18 décembre 2016

Bordel

Fig 1. Mode d'emploi de mon cerveau
En ce moment ma vie c'est un énorme bordel. Je n'arrive plus à écrire car j'ai beaucoup de mal à démêler mes pensées, à différencier mes envies de mes fantasmes, mes déceptions réelles des factices, le bonheur du désespoir, les sentiments de leur absence. Des fois j'ai l'impression de ne plus rien ressentir. D'autres d'être dépassée par l'intensité de mes émotions. C'est le bordel en effet.


C'est fou à quel point une relation peut nous définir. En perdant mon ex, je me suis perdue. J'ai l'impression d'avoir tellement changé... Ma vie a changé, et je me retrouve à ressentir des émotions, positives ou négatives, que j'aurais abhorré il y a plusieurs mois. Et moi je dois gérer avec tout ça, alors qu'au fond, je suis peu ou prou la même personne qu'il y a 5 mois.


Des fois j'ai l'impression que c'était hier, souvent j'ai l'impression que c'était une autre vie. Et je me rends schizophrène, à combattre mes vieilles habitudes, à rejeter ces souvenirs trop tendres, à freiner mon imagination quand je me perds dans mes pensées.

C'est étrange de m'asseoir sur le même canapé, de mettre mes pieds sur la même table basse,  de regarder la même tv. Même le foot me manque. Je suis pas désespérée d'être seule, mais je me retrouve désemparée devant le bordel qu'est devenu ma vie. Je me suis embourbée dans une relation bancale, je traîne sur des sites de rencontre sans ambition aucune, j'ai aucune idée d'où j'en suis niveau ratio chemin parcouru/chemin à parcourir.
Fig 2. Plan de vie

Pourtant à côté j'ai tout ce dont j'ai toujours rêvé. Pour la première fois j'ai trouvé un boulot dans lequel je me sens vraiment bien et auquel je me rends sans la boule au ventre. J'ai des amis plus que parfaits qui ont un sixième sens pour sentir quand ça va pas et m'envoyer un snap, m'inviter manger une quiche ou me dire qu'ils m'aiment.

Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin. Le désespoir me lasse assez vite. Demain ira mieux.

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