9 juillet 2020

Retomber amoureux.se

C'est fou, je viens d'avoir l'idée de cet article, je me connecte sur le blog, et je vois un brouillon qui date de mai (dont je n'avais aucun souvenir) et qui porte le même nom. Vide certes, mais décidément ça doit faire quelques temps que cet article me trotte dans la tête.

Comment retomber amoureux après une longue relation? Et surtout, comment savoir si on est vraiment amoureux? Si on aime autant qu'avant? Comment comparer un décennie d'amour à quelques mois/années d'une nouvelle relation ?

Fig. 1 : That is the question mon cher Watson !


Ça va peut être vous sembler fou, mais cette question je me la suis posée régulièrement jusqu'à récemment.

Mon ex, c'était l'évidence même si en y repensant finalement ça n'avait rien eu d'évident au début (faut croire qu'on oublie). On s'était tournés autours, aimés maladroitement, pendant tout le collège/lycée. Puis on s'était mis "définitivement" en couple en terminale jusqu'à quasiment mes 27 ans. À l'époque, cette histoire, même discontinue, représentait plus de la moitié de ma vie. À côté avec mon copain on a pas encore terminé le collège même aujourd'hui ^^


Fig. 2 : Life goal

Une fois le flirt passé, la romance concrétisée, les premiers restos, les premières nuits... Comment on sait si on est heureux.se parce que clairement une nouvelle histoire pour peu que le mec soit sympa et disponible ben c'est grave chouette ? Ou si cette tendresse que l'on commence à éprouver pour le mec là, au bout de nos lèvres, c'est un peu plus que de l'amitié avec avantages (coucou la pire traduction de "friend with benefits" du monde!) ?

Après un début de relation tellement léger et heureux cette question je me la suis prise en pleine face un lundi matin. J'étais en pleurs dans la rue, je venais de quitter en trombe l'hôpital et mes patients après une grosse prise de tête avec ma binôme de l'époque qui avait fini par me traiter de pute (coucou la sororité) devant ma cheffe de service.

Fig. 3 : Il vous faut un dessin ?

Franchement si vous vous souvenez de mon syndrôme de la bonne élève, le combo pleurs/"pute"/cheffe de service/abandonnage de patients, clairement c'est pas gagnant.

Et là, alors que j'étais à fond dans ma nouvelle relation, j'avais qu'une idée en tête. Appeler mon ex, appeler mon ex, appeler mon ex. On avait rompu 8 ou 9 mois avant, il me manquait plus du tout au quotidien, je pensais rarement à lui et plus du tout de façon romantique.

Mais c'était Lui quoi, celui qui me connaissait le mieux, qui savait me consoler depuis mes 13 ans, qui avait toujours été là dans les moments compliqués, pour les trucs les plus sombres que t'oses même pas confier à tes meilleures amies.

Et je savais qu'il répondrait, qu'il viendrait me retrouver dans un café avec 8 paquets de kleenex ou passerait 1 heure au téléphone, mais qu'il serait là, qu'il comprendrait direct et que je passerai pas pour la fille qui over-réagit.

Fig. 4 : Ceci explique sûrement cela

Ça a été dur, vraiment, de ne pas l'appeler. Je crois même que comme dans un film j'ai composé frénétiquement son numéro avant de l'effacer tout aussi frénétiquement. J'ai pris une grande inspiration (et ravalé ma morve et ma dignité) et j'ai appelé mon copain.

Il a répondu, s'est montré un peu maladroit (en même temps un appel à 11h du mat de ta nouvelle copine en pleurs qui parle à 800 à l'heure alors que tu taffes depuis 5h du mat ça a de quoi surprendre) mais a surtout été très attentif et concerné. On s'est donné rendez-vous le soir même où j'ai pu tout lui réexpliquer calmement et où il a été parfait. Après ça notre relation n'a plus jamais été la même.

Ensuite dans les moments durs c'est lui que j'avais envie d'appeler. C'était plus un flirt sympa, c'était mon mec. Il s'inquiétait pour moi, voulait mon bonheur et était tout à fait enclin pour les discussions plus sérieuses ou moins faciles. Oui mais l'amour dans tout ça? L'Amour avec un grand A qu'on lit dans les livres, pas l'Amour qui mérite tout autant une majuscule mais que tu réserves à tes amis ? Il arrive quand ?

Fig. 5 : Impatience j'écris ton nom !

Mon mec a mis des mois à m'exprimer ses sentiments. La vérité c'est qu'on était même déjà pacsés et qu'on avait déjà pris nos billets pour notre première étape de tour du monde quand il m'a dit "je t'aime" pour la première fois. Bon après on a aussi été hyper rapides mais en gros ça a pris une petite année pour qu'il arrête de me dire des "je te meus" de compensation (non mais laissez le il était tellement mignon en vrai!).

Moi, si vous commencez à me connaître, vous vous imaginez que ça a du prendre 2 mois (et encore !). Juste après cette histoire je pense. On rentrait de chez mon couple d'amis voisins et on avait un peu (...) bu (là ils se reconnaîtront ^^), on a fait l'amour et une fois fini j'ai du baragouiner un truc du style "jesaisque çafait paslongtempstoussa etpuis jelepensepasnonplush24 mais làmaintenanttoutdesuite et ça sera peutêtreplusvalabledemain maislà maintenant, jetaime!"

Fig. 6 : Ivre d'amour

Voilà c'est dit, je l'aime, et à ce moment précis je le ressens vraiment fort comme ça. Puis après les jours, semaines, mois suivants, je rationnalise. Oui des fois j'ai des bouffées d'amour hyper profondes pour lui. Ok, souvent c'est dans le lit, quand je suis remplie d'endorphines. Puis, est-ce que c'est pas plutôt que je "veux" l'aimer? Et d'ailleurs, est-ce que je l'aime "autant"?

Comme je le disais au début de cet article, ces questions je me les suis posées jusqu'à récemment. Avec mon copain, on n'a pas connu la passion, le coup de foudre absolu où tu rencontres la personne et où deux heures après tu sais que tu veux passer ta vie avec.

Fig. 7 : Blessure de guerre

Par contre, et avec le recul je me demande si c'est même pas mieux, mais on a eu un gros coup de coeur humain. On s'est tout de suite hyper bien entendu, on est sur la même longueur d'onde niveau humour, discussions...  Franchement j'ai adoré nos journées passées à rigoler, se découvrir et se raconter nos lifes. On avait (et on a toujours) 5 nouveaux trips (de qualité souvent très moyenne) par jour.

Je me suis parfois demandé si c'était un nouveau meilleur ami ou un nouveau copain que j'avais rencontré. Même si le soir sur l'oreiller c'était toujours le même refrain "AHHH MAIS JE L'AIME TROOOOP".

Je saurais pas vraiment dire quand ces questions ont arrêté de tourner dans ma tête. Après le tour du monde (24h sur 24 ensemble à quelques exceptions près pendant 1 an) on a atteint un niveau d'intimité que j'égalerai, je crois, jamais dans ma vie. À côté les 10 ans avec mon ex, clairement c'est de la gnognotte.
Fig. 8 : Bon moi c'était plutôt les momies d'enfants péruviens congelés qui me faisaient flipper

J'ai jamais été aussi loin dans mon introspection et dans celle d'une relation que cette année là. C'est pas vraiment explicable, mais genre quand à un mariage on parle "uni pour le meilleur comme pour le pire" ben c'est un peu ça quand t'es au bout du monde, dans des conditions des fois extrêmes, et qu'il t'arrive une merde. Bien sûr, le "pire" étant très rare, et le meilleur quasi quotidien tellement on a eu de la chance d'aller dans ces endroits merveilleux.

Aujourd'hui on habite ensemble mais on a chacun repris le boulot. Après ces mois de voyage puis ces mois de confinement j'ai l'impression que j'ai encore un peu de mal à défusionner (mais je me soigne!).

Fig. 9 : Mode fusion depuis 2018


Je crois que cet article n'a pas vraiment de conclusion. Ah si, y'a quelques jours j'avais pas le moral. Il est venu m'attendre à mon arrêt de bus, on s'est baladés à Montmartre près de chez nous comme deux touristes. Il m'a invité à manger mon plat préféré (shirashi saumon avocat, tmtc).

En rentrant à l'appart on a fait notre nouveau trip nul de ces derniers jours, à savoir faire le moins de bruit possible en montant les escaliers pour ne pas que notre voisine nous entende. En exagérant au maximum nos pas et nos chuchottements. Et alors que j'étoufais un fou rire pour ne pas "perdre", j'ai regardé ses petites fesses mignonnes qui montaient les marches devant moi et je me suis dit "mais comment j'ai pu me demander si je l'aimais ?!?". C'était juste si évident.

Fig. 10 : Moi aussi je te meus


22 août 2019

Ma nouvelle vie, 3 ans après

Il y a 3 ans je visitais avec ma mère une flopée d'appartements où traîner ma solitude et mon chat loin de Paris et de mon ex. Bon à seulement 25km en fait, mais c'était suffisant pour avoir l'impression de démarrer une nouvelle vie.

Fig 1. En vrai la mienne je l'avais juste enfermé sous la baignoire en recollant une dalle de carrelage
3 ans plus tard, j'emménage à nouveau sur Paris, en plein cœur de mon quartier préféré et non loin de mon ancien appartement. Comme notre retour est l'affaire de seulement quelques mois, on a pris un grand studio déjà meublé à deux avec mon copain, et on a passé une première nuit cosy dans notre nouveau cocon.

Aujourd'hui il est reparti chez ses grands parents, et je dois admettre que décidément même après tout ce temps, je hais toujours autant la solitude. J'en profite donc pour donner quelques nouvelles par ici.

Je rentre donc de près d'un an de voyage autour du monde. C'est tellement fou que je réalise pas bien encore ni que je suis partie si longtemps, ni que je suis revenue.
Je suis partie avec mon mec, et même si ça a pas été tout beau tout rose tous les jours, on a quand même bien fait la paire. On a eu tellement de fous rires, vécu des moments intenses, mangé des plats délicieux, découvert d'endroits magnifiques, discuté pendant des heures et des heures...

On s'est pris la tête quelques fois mais on a finalement rapidement trouvé comment désamorcer les conflits. Depuis qu'on est rentrés et qu'on a arrêté la fusion H24 on est bizarrement devenus encore plus proches.

L'impression qu'on partage un magnifique secret tous les deux. Le voyage est encore frais et tout nous rappelle à lui, un mot, une chanson, une allusion, souvent on a juste à se regarder pour comprendre. 

En partant j'avais un peu peur que ce voyage ne nous éloigne, qu'on se rende compte qu'on était trop différents, que l'on n'aurait peut être plus rien à se dire. Au final cette aventure, m'aura tellement appris sur lui, sur notre couple, mais surtout (et je ne m'y attendais pas) sur moi.

Fig 3. On est plutôt BG de dos en Thaïlande

A force de pratiquer la communication non violente et de parler d'abord de son ressenti, de justifier ses sentiments, ben on s'auto-analyse beaucoup. J'ai compris beaucoup de chose sur moi-même, sur ce qui me faisait vriller, sur pourquoi certains sujets étaient sensibles. Voyager en couple c'est peut être une bonne thérapie finalement.

Ce qui est sûr c'est qu'à défaut d'être une épreuve pour le duo que l'on forme, ce n'en est pas moins un bon test. Hier on a ramené nos affaires dans notre tout premier appartement, et ça m'a juste semblé aussi naturel que lorsque l'on débarquait dans une nouvelle chambre d'hostel. Peut être que je me plante littéralement et que dans 3 mois on se séparera brutalement en réalisant qu'on n'est pas fait pour partager nos quotidiens.

Fig 4. Notre couple a même survécu à ma coupe garçonne
Mais franchement même si tout ça sortait de l'ordinaire, entre les mes gastros de l'enfer dans les endroits les plus incongrus du globe, les centaines et centaines de kilomètres à pied avec nos gros sacs de rando, les heures et nuits dans les bus douteux, les nuits trop courtes et les transits trop longs, j'ai l'impression qu'on a quand même une bonne base solide sur laquelle s'appuyer maintenant.

On verra si notre couple survit aux prochaines étapes, mais je suis juste tellement confiante. Je le répète souvent quand on me questionne sur mon ancienne relation et la rupture qui s'en est suivi, mais jamais quand mon ex m'a quitté je n'aurais pensé ressentir de sentiments si forts à nouveau.

Avec mon copain, nos débuts ont été tous doux. C'était pas le gros raz de marée qui renverse tout, on s'est rencontrés à la fin de l'hiver et on a passé un joli printemps ensemble. On a tout de suite accroché, rigolé toute la journée, discuté toute la nuit, et notre attachement s'est installé tranquillement.

Après notre été et premier road trip ensemble, j'avais l'impression qu'on avait franchi un cap. Aujourd'hui j'ai l'impression qu'on est mariés depuis 15 ans tellement on se connait par cœur. Je pensais pas retrouver un jour un tel niveau d'intimité avec quelqu'un.

Je dois revoir mon ex bientôt pour lui raconter mon périple. Je suis contente d'avoir pu le garder dans ma vie, qu'on ait pu bâtir une nouvelle relation amicale. Je n'ai plus aucun regret, je sais qu'on était allés au bout de ce qu'on pouvait construire ensemble, et avec le recul je suis tellement heureuse de franchir ces nouvelles étapes avec un autre que lui. J'aurais jamais pu imaginer ça il y'a 3 ans.

On verra dans 10 ans si celui là était le bon (ou pas!). 

17 janvier 2018

2017, le bilan !

Fig 1. Image de saison
L'an dernier à la même période j'en étais . J'avais écrit le bilan du blog, pensant que je prendrais le temps plus tard de faire un peu le point sur ma vie tout court.

Puis les vacances s'étaient terminées, la motivation m'avait lâchée, et l'inspiration était allée voir ailleurs si j'y étais (spoiler: non !).

Ce soir c'est un peu l'inverse, pas grand chose d'intéressant à raconter sur mon année de blogueuse influençeuse tendance (laissez moi y croire !) mais par contre je ne pense pas avoir vécu d'année aussi riche que 2017 depuis approximativement 1989 qui m'a vu naître.

Si on fait un peu le point, 2015 aura marqué la fin de l'insouciance, l'installation professionnelle chaotique, la psychose en terrasse, le passage un poil trop rapide à l'âge adulte. 2016, après le séisme le reboot, on reprend les mêmes (ou presque) et on repart à zéro. En l'espace d'un été je n'ai plus eu de mec, de boulot, et d'appartement avec baignoire. J'ai passé la fin de l'année à essayer de me reconstruire un semblant d'équilibre en encaissant doucement toutes ces nouvelles.

Je suis rentrée chez moi pour les fêtes et j'en ai chié ma race (pardonnez l'expression mais il est tard!). Tout le monde prenait 8000 pincettes avec moi et ça m'a tellement soûlé que j'ai fini par profiter de mon statut de fille larguée pour chiper le dernier morceau de farce de la dinde de noël. La grande classe.

Fig 2. J'avais le même état d'esprit (ou le même pyjama je sais plus)

Plus le 31 décembre (notre anniversaire de 10 ans avorté) approchait, plus j'avais envie de me terrer au fond de mon lit en attendant que 2017 arrive enfin. J'ai fini par me laisser embarquer par ma meilleure amie à une super soirée avec des copines que j'avais pas vu depuis un peu trop longtemps, et j'ai réussi à presque pas être triste du tout.

Puis je suis rentrée chez moi, j'ai repris le travail, revu mes amis, et réalisé que j'allais mieux, mais surtout que j'allais bien. J'ai laissé une dernière chance à mon ADT, je crois que j'avais besoin de me fixer un ultimatum pour arrêter définitivement les frais. La première déception de 2017 fut la dernière en ce qui le concerne, j'ai renoncé à vouloir me/le changer et on s'est dit "good bye".

Quelques semaines plus tard (et deux dates en demi-teinte plus tard) j'ai écrit à un gentil garçon sur un site de rencontre le jour de la st valentin. Il m'a répondu le lendemain, on s'est rencontrés le surlendemain. On s'est vu 4 ou 5 fois en une dizaine de jour, période pendant laquelle il tentait gentiment de me friendzoner quand je collais ma jambe à la sienne dans le RER.

Fig 3. We did it !

On a commencé gentiment à s'apprécier puis au bout de 2 semaines, le temps que les barrières tombent et qu'on soit réellement nous-mêmes, on a fini par rire ensemble du matin au soir. Cette rencontre a juste chamboulé complètement mes certitudes sur l'amour et les relations. Moi qui ne jurait que par la longévité et l'engagement, j'ai très vite su que lui là, avec sa barbe et ses cheveux qui partent dans tous les sens, c'était celui qui me fallait pour ma vie de maintenant.

Notre relation s'est complexifiée avec les semaines, j'ai appris à lui confier mes angoisses qu'il a a son tour du commencer à gérer. On a adapté nos rythmes, formulé des projets, on s'est donné des surnoms débiles. Il m'a fait une place dans son quotidien, sa colloc et m'a fait découvrir ses passions. On a eu des milliers de conversations pour rattraper tout ce qu'on avait raté toutes ces années.

Fig 4. Je vous laisse deviner quelle tente on avait
La suite vous la connaissez (ou pas), on est partis cet été trois semaines en road trip pour tester un peu notre couple en version 24h/24 et nous motiver à partir faire un tour du monde l'été suivant.

On a pris nos billets fin octobre, et aujourd'hui notre décompte affiche 7 mois et 29 jours 12 jours le jour où cet article est finalement publié.


L'année s'est terminée en beauté avec notre PACS (et là TOUT le monde pose la fameuse question "mais vous êtes ensemble depuis combien de temps ?" "10 mois.. ou presque !") et une grosse soirée avec tout plein de gens trop chouettes en pull de noël et du vin chaud en abondance. Et depuis c'est juste la grosse lune de miel, je saurais pas expliqué.

On s'est vraiment pacsés en mode OKLM/optimisation fiscale/réducs pour le tour du monde. Et finalement comme je l'expliquais dans l'article, ça m'a vraiment ému de voir que ça représentait quand même quelque chose pour lui, alors que mon ex on en avait plus jamais reparlé passé le jour J. Je pense que ça a débloqué pas mal de choses au niveau de mes insécurités, et depuis on est sur notre petit nuage cucu à souhait, c'est tellement le pied.

Fig 5. Finir l'année en pusheen, la base
Bref, 2017 ça a vraiment été l'aboutissement de tous les efforts entrepris depuis la rupture. J'ai du prendre sur moi quelques fois, me faire violence souvent, mais j'ai surtout eu beaucoup de chance de rencontrer un garçon qui me correspond autant.

2018 c'est l'année des plus grands projets encore, l'année où on a décidé de dire fuck see you later au métro-boulot-dodo.


2018 c'est aussi l'année où je suis devenue tata et ça c'est trop le grand bonheur de ma vie.

Merci à tous ceux qui m'ont accompagné cette année, toutes ces personnes trop chouettes que j'ai la chance d'avoir dans ma vie et qui se reconnaîtront <3

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