18 juillet 2016

Et je cours... Je me raccroche à la vie !

Fig 1. Photo non contractuelle
Ça fait quelques années que je me suis au rrrruning (à prononcer avec l'accent) avec plus ou moins d'assiduité. Quelques heures après LE moment "fatidique", alors que je me retournais dans mon lit en essayant de forcer mon horloge biologique à avancer l'heure du coucher de minuit à vingt-heure-quinze (oui j'avais la foi..), ça m'a pris comme une envie de c....ourir !


J'ai la chance d'habiter en bas d'une petite colline champêtre nommée Montmartre, j'ai donc enfilé mes superbes basket rose fluo (quand on est déjà casée on peut se permettre d'acheter ce genre de chaussures repousse-mec), un legging de sport (même commentaire que précédemment) et le vieux maillot de l'équipe de france de foot roulé en boule dans un coin de ma chambre depuis la finale perdue de dimanche dernier et ... (suspens insoutenable)... j'ai couru.

Passé les premières minutes où tu te demandes juste si tu ne serais pas légèrement maso d'ajouter de la douleur au malheur, les minutes suivantes où tu te dis que de toutes façons tu es tellement triste que ça ne passera JAMAIS, vient le moment où ton cerveau commence à manquer de sang (ben oui puisque la nouvelle priorité de ton corps ce sont tes jambes qui se prennent tout à coup pour celles d'Usain Bolt) et où ta tête se vide comme par magie. Tu te sens juste vivante (et c'est déjà beaucoup).

Bon je vais pas te mentir, tu sues aussi beaucoup et tu deviens tout rouge. Tu peux même avoir des points de côté ou des douleurs aux pieds. Et une fois que tes jambes ont retrouvé leur habitat naturel (le petit pouf ou la table basse devant le canapé) ton cerveau finit inexorablement par se remettre à cogiter. Mais faire des efforts comme celui là, ça te permet de regagner un peu d'estime de toi (et dieu sait qu'on en manque dans ces moments), de perdre quelques calories (personne ne va s'en plaindre) et de prendre une grande bouffée d'oxygène après avoir passé la journée la tête sous l'eau.

Et depuis que j'ai recommencé à courir... je n'ai plus réussi à m'arrêter (j'écris d'ailleurs cet article sur mon téléphone en plein footing... si si !).


Fig 2. Footing pastoral du dimanche 

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