3 mars 2017

Back to basics

C'est drôle. Il y a quelques semaines j'ai eu une irrésistible envie de rentrer dans le sud. Mes copines de fac s'étaient toutes retrouvées pour fêter une bonne nouvelle et moi j'étais restée solo sur Paris à cause du boulot, pour finalement me retrouver clouée au lit par une sinusite.

Après trois jours à me shooter à l'aspirine en regardant compulsivement Downton Abbey, une sans-valentin avortée et mon pull blanc tout neuf tâché à la sauce tomate (la vie ne m'épargne pas!), je décidais de m'organiser un weekend express comme à l'époque de ma folle jeunesse (train de nuit toussa toussa) pour retourner chez "moi".

J'étais pas complètement déprimée, mais je sentais qu'un retour aux sources était nécessaire pour mon équilibre mental.

Fig 1. Et pourquoi pas ?
Puis finalement entre temps mon quotidien a pris une tournure inattendue, j'ai recommencé à passer mes soirées à rire et mes journées à y repenser le sourire aux lèvres. A checker les horaires du dernier RER, pour sauter dedans ou le rater avec conviction. A dessiner quelques jolies parenthèses dans mon agenda déjà bien rempli.

Hier soir je me suis moquée du retour de ma bipolarité. Après avoir fantasmé mon retour pendant de nombreux jours, je ressentais un léger regret à passer mon weekend loin de Paris.

Je dois être tellement énervante à lire parfois. A supporter, encore plus. Je sais pas comment mes amies font pour supporter mes emballements successifs sans modération. Mais je déborde tellement de bons sentiments en ce moment que j'ai l'impression d'être une cocotte minute remplie de pâte à sucre.

Fig 2. CQFD
Ça fait presque 8 mois que ma vie est un sacré capharnaüm.

Mais aujourd'hui, je trouve qu'elle a vraiment des airs de joyeux bordel.

Les sous entendus graveleux c'est cadeau.

Enjoy.

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