18 octobre 2016

Someone I used to know

Fig 1. La question se pose
C'est très difficile d'expliquer où j'en suis avec mon ex. C'est déjà pas vraiment clair à 100% dans ma tête, alors pour vous transposer mes ressentis (à minuit passé...) on est pas sortis de l'auberge. Mais bon comme j'aime relever les défis (dixit la fille qui sautait du premier palier d'escalier chez elle à l'âge de 7 ans) je vais me lancer.

Mon ex ne me manque pas, du moins sa personne ne me manque pas. Je n'ai pas envie de lui écrire, de l'appeler ou de le croiser par hasard (ou autre plan foireux) dans la rue. J'ai toujours ce sentiment de rejet quand je pense à une quelconque proximité physique avec lui.


Le petit ami qu'il a été me manque parfois. Il a tellement changé sur la fin de notre relation que quand je repense à un bon souvenir, j'ai l'impression que c'était une autre vie, un autre garçon, une autre fille. Je sais que j'étais profondément amoureuse de lui mais je n'arrive plus à me remémorer l'intensité de mes émotions.

Samedi, pour la première fois depuis un moment, j'ai du lâcher prise sur un souvenir à la con. Je bossais au cabinet, j'écoutais un patient me dicter son adresse, la journée était presque terminée. Le mec habitait rue des pinsons.


Fig 2. En vrai je croyais que c'était moche un pinson
Pinson, c'était vraiment un sobriquet débile dont je l'affublais pour me moquer gentiment de lui. Le genre de surnom bêta que t'assumes pas devant les autres mais que tu peux répéter des dizaines de fois quand il n'y a que lui.

Ça m'a fait du mal de me dire que je devais aussi tirer une croix sur ce pinson là. Autant oublier le connard qu'il a été les dernières semaines, c'est un jeu d'enfant. Autant j'ai parfois la nostalgie de la personne qu'il était, même si c'est souvent difficile pour moi de me le rappeler.


L'ami qu'il était avant que l'on sorte ensemble est celui qui me manque le plus. C'est étrange mais j'ai l'impression que même s'il redevenait l'adorable loulou que j'ai connu j'ai définitivement trop souffert pour éprouver de nouveau de l'amour pour lui, et connu trop de sentiments ambiguës pour revenir à notre relation initiale d'amitié. Peut être que c'est le manque de recul qui me laisse penser ça ou que nous sommes arrivés au bout du chemin que l'on devait parcourir ensemble.

Je n'ai plus pour le moment cette volonté de maintenir un lien avec lui. Je ne veux ni le haïr ni garder les stigmates de son absence. Ce soir j'ai regardé la vidéo de notre séjour à Bruges qu'on avait tourné il y'a quelques mois. Je me souviens qu'en rentrant je m'étais dit avec orgueil qu'on était tellement bien que plus rien ne pouvait nous arriver. Effectivement on avait l'air bien. Il avait l'air de quelqu'un de bien, et j'avais l'air amoureuse.

En fait c'était vraiment une autre vie.

Fig 3. "Il était une fois il y'a fort fort longtemps"

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