il n'y a plus de liquide et que du coup on entend l'air passer dans le tube (je vous ferai un tuto youtube si vous voulez!). Pendant des années j'ai du faire attention, à chaque fois que je terminais un coca en terrasse, de m'appliquer à toujours garder la paille bien immergée pour éviter le boucan infernal. Maintenant si vous m'invitez à boire un verre, vous me verrez aspirer jusqu'à la dernière goutte sur le dernier glaçon comme une gamine de 6 ans pour rattraper toutes ces années d'auto-censure !

3) Le temps qu'il passait aux toilettes



C'est l'instant glamour de ce blog. Non mais outre les précieuses heures qu'il perdait tous les jours dans sa vie à squatter ces 3 mètres carrés de pièce, c'est surtout le temps pendant lesquelles les toilettes étaient indisponibles qui m'était insupportable. Vous voyez ce moment, où on sort du boulot un peu à la va vite, on se retrouve coincé dans les bouchons avec un GPS qui nous dit avec une voix trop sexy pour l'occasion « temps estimé dans l'embouteillage : 50 minutes! » et qu'instantanément on regrette la tasse de thé bue 2 heures avant... Où on met 5 minutes de plus à se garer parce qu'un couillon a décidé de se mettre en warning devant l'entrée du parking.. Où on monte les marches 4 à 4 (le tuto youtube peut aussi s'envisager si vraiment vous avez du mal) jusqu'à ce putain de 3ème étage, qu'on met encore 5 minutes à trouver les clés, qu'on se précipite vers le saint siège... pour trouver porte close « Ah non mais là c'est mort je viens juste de commencer ».. Et oui pour ceux qui se demandent ça m'est déjà arrivé de faire pipi dans la baignoire (je vous avais prévenu, c'était l'instant glamour).

4) Les soirées cinéma improvisées


Alors qu'on ne se méprenne pas, mon ex adore regarder des films. Mais des films en noir et blanc (non mais j'ai rien contre le n&b à part d'horribles préjugés comme tout le monde!). Où des gens marchent dans le désert. Sans parler. Pendant 3 heure 45. Et bien sûr il préfère les regarder seul. « Oui parce que si on regarde un film ensemble, après tu vas me demander ce que j'en ai pensé, et j'aurais pas encore eu le temps de me faire un avis que déjà je devrais te sortir trois banalités pour te faire plaisir et honorer les conventions sociales qui nous lient» (pouhhh les prises de tête intellectuo-métaphysico-sociétales vont pas me manquer non plus!). Donc la seule façon de le traîner dans une salle noire, c'était l'acharnement. C'est à dire que quand je trouvais un film qui pouvait potentiellement lui plaire, je devais commencer le forcing plusieurs jours avant, et comme le film lui plaisait potentiellement, il ne disait jamais « non » d'emblée pour pas me faire de peine, mais « plus tard ». Et à force de demander et lui de répondre « plus tard », « plus tard » était arrivé et il commençait à culpabiliser de me balader depuis plusieurs jours et comme entre temps il avait fini par se faire à l'idée, jackpott (oui je pourrais écrire un livre entier sur l'art du chantage affectif et de la manipulation).


5) La clope



Je veux pas me mettre une partie du lectorat à dos, mais bossant dans le domaine médical, j'avais envie de pleurer à chaque fois qu'il se roulait une cigarette en pensant à ses poumons de chaton (oui mon ex c'est un chaton d'1m82) et en me voyant veuve à l'âge de 40 ans (non je n'ai jamais dramatisé ma vie). Bon, ok, je l'avoue, c'était parfois pratique pour lui taxer une ou deux cigarettes en soirée.. Je sais à quel point c'est compliqué de se défaire d'une addiction mais lui ne voyait même pas le problème là dedans (merci encore à mon ex belle mère qui lui ramenait déjà des cartouches d'Espagne à 17 ans). Ce qui m'inquiète, c'est que maintenant qu'il n'a plus aucune raison de limiter la clope (quand on habitait ensemble, il avait à cœur de descendre les 3 étages pour fumer sa clope et que ça sente toujours les violettes et les pissenlits dans l'appart!) et qu'en plus il n'est pas dans la meilleure période de sa vie, il doit fumer comme (un petit chat) pompier. Mais bon je recommence avec ma bienveillance alors que c'est censé être un article bashing ! Fuck off ! (c'est mieux comme ça??)
Fig 2. Mon ex à l'heure actuelle
Bon sinon, c'est pas que ça manque de commentaires ici, mais je sais que vous êtes plusieurs à me lire à être dans la même « situation » que moi (ou à avoir des ex ! Qu'importe depuis quand!), et ça me ferait beaucoup rire de lire vos anecdotes sur le sujet, alors n'hésitez pas à me raconter toutes ces petites manies et tous les trucs relous que vous aviez du mal à supporter et auxquels vous êtes finalement plutôt contents d'avoir dit « Ciao ».

Et sinon sinon aujourd'hui on a quitté Vienne (et le frangin et la belle sœur :-( ) on se dirige vers Salszburg pour midi avant de rejoindre Innsbruck ce soir. C'est le début du loooong retour en voiture en France (bien au Sud, pour faire durer le plaisir!).

2 commentaires:

Laurie a dit…

et ses sms insupp on en parle?

Laurie a dit…

et la phobie d'entendre l'autre faire pipi? t'en as pas parlééééééééé

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